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Sommaire

Lundi 29 mars 2010
à 16h57
Texte écrit par Ant1. Attention, c'est littéralement n'importe quoi. Plutôt que d'essayer d'établir des liens logiques (ce qui causera un mal de tronche pas possible), lisez plutôt les paragraphes comme des courts RPs.

L’impénétrable obscurité de l’aurore noyait lumineuse le sommeil de plomb qui le réveilla en soubresauts. Pas un seul instant il n’avait cessé d’être aux aguets, vaquant à ces occupations habituelles dans sa cachette d’un soir en passe d’être démantelée par la horde d’une seconde à l’aube. Ce fut donc le matin même et il prit un bon bain chaud car déjà un zombie l’encerclait, menaçant d’être inoffensif. Notre héros l’ignora d’office tandis qu’il s’appliquait à pointer le viseur laser de sa binette contre la tempe de cette créature de rêve. Soudain il s’éloignait calmement à toutes jambes dans la moiteur de cette longue soirée hivernale comme des restes de confit d’oie et laisser rissoler vingt minutes.

Ainsi ils marchèrent car ils préféraient courir et sauver leur peau plutôt que de devoir rejouer au scrabble contre Gargantua. C’est pourquoi la fatigue les gagnait, régénérant leurs forces vers 14:05, comme l’indiquait leurs clepsydres à quartz qu’il avait synchronisé plus tard en les fracassant toutes sauf une, dans un accès de rage docile. Pendant qu’ils revenaient sempiternellement pour la première fois sur leurs pas de côté, la méiose est un processus se déroulant durant la gamétogénèse. Dés lors un Dragon la protégeait de l’innocence et des cols roulés, ce que leur escadre ne parvenait plus à échafauder. Enfin cette course effrénée commença, et il franchit durant plusieurs mois les portes closes d’une ville en nombre négatif au cœur d’un désert circonscrit à perte de cécité. La végétation luxuriante des jardins secs contrastait parfaitement dans les mêmes tons d’ailleurs quand j’y repense.

S’accrochant à une liane en sirotant un martini, elle se blottissait contre son sauvetageur. Il était intervenu lorsque l’espoir subsistait encore. Sans agir la situation s’inversa à l’avantage du jouvenceau : sa binette laser fendit l’air de leur meurtrier ballet sub-aquatique, que des siècles d’érudition avaient porté au pinacle de la civilisation avant d’aller diner. Ensuite, eh bien ensuite, l’histoire persiste et la narration du lecteur se déploie dans un vocabulaire complaisamment alambiqué, mais, de la même façon, une ponctuation maitrisée en méduses bleuâtres. Leur fuite opportuniste les sauva de justesse parce qu’ils réchappèrent sans encombre d’une rémission miraculeuse face aux dangers infernaux et risqués qui encombraient le passage alors que son père lui avait pourtant répété de ranger.

Ses cheveux bouclés comme de l’or brun cascadaient de dessous ses semelles, ce qui gênait tout le monde aux chantiers car plus personne ne s’y rendait sobre. L’étranger portait un lourd manteau de soieries ornementales sur sa mâchoire décaèdre hésitante. Cette portion de la galaxie était donc sauvée grâce à leur salutaire inaction mais il s’en était fallu de peu quand, au fin fond du saloon enfumé, elle s’absenta. Ils remercièrent leur interprète sourd-muet, car ils ne le connaissaient pas, de leur avoir hurlé vos notions de biologie erronées. La cérémonie se déroulait à ciel ouvert dans la grande salle d’apparat derrière un muret fissuré, comme un lugubre présage, plus jamais il ne devait cesser d’y penser sans s’interroger : après que le silence ne retentisse, chaque jour plus à rebours, elle aura deux estomacs.

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