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Niv. expérience : 1
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Stingers m’expliqua trois ou quatre chose : De un, le nom du despote parano qui les dirigeait était Ron et de deux, il voulait des représailles pour la honte que nous lui avions infligé durant notre exécution ratée. Le seul plan valable pour éviter qu’il nous posa plus de difficultés fut de le supprimer de la communauté en renversant le pouvoir qu’il avait sur le peuple et mener la rébellion. Stingers m’informa qu’il avait des connaissances dans la ville qui nous permettront de faire ce que nous avions à faire. Il les fit venir avec nous dans sa tente puis repartit. Je regardai les cinq hommes qui étaient entrés. Grands, petits, armés, mains nues, tous avaient leur spécificité. -Moi c’est Darckness, dit le premier de la ligne qu’ils formaient. Il n’était pas spécialement grand, un mètre septante tout au plus, mais quand il souleva son long manteau noir, il nous découvrit douze bâtons de dynamite à sa ceinture et je compris très vite que c’était quelqu’un à prendre avec des pincettes armé de son long sabre dans le dos. Un second se leva. Tout le contraire du premier. Grand, musclé, sale, vieux, et un fusil bleu nommé ‘’waterproof’’ dans la main droite qu’il ne quittait jamais. Gerik pour vous servir. Ron, j’en fait de la pâté ! Calme toi, Gerik, s’exclama un troisième. Ce troisième était tout simplement immense. Du haut des vingt centimètres qu’il avait de plus que moi, avec ces deux grandes armes semeuse de mort dans le dos, il se baissa et il pencha la tête vers moi, puis me fixa de ces yeux rouges injectés de sangs. Mes poiles frisèrent quand il ouvrit la bouche pour parler et qu’il découvrit ses deux longs crocs. Darckness me chuchota T’inquiètes pas, il te fera pas de mal, il a juste un peu muté... Bien au contraire, ça ne me rassura pas d’entendre ça, et je tournai la tête vers Chef en tramblant, alors que lui, ne bougeait pas. Je suis... Takkeo ! Dit-il soudainement en agitant de haut en bas ses dents. Mais où étaient passés les deux derniers hommes ?... Je regardai au fond de la demeure, et quatre pupilles se mirent à briller dans l’ombre, je les vis alors s’avancer, l’un tenant l’autre par le col et je vis que celui qui était traîné avait été ligoté par des chaînes, les mains derrière le dos. -Bon, je suis désolé de nous présenter comme ça, mais bon, j’ai pas trop le choix. Voilà Furen, le boulet de service qui cherche toujours à me suivre, et moi, c’est Sorgs, le malheureux que Furen adore. Ce gars porte la poisse, je te le dis !... Furen marmonna un juron et cria -C’est même pas vrai ! Je peux me battre, je peux vous aider ! -J’aime bien ce gars, dis-je, allez ! Tu peux venir avec nous, et de toute façon, il nous faut des compagnons. La mâchoire de Sorgs sembla atteindre le sol après que j’eus prononcé mes paroles. -Ce gars est fou !... S’exclama-t-il. Les présentations faites, je leur expliqua la raison de notre venue, et leur étonnement se fit sentir. D’abord de l’agitation, puis de l’angoisse, et enfin, la résolution. Ils ne pouvaient pas changer la réalité, et ils savaient bien que nous n’aurions pas fait tout ce chemin si la créature en question n’existait pas. -Nous devrons bientôt partir, mais avant, nous devons être plus... Nous avons besoin de toute la ville, oui, toute la ville... Nous allions retourner le système, nous allions chasser le despote, nous allions tuer le monstre, nous allions vivre pour faire mourir, nous allions y perdre notre âme... |
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