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Niv. expérience : 1
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Lumière bénie, enfin nous te voyons ! Ta douceur nous a prise, et ta couleur nous envahit. Tu nages dans mon esprit comme le signe se pavane dans son lac. Avec toi, l’espoir revient, tu es un prophète, un Dieu. Sous la forme d’électricité, comme de soleil, nous t’aimions tous, et sans toi, nous n’avançons plus. Nous éteignîmes nos lampes torches et remontâmes les escaliers. En haut, les immortels se traînaient par groupe de dix et erraient dans les couloirs sans but réel. -Surtout, pas un geste, ça pourrait les attirer. Nous étions figés là, sans pouvoir marcher, sans pouvoir respirer à plein poumons, à prier pour ne pas se faire entendre. Je ne bougeais plus, je ne faisais qu’attendre. Attendre que les créatures partent, qu’elle meurent avec le temps, je ne savais pas… Je ne savais pas ce que j’attendais Je vis une ombre flasque passer à travers la baie vitrée en face de nous. Et soudainement, une forme se jeta contre la paroi transparente, traversant la vitre dans un éclat quasiment cinématographique ! Une silhouette noire se leva d’entre les débris de verre, et s’avança, tronçonneuse en main vers nous. -Haha ! Me revoilà ! On n’abandonne pas Furen aussi facilement ! Maintenant, vous allez subir ma vengeance ! Haha !... sa tête penchée vers le ciel, il entama un rire interminable et hystérique, mais il ne comprit que trop tard les conséquences de son acte. Les non-morts entendirent le vacarme qu’il avait causé et foncèrent droit sur lui. Nous réagissions, nous étions morts, alors nous ne bougeâmes pas. Le rire de Furen s’étrangla dans sa gorge et prit un nouveau tournant quand il aperçu les hordes arriver. Les infectés à la peau en lambeau avaient trouvé un bon apéritif pour leur sombre repas... Ils lui arrachèrent les tripes, dispersèrent les membres, et nous, nous regardions impuissant la macabre scène. Leur mâchoires s’encastrait dans la chaire avec aisance, et leurs ongles rongés grattaient les os sans rencontrer de problème. J’avais peur pour ma vie, peur pour nos vies, peur de tout. Les zombies s’accumulaient sur la carcasse de Furen dans un silence de mort, et formaient un tas de membres décharnés. La mort détruisait et massacrait. Je ne devais pas pleurer, je ne devais rien faire qui pourrait me faire entendre. Gandalf s’était couvert la bouche de sa main droite et retenait des petits cris apeurés. Je n’en pouvais, je m'apprêtais à vomir, je n’arrivais plus. Me retenir, non, impossible. La bille remonta. Je fermai la bouche. Le liquide me brûla la langue. Je m’étouffais dans mon vomi. je devais cracher. Sengriff me vit me tenir la gorge. Ses yeux sortirent de ses orbites et il voulut s’approcher de moi. Je tendis la main pour l'arrêter. S’il bougeait, les zombies nous entendraient, nous mourrions tous. Je pris mon fusil, et le mis en position de feu, mais ne tirai pas. Les autres m’imitèrent. Je m’étranglais peu à peu, je n’en pouvais plus. Le vomis dégoulinait de mes papilles. Les Morts-vivants partaient. Il n’avaient rien vu. Je priais pour que mes forces me laissent tenir encore quelques secondes. Ils étaient à dix mètres de sortir de notre champ de vision. 5 mètres… 3 mètres… 1 mètre… Je crachais abondamment le liquide verdâtre. Ho mon Dieu... Ils n’étaient pas tous partis. Une dizaines de zombies se retournèrent d’un coup, comme un seul corps. Ils nous virent, et coururent par vingtaine vers nous. Leurs membres gigotaient dans le vent et la plupart avaient perdu l’une de leurs joues, ce qui dévoilait leurs molaires jaunies. Ils courraient vers nous. -FEUUU À VOLONTEEEEEEEEEEE Cria Darckness. Les foudres de Thor semblaient s'abattre sur terre tant les coups de feu furent violents. Le sol sembla trembler sous les détonations. Le sang giclait mais ils continuaient d’avancer. -RECULEZZZZ Ordonnai-je Nous fîmes une dizaines de pas en arrière vers la gauche et nous heurtâmes à un mur de béton. Je devais trouver un plan, je devais le faire vite ! Je tapais ,à l'aveugle, le mur du poing sous la force du désespoir, en même temps que je tirai avec les autres. Je sentis ma main presser un bouton. L'ascenseur ! La cage descendait doucement vers nous. Les zombies approchaient toujours vers nous, encore une bonne cinquantaine arrivait ! -L'ASCENSEUR ARRIVE ! Nous marmonna Sengriff dans un hurlement indéchiffrable. La façade de l’entrée de l'ascenseur annonçait qu’il ne restait plus que dix étages à passer. Nous tirions tous ce que nous pouvions, les membres tombaient, nos bras fatiguaient et nos jambes flanchaient. Pas autant que celles des zombies qui tombaient, je l’avoue, mais bon… Plus de balle. Merde. Voilà la seul chose que je trouvai à dire. Les zombies n’étaient plus qu’à cinq petits mètres. Je pris mon arme par le canon et commençai à faucher les ennemis avec. Laurent me voyait en difficulté, il abattit trois arrivants de mon coté. Darkness hurla : -IL EST TEMPS POUR MOI DE REVOIR TAKKEO !!! YAAAAAHHH !!! Il sortit les deux même poignards que Takkeo avait lors de son dernier affrontement. Il courut dans les hordes, la rage dans les yeux. -NOOOOONNN ! Criai-je, mais ça ne servait à rien, c’était trop tard. Il avait fait son choix. Les portes de l'ascenseurs s’ouvrirent, nous entrâmes. Darckness était déjà envahit, nous ne le voyions déjà plus... Courageux est le guerrier prêt à tout. Long est son combat. Hargneuse est sa quête. Il penche la tête, en attendant la bénédiction, mais rien ne vient à pars la mort. Il cherche une solution là où il n’y en a pas. Il ne trouve rien mais garde espoir pour toujours Ambitieux est le guerrier qui croit encore à l’espoir. Eternelle sont ses difficultés, intouchable est son but, Mais dans le doute il continue quand même. Un jour, il apprend et comprend. Il se jette dans son dernier combat, Rejoint ses amis, non pas en tuant, Mais en se sacrifiant… |
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