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Niv. expérience : 1
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Les plaines arides se dévoilaient à vue, intraitable, incalculable, un infini de sable. Les restes d’immeubles que nous avions vu un mois avant notre départ n’étaient que pure euphorie. Le chemin que nous empruntions était censé nous amener à une place massive de zombies, alors peut-être allions nous y croiser notre dangereux géant égaré. Je sentais comme une musique monter en moi... Un vieux truc que j’écoutais souvent au labo... je me mis à fredonner le titre dans le désert solitaire. J’avais envie d'arrêter, de tout couper , retrouver tout ce que j’avais déjà perdu, mais on ne peut tout avoir, alors on oublie, on abandonne. La famille, nous la découvrons, et nous commençons à la perdre, sans raison, et la seule chose pour laquelle on peut prier, c’est qu’on nous envoie un ange. On voit toujours les escaliers se dérober sous nos pieds, alors on se rend compte qu’on ne peut rien y faire. Le temps est un radin, il n’aime pas partager. Nous avancions toujours sans trop savoir pourquoi, la fatigue nous prenait. Nous étions partis à huit avec Gandalf, Stingers, Sengriff, Darkness, Takkeo, Laurent, Sorgs et moi. Nous ne savions pas où était Gerik, et tout autant Furen. je me rapprochai de Laurent. Je n’avais pas vraiment pu le connaître après notre départ précipité. -Laurent ! Tu fais quoi dans la vie ? Racontes moi ! -Ben, pour tout te dire, j’ai jamais vraiment fait quelque chose, ma famille est morte alors que j’avais que sept ans, alors je m’étais barricadé dans la maison. C’était rude comme épreuve, mais ça m’aura permis de découvrir ma passion pour le bricolage ! Et oui, je suis resté seul durant huit jours et aucun zombies n’étaient entrés chez moi ! Au bout de ces huit jours de solitudes, une escadrille de l’armée est venue me récupérer, mais ils se sont fait bouffer sur le chemin du camp de survie où ils voulaient m’emmener, alors que moi, je m’était cachés dans une poubelle. Elle m’a sauvée la vie... cette poubelle... Nous reprîmes la route, sans plus nous adresser la parole, dans cette étendue sèche qu’était devenue le monde, lui qui auparavant avait été si luxuriant. Le néant a enseveli la vie, la chasse à l’homme avait débuté depuis déjà trop longtemps. Nous avancions sans trop savoir pourquoi, sans trop savoir vers où, mais une chose était sûr, notre cause est juste, et nous n'avancions pas tout seul... |
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