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À la rencontre d'un "pourrisseur" Dimanche 28 novembre 2010 à 14h47
On les appelle *« pourrisseurs », on les haït, on les conspue. Mais qui sont-ils ? Quels desseins nourrissent-ils en réduisant à l’état de ruines les villes hordiennes qui ont le malheur de les accueillir en leur sein ? Pour le savoir, nous sommes allés à leur rencontre. L’un d’eux a accepté de répondre à nos questions. Sans velléité de faire le tour de ce choix de jeu controversé, ou encore d’y porter un jugement, nous avons voulu dresser ici un portrait. Certes grossier, mais qui selon nous, apporte un éclairage nouveau sur les motivations qui animent ces joueurs que nous qualifions comme : «Des pourrisseurs de haute volée»* La rencontre a lieu dans le désert, non loin d’un campement de fortune toutefois bien aménagé. Sous le soleil blafard, une silhouette encapuchonnée retourne les sables du désert. On entrevoit le visage de l’homme, les traits sereins. Au fond de ses yeux brille la flamme d’une volonté d’émancipation assumée. Sans préambule, l’entretien commence… L’Hebdo : Pourquoi avoir choisi ce style de jeu ? Le pourrisseur : C'est simple, je prouve que je peux survivre tout en m'opposant à la communauté. Je ne l'ai jamais aimé. Ainsi, j'ai toujours été marginal. Sans que nous posions de question, il nous déclare : Détruire une ville n'est pas amusant, seul le forum l'est. De ce fait, je trouve la grande majorité des pourrisseurs purement ridicules. Je ne joue pas avec eux, nous ne partageons pas les mêmes buts. Stalkers par exemple, qui joue seulement le bannissement, n'est pas très amusant… L’Hebdo : Quel est le profil du « bon » pourrisseur selon toi ? Le Pourrisseur : Les pourrisseurs que j'aime sont ceux qui ont de la répartie, sont doués pour la provocation, et capables de survivre contre le gré de toute une communauté. La discussion se poursuit dans les ombres qui s’étirent vers l’ouest. Le Pourrisseur : Vous savez, je ne chasse pas spécialement les pictos. Je m'en sers pour inciter les membres de ma ville à me rejoindre dans ma façon de jouer, leur promettant des objets à assembler ou de la décoration. Certains pourrisseurs peuvent aimer les pictos, ce n'est pas un problème, ça peut être un but intéressant. L’Hebdo : tu as un nombre impressionnant de pendaison à ton actif. Penses-tu réussir dans les buts que tu t'es fixé? Le Pourrisseur : Il ne m'est arrivé qu'une seule fois de venir à bout d'une méta coalition seul. Les autres fois je suis pendu. J'essaye dans ce cas de leur nuire un maximum avant d'être mis à mort. L’hebdo : Hordes étant principalement un jeu communautaire, comment les joueurs que tu croises perçoivent ton style de jeu? Le Pourrisseur : Beaucoup ne me comprennent pas. La majorité ne critiquent pas la manière de jouer mais le joueur en lui-même, donc je n'ai pas de réel avis là-dessus. C'est plus à d'autres joueurs qu'il faudrait poser la question. Mais j'ai laissé à certains un très mauvais souvenir. Je me fais régulièrement insulter et agresser par des joueurs dont je ne me souvenais même plus. Cela dit, je n'ai rien contre eux, et je les apprécie tout de même. L’Hebdo : En regardant ton âme, on remarque que tu n'as pas le profil du pourrisseur typique. À te lire, tu t'opposes même à eux en essayant d'aider certaines de tes villes à survivre. N'y a t-il pas là une contradiction avec ta volonté de survivre en marge de la communauté? Le Pourrisseur : Mes commentaires sont parfois ironiques, il ne faut pas trop s'y fier. Je joue un rôle de souverain dans mes villes, en traitant les autres citoyens comme des sujets, qui doivent m'obéir, ou mourir. rires L’Hebdo : Comment réagis-tu aux critiques nombreuses qui entourent le style de jeu que tu as choisi? Le Pourrisseur : J'aime la critique. C'est même un plaisir d'être critiqué, j'ai même parfois tendance à agir pour faire en sorte de l'être. Ces critiques sont souvent non-fondées, alors je le vis très bien. Le disque solaire disparait peu à peu derrière la ligne d’horizon, La pénombre grandissante nous rappelle sombrement les dangers qui rôdent dans l’Outre-monde. Après avoir souhaité bonne chance à notre interviewé, nous prenons congé, le laissant face à son existence et à ses choix… Il ressort de cet entretien le sentiment d'avoir croisé un joueur/pourrisseur atypique. Assez loin du stéréotype que la conscience collective Hordienne se fait de ce genre de joueur et pour cause. Il n'en demeure pas moins qu'il est difficile voir impossible pour la communauté de cautionner ou d'accepter ces choix de jeu et leurs impacts sur la ville. Nous tâcherons ultérieurement de pousser plus avant notre enquête en proposant à nos lecteurs un véritable travail d'investigation...

