Progression : 0/100
Niv. expérience : 1
Niv. expérience : 1
|
Un tour à gauche, un tour à droite, on passe dans la boucle, puis on y repasse. On prend l’un des bouts et on le fait contourner la boucle pour lui faire faire un tour à droite, puis on le met dans la boucle. Voilà comment Chef m’avait dit de faire pour attacher les mains de Furen au feu de circulation écroulé. Furen me suppliait, mais je n’avais pas le choix, on devait faire gaffe avec lui, il était pas très malin et encore moins chanceux. Comme on approchait du but, on avait décidé que le laisser passer quelques temps loin de nous ne pouvait être qu’une bonne idée. Zora n’arrivait toujours pas à marcher, et Laurent demandait chaque dix minutes ce que l’on allait faire de Furen. Sorgs lui mettait habituellement une claque derrière la tête chaque dix minutes pour le faire taire, justement. Nous allions repartir d’une minute à l’autre et dans moins d’un petit kilomètre de marche, il y allait avoir la plus grosse tache de sang sur terre qui ne s’était jamais faite. Chef avait dans son sac de quoi créer un réel déluge de feu et de pierre. Les zombies étaient regroupé entre deux tours massives ayant résisté à déjà plusieurs batailles, voir même plusieurs guerres. Elles n’allaient malheureusement plus tenir debout longtemps. Chef envisageait que deux groupes aillent poser des explosifs dans les tours en leurs hauteur, un détonateur, et dès que nos deux groupes seront sortis, une beau ‘’Boom’’ viendra éclater dans nos oreilles. On ira alors vérifier les cadavres et avec de la chance, notre mastodonte sera dans le lot, mais rien ne pouvait nous l’affirmer. Le plan était plutôt bien trouvé, mais la seule peur que j’avais était dans les bâtiments. Imaginez qu’un putréfié de la fosse nous sente, le bâtiment où nous nous trouvons se verra envahit en moins de deux. Nous avions créé un produit pour ça, au labo, un truc qui nous donnait une odeur de mort, mais les résultats n’étaient pas toujours concluants... Je ne leur avait pas dit ça... Il vaut mieux des hommes inconscient et en confiant que des conscient et lâche. Nous partions tranquillement vers notre destin, cette chose si infortunée et improbable qu’est le destin. Jamais on ne le vois et pourtant, on le sent. C’est une force, un Grall, un unique but. Accomplir notre destin. Voilà ce que chacun tente de faire. Même si nous ne nous ressemblons pas, même si nous pensons différemment, l’objectif reste le même et seuls ceux qui auront sus sacrifier suffisamment auront la récompense absolue : Un destin matérialisé, un destin achevé... |
0 