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Niv. expérience : 1
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Zora allait de mieux en mieux chaque heure, elle commençait déjà à pouvoir marcher sur une courte distance. La balle n’avait heureusement touché aucune partie vitale. La plaie n’avait pas encore cicatrisé, mais elle avait une bonne couleur. Mes compétences médicales étaient bien limitées... Nous n’étions plus qu’à dix kilomètres de la fosse où le zombie se terrait. La tension était montée depuis une heure et les paroles se faisaient rarissimes dans les veines de ce silence de marbre, froid et plat. Je demandai une pause, la troisième de la journée. Demo s’approcha de moi. -Hé, j’ai vu quelque chose tomber du toit d’une maison. Faudrait qu’on aille voir ce que c’est peut-être ?... Je laissai Zora allongée sur son brancard, et partis avec Sengriff, Gandalf et Demo voir ce qu’il se planquait pas là-bas. des immeubles en ruines, des morts dans les rues, le chaos troublant était dans son domaine en maître tyrannique. La demeure dont avait parlé Demo était juste en face de nous, large, couleur brique, deux étages de haut. Elle me rappelait mon enfance, mon passé, ma mère... *Floue général*... -Maman ! Maman !... Regardes mon dessin, dit un gosse de six ans à une jeune et belle femme. Je l’ai fait tout seul Maman, oui, comme un grand ! -C’est bien, c’est même très joli ! Ho, qu’est-ce que c’est ? Un camion ? -Mais non, c’est toi et moi, Maman, dit l’enfant un grand sourire aux lèvres. La mère sourit, le bonheur règne en paix et dans l’harmonie, une maison de briques en arrière plan. L’enfant se rassoit à sa table de dessin à l'extérieure et reprend ces cinq feutres de couleurs pour sa prochaine oeuvre. Maman jardine calmement, le soleil fait son chemin doucement. Tout est parfait. Un gentil policier arrive, l’arme au poing. Maman se couche à terre, elle dit au petit. -Ne t’inquiètes pas, Maman va bien, c’est juste un petit contrôle. Vas à l'intérieure pendant que Maman discute d’accord ? Le garçon hoche la tête et retourne dans la maison par la porte de devant. Il grimpe la commode et arrive contre la fenêtre qui à la vue sur le vert jardin. Il voit sa Maman se relever, et les policiers lui mettre une lumière violette dans l’oeil. Il voit sa mère se débattre, crier, supplier, il ne comprend pas... Il sort de la maison en criant : -Maman ! Maman ! Qu’est-ce qu’ils font ?! Arrêtez de lui faire mal ! Maman !... dit l’enfant en pleurant. La mère pleure à son tour, les mains collées contre le dos par le policier puis elle lui dit : -Ne t’inquiètes pas ! Maman va bien, mais si Maman devait partir, suis le monsieur qui te demandera. Maman t’aime fort. Retournes à l'intérieur maintenant... Je t’aime mon coeur... Tu vas être fort... Comme un grand, oui, comme un grand mon coeur... L’enfant retourne d’où il vient, et se remet sur l'escabeau. et voit sa mère à genoux, le policier l’arme vers son front. Il voit le doigt de l’homme pousser la gâchette. Il ferme les yeux, mais il entend tout. La détonation résonne. Le corps tombe. Il pleure. Maman n’est plus là... Je suis alors le monsieur, comme Maman me l’a demandé... Je secouai ma tête et m'essuyai mon visage couvert de larmes acides. Plus je m’approchais, plus l’endroit me semblait familier. Ce n’était pas possible, je ne pouvais pas y croire, je ne voulais pas y croire. Le jardin, les murs, le sang, les fenêtres, la porte... C’était ma maison... |
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