Dimanche 28 novembre 2010
à 14h47

On les appelle « pourrisseurs », on les haït, on les conspue. Mais qui sont-ils ? Quels desseins nourrissent-ils en réduisant à l’état de ruines les villes hordiennes qui ont le malheur de les accueillir en leur sein ? Pour le savoir, nous sommes allés à leur rencontre.

L’un d’eux a accepté de répondre à nos questions.

Sans velléité de faire le tour de ce choix de jeu controversé, ou encore d’y porter un jugement, nous avons voulu dresser ici un portrait. Certes grossier, mais qui selon nous, apporte un éclairage nouveau sur les motivations qui animent ces joueurs que nous qualifions comme : «Des pourrisseurs de haute volée»

La rencontre a lieu dans le désert, non loin d’un campement de fortune toutefois bien aménagé. Sous le soleil blafard, une silhouette encapuchonnée retourne les sables du désert. On entrevoit le visage de l’homme, les traits sereins. Au fond de ses yeux brille la flamme d’une volonté d’émancipation assumée. Sans préambule, l’entretien commence…

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L’Hebdo : Pourquoi avoir choisi ce style de jeu ?

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Le pourrisseur : C'est simple, je prouve que je peux survivre tout en m'opposant à la communauté. Je ne l'ai jamais aimé. Ainsi, j'ai toujours été marginal.

Sans que nous posions de question, il nous déclare :

Détruire une ville n'est pas amusant, seul le forum l'est. De ce fait, je trouve la grande majorité des pourrisseurs purement ridicules. Je ne joue pas avec eux, nous ne partageons pas les mêmes buts. Stalkers par exemple, qui joue seulement le bannissement, n'est pas très amusant…

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L’Hebdo : Quel est le profil du « bon » pourrisseur selon toi ?

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Le Pourrisseur : Les pourrisseurs que j'aime sont ceux qui ont de la répartie, sont doués pour la provocation, et capables de survivre contre le gré de toute une communauté.

La discussion se poursuit dans les ombres qui s’étirent vers l’ouest.

:fleche:

Le Pourrisseur : Vous savez, je ne chasse pas spécialement les pictos. Je m'en sers pour inciter les membres de ma ville à me rejoindre dans ma façon de jouer, leur promettant des objets à assembler ou de la décoration. Certains pourrisseurs peuvent aimer les pictos, ce n'est pas un problème, ça peut être un but intéressant.

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L’Hebdo : tu as un nombre impressionnant de pendaison à ton actif. Penses-tu réussir dans les buts que tu t'es fixé?

:fleche:

Le Pourrisseur : Il ne m'est arrivé qu'une seule fois de venir à bout d'une méta coalition seul. Les autres fois je suis pendu. J'essaye dans ce cas de leur nuire un maximum avant d'être mis à mort.

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L’hebdo : Hordes étant principalement un jeu communautaire, comment les joueurs que tu croises perçoivent ton style de jeu?

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Le Pourrisseur : Beaucoup ne me comprennent pas. La majorité ne critiquent pas la manière de jouer mais le joueur en lui-même, donc je n'ai pas de réel avis là-dessus. C'est plus à d'autres joueurs qu'il faudrait poser la question. Mais j'ai laissé à certains un très mauvais souvenir. Je me fais régulièrement insulter et agresser par des joueurs dont je ne me souvenais même plus. Cela dit, je n'ai rien contre eux, et je les apprécie tout de même.

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L’Hebdo : En regardant ton âme, on remarque que tu n'as pas le profil du pourrisseur typique. À te lire, tu t'opposes même à eux en essayant d'aider certaines de tes villes à survivre. N'y a t-il pas là une contradiction avec ta volonté de survivre en marge de la communauté?

:fleche:

Le Pourrisseur : Mes commentaires sont parfois ironiques, il ne faut pas trop s'y fier. Je joue un rôle de souverain dans mes villes, en traitant les autres citoyens comme des sujets, qui doivent m'obéir, ou mourir. *rires*

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L’Hebdo : Comment réagis-tu aux critiques nombreuses qui entourent le style de jeu que tu as choisi?

:fleche:

Le Pourrisseur : J'aime la critique. C'est même un plaisir d'être critiqué, j'ai même parfois tendance à agir pour faire en sorte de l'être. Ces critiques sont souvent non-fondées, alors je le vis très bien.

Le disque solaire disparait peu à peu derrière la ligne d’horizon, La pénombre grandissante nous rappelle sombrement les dangers qui rôdent dans l’Outre-monde. Après avoir souhaité bonne chance à notre interviewé, nous prenons congé, le laissant face à son existence et à ses choix…

Il ressort de cet entretien le sentiment d'avoir croisé un joueur/pourrisseur atypique. Assez loin du stéréotype que la conscience collective Hordienne se fait de ce genre de joueur et pour cause. Il n'en demeure pas moins qu'il est difficile voir impossible pour la communauté de cautionner ou d'accepter ces choix de jeu et leurs impacts sur la ville.

Nous tâcherons ultérieurement de pousser plus avant notre enquête en proposant à nos lecteurs un véritable travail d'investigation...

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