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Ils étaient en pleine action, lorsqu'un crissement de pneus retentit dans la rue. Le vrombissement sourd et puissant du moteur, typique des grosses cylindrées, ne laissait planer aucun doutes sur identité du conducteur. - Merde! S'écria Johan, Thomas! -Vite! Cache-toi! - Mais où? Il n'y a pas de place ici! - Dépêches-toi! Il va te tuer si il te trouves! -La chambre... Trop risquée! Hum... grimpe sur l'escabeau, va dans le grenier... La trappe du grenier se referma au moment où la porte d'entrée s'ouvrir avec fracas. - SALOPE! MONTRES-TOI! SALE PUTE!!! JE SAIS QUE TU ME TROMPES!!! La voix, menaçante et pleine de rage n'augurait rien de bon. Johan, essaya de s'enfoncer davantage dans l'obscurité du grenier, ne pouvant justifier ni sa présence dans le grenier, ni sa nudité si Thomas le découvrait... Mes fringues, mes chaussures... pourvu qu'elle arrive à les planquer... suppliait muettement Johan. Il entendit la porte de la salle de bain s'ouvrir, puis des pas rapides et légers dans l'escalier. Jamais il n'avait sentit un stress aussi intense. Il guettait le moindre bruits, et le moindre éclat de voix lui nouait l'estomac. - TE VOILA SALOPE! JE SAIS TOUT! - Mais... je prenais une douche.. MAIS TU ES FOU!!! ATTENDS!!! NON!! ARRETES!!! NE FAIS PAS CA!!! JE PEUX T'EXPLIQUER... Une détonation retentit, Johan sentit sa vessie se vider. Le fait d'être nue lui apportait au moins la consolation de ne pas avoir à changer de sous vêtements. Erika hurlait, et pleurait. - POURQUOI? POURQUOI? Tu es fou... - Je lis tes e-mail depuis 3 semaines, en plus de me prendre pour un con, tu me fais cocu dans ma maison... Une autre détonation, les cries et les pleurs laissèrent leurs place à un long râle d'agonie. |