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Niv. expérience : 1
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La nuit, c’est une peur qui nous vient dès l’enfance. Noire, vide, infinie. La nuit est un refuge douloureux où l’on ne peut que sombrer. L’homme voit le néant, et se sent attiré par cette simplicité passionnante. Il plonge alors en dehors de la lumière et rejoint ce puits asséché et sans fond. Il s’y sent comme bercé, au début, puis il commence à croire qu’il en a besoin, puis il en devient totalement dépendant, et pour finir, il en a peur. Un coeur sombre vit dans un méfait Trop simple, trop parfait. Aucune nuance, aucune couleur, seulement une longue douleur. Il se pend par les pieds, et se laisse bercer. Il rigole nerveusement, mais le temps le surprend. Le sang rougeâtre coule de ses yeux, larmes rubis qui descendent dans ses cheveux. Il pleure la misère de sa vie Quand il en parle, le monde en rit. Il pleure la misère de ce jour où il plongea son ami dans le four. Et maintenant, le destin l’a rattrapé, les citoyens s’en sont vengé. Pendu par les pieds, il a tout perdu. Il traîne maintenant dans les rues. La foi l’a lâché de bonne heure, et seul, il ne reste que la peur. Le noir est son ami, le noir est sa drogue. et seul dans la nuit, dans les astres sombres il vogue. Darckness m’avait scandé ça alors qu’on se baladait dans les longs couloirs obscurs du sous-sol. Je sentis un interrupteur grâce à ma main qui glissait contre le mur. Je pressai le bouton. Il était encore en fonctionnement. Des néons au plafonds s’allumèrent un par un, et la pièce s’illumina. Corps décomposés, membres arrachés. Un homme s’était même mis sa propre balle dans la tête alors qu’une idée noire avait du lui passer entre les oreilles. Des zombies étaient entassés contre un énième cadavre, et festoyaient de ses organes pourries avec le temps, sans même se rendre compte de notre présence, tant leur extase était appréciable. Nous tournions nos armes en leur direction. Le regard discret de Sorgs me fit comprendre que c’était le moment. Nous tirâmes. Des râles, des pleurs, des morts bel et bien morts. C’était déjà finit. Presque trop simple, pensais-je dans ma tête. Je pris une longue inspiration, et reposai mon arme dans mon dos. Soudain, un immortel se releva du tas et bondit sur moi, je n’avais pas le temps de sortir mon arme à feu, il m’avait déjà mis à terre. Je voyais son regard infecte suer vers le mien, son haleine putride cracher ses postillons belliqueux contre mes lèvres. Il était à deux doigts de me mordre, mais je tenais le coup. Pour encore combien de temps ? Aucun de mes compagnons ne pouvaient tirer, de peur de me toucher. je le retenais de mon avant bras, et put glisser mon autre main dans ma poche. Je pris le couteau fin que Chef m’avait donné alors que nous étions encore au laboratoire, et j’approchai l’arme de l’oeil du mort-vivant. Je tendis le bras d’un coup sec. L’oeil fut transpercé net, mais le cadavre ambulant continuait ses attaques. je pris le couteau des deux mains, et l’enfonçai dans sa poitrine, puis remontai jusqu’au coup. Littéralement coupé en deux, le zombie n’était plus. -Ne nous refais plus ça, s’il te plaît, c’est vraiment pas malin... Me demanda Sengriff Couvert de sang, je me relevai et lui dis : -Ma situation n’était pas trop désirée, entre nous ! Mais j’y veillerai la prochaine fois. Le sang rouge sombre du mort s’était répandu sur mes habits, et quelques lambeaux d’intestins y faisaient office de garniture sur l’assiette meurtrie qu’était mon t-shirt. Nous trouvâmes l'interrupteur dix minutes plus tard, tout était prêt. Destination, l’ascenseur ! |
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