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Niv. expérience : 1
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Seuls dans le désert, nous marchions sur les restes de béton couverts de sable. Une marche lente et monotone. Nous avancions comme ces personnes qui ne savent pas où elles vont vraiment quand elles découvrent un nouveau pays. Elles semblent tourner en rond, alors que pourtant leur route est droite. Nous parcourions les sentiers au matin, les chemin à midi et des autoroutes désertes le soir. Le monde avait bien changé. Les plaines arides ensevelissaient la terre, les plus grands des arbres avaient été emportés par la tempête. La terre est une désolation ravagée. La main de Zora avait enlacé la mienne de sa douce étreinte et tous les deux, nous avancions au même rythme. Le désert est beau, ce soir-là et les lumières de la lune se reflétaient dans chaque grain de son sable. Chef nous expliqua que nous allions nous arrêter là pour aujourd’hui. Nous décidâmes de prendre refuge dans un hôtel de luxe à moitié en ruine. On y élimina la résistance cadavérique et on choisit nos chambres. Je n’étais pas très loin de Zora, mais tard dans la nuit, elle vint dans ma chambre. Elle entra dans la salle, et enleva son t-shirt déchiré, son pantalon troué, et se coucha à coté de moi. Je me retournai, la vis, l’embrassai. cette nuit-là, nous l’avons fait. Nos deux corps ont dansé ensemble dans la sombre pièce. Dans la pire des situations où nous aurions pu tomber, au bord du danger absolu, nous avions tous les deux trouvé notre moitié. Enfin ! La nuit fut courte, mais quel bonheur de se réveiller avec la femme qu’on aime à ces cotés. Nous nous levâmes aux alentours des huit heures tardives. Nous nous rhabillâmes puis retournâmes dans nos chambres respectives. Sengriff nous hurla qu’il était l’heure de partir et que nous rejoignons dans le halle d’entrée. J’y allai dès que possible. Arrivé là-bas, tout le monde était déjà là. Nous vérifiâmes nos paquetage une dernière fois et prirent une arme chacun, puis repartirent dehors. Ce soir allait être une nuit sanglante. Nous allions allé dans un quartier très à la mode pour les infectés. Une sort de ‘’refuge commun’’... je regardai en face, quand je vis une silhouette passer entre deux bâtiments, suivie d’une seconde. Je clignai des yeux. Je revis l’ombre passer et s’arrêter en plein milieu de la rue. Elle ne bougeait pas. Une voix qui m’était connue cria : -Me revoilà ! Vous m’avez abandonné pour mes idées ! Vous allez voir ce que vous en tirerez ! Gerik était revenu. Je ne sais pas comment il nous avait retrouvé, mais dans tout les cas, il l’avait fait. Il sortit une large mitraillette de sous son dos. et tira à vue. Le bruit fut assourdissant et je me cachai derrière une baignoire renversée qui avait été jeté sur le trottoir durant une évacuation ratée, sûrement. Les balles ricochèrent contre le métal du vieil objet. Je m’étais mis les mains derrière la tête par réflexe, et criait éperdument pour alerter les autres du retour de Gerik. Je voyais que mes compagnons s’étaient déjà mis à couvert. Zora était cachée derrière un muret de pierre qui ne faisait qu’un petit mètre trente de haut. Je la vis tenter de se déplacer à sa droite, vers moi, puis une vision d'horreur se cola à mon champ de vue. Du sang explosa dans son dos, elle fut projetée en arrière, et son corps couvert d’hémoglobine s’étala contre le sol. Une balle l’avait touchée... Ses yeux étaient clos. Je devais aller l’aider, quel qu’en soit le prix ! Je traversai le champ de balles qui fusaient, et remis son corps inactif à couvert. Je lui chuchotai : -Ne meurs pas, je t’en supplie... Je t’aime trop pour ça... Ses yeux restèrent fermés... |
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