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Récit : « Dernier Rempart »

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Chapitre 6 : Réaction
Chapitre 4 : Réaction



‘’Plus de monstre, plus de problème...Plus de monstre, plus de problème...Plus de monstre, plus de problème...’’
Je me répétais inlassablement cette phrase. Comment avais-je pu m’aventurer dans une telle histoire ? Décider soudainement d’aller tuer une créature de vingt mètres de haut et d’une force incommensurable, qu’est-ce qui ne tourne pas rond chez moi ?

C’est dans ces moments qu’on regarde le passé avec envie, et qu’on aborde l’utopie de pouvoir en effacer un bout, mais jamais n’y arrivons, puis on s’enterre sous une montagne de regrets, pour enfin finir par vivre dans le préexistant infini, celui où jamais le présent n’est vécu, où notre situation semble comme bloquée par le mur invisible qu’est l’histoire déjà écrite. Vivre dans un passé manqué, vivre dans la mauvaise époque…

La première fois que je suis tombé dans ce genre de situation, c’était pour une fille... Elle m’en avait fait baver... Et comme si j’avais été un simple d’esprit, à la place de lui en vouloir, j’avais jeté la faute sur moi. C’est sûrement ça, ‘’aimer’’ : préférer souffrir que de voir l’autre dans la douleur.
Ma seconde expérience se trouve il y a une quinzaine de minute de cela : L’échelle grimpée, j’ai vu le monde du dessus, ou enfin, ce qu’il en restait. J’ai vu les ravages que pouvait causer un seul de ces bourreau. Leur crocs à vifs pénétraient la chair sans aucunes difficultés. Prêts à tout, ils attaquaient perpétuellement, et même isolés de leurs congénères pestilentiels.

L’homme se fait souvent l’image d’un enfer sous ses pied et d’un paradis en dessus de tout, mais après de tels visions, je peux vous assurer que l’homme ne peux que se contredire, sans jamais se baser sur des faits existants et factuels, favorisant le fictif, et l’imaginaire, à la réalité la chose en question.

La réaction la plus prenante à l'extérieur, c’est ce calme avant la tempête, comme si le temps s'arrêtait, comme si ‘’être’’ ne renfermait plus aucune utilité, comme si le monde se changeait en un tableau sinistré par l’horreur d’une vie pré-définie qui ne fait qu'aboutir au néant. Et soudainement, tout change, un premier bruit, puis un hurlement, des pas, une course, tout va trop vite, tout se suit, et désormais, bouger ou mourir, telle est la question.
Nous avions marché de longues heures dans cette ville au climat semi-désertique, où les bâtiments, à moitié ensevelit sous le sable monotone et brûlant, sont habités par les seuls êtres vivants que sont les vers rongeurs de cadavres pas tout à fait mort. En chemin, nous avions pillé quelques vielles stations d’essence abandonnées ce qui faisait le plaisir des rongeurs gris aux yeux rouges qui courraient sous nos pieds. Nous y avions trouvé quelques vivres, mais rien de bien appétissant pour nos ventres qui se refermaient sur eux-même avec une lenteur angoissante tant elle était perpétuelle.

Les rues restaient inchangées : Vides, banales, calmes et arides.

Arrivé à un carrefour, Chef nous dit :

-On fait une pause, cinq minutes, puis on repart.

Nous fûmes soulagés. Trop de chaleur. Plus personne n’arrivait à aller de l’avant et chacun regrettait à sa manière l’aire conditionné du labo. nous posâmes nos paquetages au sol, puis nous installâmes.

-Vous vous attendiez à ça, vous ? Demanda Sengriff qui se balançait de gauche à droite sous l'imbattable soleil.

-Je voyais ça plus... Vivant ! Répondit Gandalf.

À cet instant, une ombre passe du coté de la ruelle nord, rapidement, puis une autre à l’est, véloce, fugitive. Deux de ces fantômes marchent vers nous depuis l’avenue nord. La peur nous envahit, mais nous trouvons la force de nous retourner, malheureusement, on peut facilement distinguer une dizaine de ces chimères au sud.

Nous étions encerclés.

Tout en se levant lentement, Chef nous dit :

-Surtout, ne bougez pas. Je vais ouvrir mon sac. prenez une arme chacun, pas plus, pas moins, et faites vos prières...

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