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Niv. expérience : 1
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J’aimais Zora. Chaque pulsation de mon coeur lui était destinée, chaque respiration était pour elle, chaque effort pour son confort. J’aimais Zora. Et pourtant, je ne la connaissais à peine, je savais quoi d’elle à pars son nom ? Je n’en savais rien, mais j’avais été aspiré par son regard captivant. J’aimais Zora... Tous nous étions levé. Zora me tenait par le bras avec fermeté. Les deux hommes qui l‘accompagnaient se présentèrent. L’un d’eux, le plus jeune, se présenta. -Je m’appelle Demoniak, mais n’hésitez pas à m'appeler Dem. Je vous préviens juste, le soir, je suis plus vraiment moi même à cause de quelques tendances somnambules donc ne dormez que sur une oreille ! -Mais ne vous inquiétez pas, il ne ferait pas de mal à une mouche, nous dit l’autre, le sourire aux lèvres. Il était plus vieux et plus grand que Dem, mais ce qui était frappant chez lui, c’est que du haut de ces vingt-cinq ans, nous ne voyons encore qu’un enfant. Une lueur brillait dans ses yeux fins et longs. Zora approcha sa bouche de mon oreille. -On l’appelle Mona. Il n’a jamais réussi à prononcer son nom en entier, le pauvre. Sa famille a pensé qu’il n’y avait plus rien à faire pour lui, alors ils l’ont mis en internat spécialisé pour enfant défaillant et très sécurisé à l’âge de treize ans. Ses parents, il ne les a jamais revus, mais il sait à peine qu’ils ont existé. Dans son école, il avait rencontré un grand voleur célèbre à l’époque alors qu’il se baladait seul dans une rue après une petite fugue. Celui-ci l’a pris sous son aile et a voulut l’aider. Il lui a appris toute ces techniques de combat secrètes, toute sa philosophie, et lui a même donné ses armes à la fin de son enseignement. Le voleur est mort deux mois plus tard. Mona est alors entré dans une colère noire et a fugué de l’institut, cette fois-ci, définitivement. On est tombé dessus par hasard pendant qu’il courait bêtement entre les maison en ruines. On l’a récupéré. Nous sommes sa seule famille. Ne le sous-estime jamais... Mona me regarda avec un sourire puéril. Il semblait si innocent. Nous nous présentâmes et Zora ne m’avait toujours pas lâché le bras. J’étais tellement heureux de les avoir rencontrés bien que la situation ne fut pas la plus calme. Chef annonça que nous allions repartir dès le levé du soleil, dans deux heures. Zora et moi en profitâmes pour mieux nous connaître. Nous nous mîmes dans un coin de la salle, et nous assîmes contre le mur. J’écoutais passionnément son histoire. Zora avait vingt-trois ans. Plus jeune que moi, elle n’avait plus de nouvelles de sa famille depuis dix-sept ans. Elle ne voulait même pas savoir ce qui leur était arrivé. Le refuge, elle disait l’avoir fabriqué avec l’aide des deux garçons il y a trois ans. Dem était son petit frère. Elle m’annonça aussi que tous les trois désiraient nous accompagner par la suite. Je lui répondit que c’était bien trop dangereux, mais Zora avait des arguments et m’objecta qu’elle serait plus en sécurité avec nous que seul ici. Elle avait raison. Je ne pouvais la laisser là... Dans à peine dix minutes, nous allions repartir de la maison. Notre destination n’était plus trop loin, environ une centaine de kilomètres à vole d’oiseau. La route allait être longue. Je me demandais bien ce que nous ferons après avoir accompli notre sombre tâche. Le monstre achevé, quelle sera notre aventure. Je crois que, en fin de compte, ce géant, je l’aime bien. Il me fait vivre, parler, découvrir. Sans lui, nous plongeons dans la banalité, la monotonie, mais avec lui, nous découvrons le mouvement, le vrai... Nous avons tous besoin de cette élément surprise pour avancer, pour continuer. Nous avons tous besoin d’un but. Nos onze ombres avançaient vers le levé du soleil entre deux building en ruine,vers leur objectif, vers leur destiné... L’aventure. |
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