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Récit : « Dernier Rempart »

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Chapitre 14 : Sanctification
Sengriff vint me taper sur l’épaule.

-On a amené Chef dans ma tente alors que t’étais sous le choc, ne t’inquiète plus.

Je vous laisse imaginer à quel point je me sentis bête et incompris. Au moins, tout allait bien pour chef.

Je regardai vers le haut, en espérant y retrouver quelqu’un de familier. La nuit n’avait pas atteinte sa moitié de course et déjà le noir encerclait nos champs de vision. Plongé dans l’obscurité, j’attendais pour apercevoir un homme, et au bout d’un moment, je vis Gerik arriver en traînant le corps de Stingers dans les bras. Il jeta aigrement son ex-compagnon au sol, le roua de coups, et tournis la tête en me remarquant, il cessa aussi tôt, puis un mauvais sourire se dessina sur son visage. Il reprit son vice avec encore plus de plaisir.

La haine, voilà ce qui rend l’homme animal, voilà ce qui déclenche les guerres, qui détruit la vie, qui ravage les existences. Les armes ne sont que les outils de ce sombre personnage qu’est la haine. N’importe quel homme qui est sous cette dévastatrice drogue finit par en vivre.

Gerik sortit son lance pile, une arme créée de toute pièce, la pile éjectée, la mort assurée. Il pointa le canon sur le corps ensanglanté de Stingers. Il s’approcha, lui mit le canon dans la bouche.

-Alors ?! Ça t’amuse de jouer avec ma vie ?! Avec nos vies, tu mérites rien !!! Hurla-t-il à la loque qui nageait dans la peur de voire sa vie s’envoler et ne jamais revenir.

-N...N....Non... P...Pardon... J’voulais... J’voulais pas...

-Petit connard, t’as que ça pour excuse ?!

Il le traîna par le col comme si ç’avait été un chien qui avait désobéit à son maître. Il le lâcha et le laissa tomber contre un mur dépeint qui partait en lambeaux. Il repointa l’arme vers Stingers, et lui chuchota

-Tu mérites la mort...

-Arrêtes !!!!

-Hein ?! Qui a crié ?! demanda Gerik

Une ombre éclairée par la lune basse dans son dos fonçait, on aurait cru qu’elle volait.

Une lame de couteau vola vers Gerik, lui coupa une oreille, le sang gicla.

-HAAAAAA !!! Cria-t-il en se bouchant la coupure des deux mains, et en lâchant son arme tomber au sol.

L’ombre ralentit, s'arrêta

-Je n’avais pas le choix.

L’ombre était à deux pas d’un zone de lumière provoquée par une lampe allumée sur une table. Je vis que le corps replié de Gerik faisait dos à la silhouette. L’inconnu s'approcha dans la lumière, son visage s’éclaira...

-Chef... chuchotais-je...

Il mit un doigts devant ses lèvres pour me dire de me taire et repartit.

Un sourire surgit de mon visage. Il était vivant. Gerik ne devait pas savoir qui avait coupé son oreille. Je pris son arme qui était à terre, la mit dans une de mes poches.

Soudain, je ressentis une douleur intense dans la poitrine, comme si mes intestins tentaient de sortir et mon coeur battait étonnement lentement, puis ma jambe fut prise de tremblement.

J’avais été mordu... J’avais été infecté ... Je courrai jusqu’à Darkness.

-Mon sac, il est où ?!

-Ron l’avait posé dans sa chambre il me semble.

Je sprintai jusqu’à la maison de notre victime. Je cherchai mon sac, il me le fallait. Je vidai les tiroirs, jetai les armoires, enfonçait les coffres de barres de métal, et je vis, derrière la porte, le précieux conteneur. Je l’ouvris en jetant la moitié des affaires au sol. Je sortis deux flacons que je mis dans chacune de mes mains tremblantes.

De mon torse, je jetai les affaires placées sur le bureau pour en faire une surface vide. Je plaçais mes deux récipients sur le bureau quand Furen entra.

-Barre toi, Boulet !

-Hé mais j’ai rien fait !

-J’ai dis barre toi ! Lui imposais-je en pointant l’arme de Gerik vers lui.

Furen sortit en courant quand il vit le lance-pile. Je me remis au travail. Je pris l’une des substances, l’ouvrit, et la mélangea avec une paille. J’ouvris la deuxième, et la versai dans la première, mes mains tremblantes renversant la moitié du précieux contenu à coté de l’objectif.

Des bulles apparaissaient à la surface du mélange.

Un jour, Sengriff m’avait dit que ç’avait une faible chance de guérir le poison des crocs des immortels. Restais plus qu’à espérer qu’il ai dit vrai.

Je pris une seringue, et me la plantai dans la saignée. Le choc fut extrêmement fort. Je m’évanouis... peut-être bien pour la dernière fois...

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