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Niv. expérience : 1
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La puanteur le frappa tel le poing d'un boxeur, et lui arracha un haut-les-coeurs. Une insupportable odeur évoquant la merde et le vomi... Il s'arrêta dans le coude qui marquait le tiers inférieur des escaliers. Allez Joe, tu ne vas pas te laisser arrêter par une putain d'odeur! Si l'autre folle te choppe, t'es mal, lui répétait sa conscience. Descend les dernières marches, et ensuite tu fonces vers la sortie! Il devait tourner à gauche, passer devant le sofa pour rejoindre la porte du couloir menant au garage, au bureau, et bien sur à la porte d'entrée. A droite, entre les deux bibliothèques se trouvait la salle à manger, et à sa suite, la cuisine . Rien ne l'avait encore préparé à la scène qu'il avait sous les yeux. Le sofa était renversé, couvert de sang. Et sur le seuil de la porte du couloir, un corps. Celui de Thomas, baignant dans son sang. Une grosse partie de la gorge avait été arrachée, son ventre ouvert. Ses intestins étaient répandus sur le sol et se vidaient . Une dizaine de mouches virevoltaient et se posaient au grès de leurs fantaisies. A coté du sofa, réduit en lambeaux, le peignoir que portait Erika, ainsi qu'un fusil de chasse. L'esprit de Johan était saturé par les évènements qu'il venait de vivre. Tout ce sang, les blessures mortelles d'Erika qui ne semblaient pas l'affecter... Sans oublier Thomas, dont les bras battaient frénétiquement le sol en soulevant des gerbes de sang. Ce n'était pas possible, ils devraient être morts, et pourtant, ils ne l'étaient pas. Tant de questions sans réponses: Pourquoi Erika, sa maitresse depuis plus de 3 mois essayait de le tuer? Comment cela ce faisait-il que malgré ses blessures, elle n'avait ressentit aucune douleur et continuait sans cesse à se relever? Ce n'était pas possible, ce genre de choses n'arrivaient que dans les films d'horreur! Une simple et unique réponse s'imposa : Zombies... |
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