Progression : 0/100
Niv. expérience : 1
Niv. expérience : 1
|
Les autres me regardaient, ils attendaient, eux s'étaient décidés depuis maintenant une bonne minute, mais ils ne savaient pas ce que je ressentais, un choix terrible se dressa devant moi, mon père était vivant, quelque part, prendrais-je le risque de le chercher en restant ici tout en mettant ma vie en danger. Ou bien, il me restait l'option de débuter une nouvelle vie à Londres, mais en y vivant avec le sentiment de l'avoir abandonné, lui qui fut, qui est tout pour moi, il ne m'aurais pas abandonné si il aurait été dans ma situation. Oui, il ne m'aurait pas abandonné... Mes doigts appuyaient sur les touches du Datapad presque instinctivement : A-N-D-R-E-W-S-,-A-R-S-E-N-E. J'appuyais ensuite sur la touche de validation et voilà mon nom inscrit au-dessus de celui de mon père. Au diable la vie paisible mais coupable que j'aurais pu mener à Londres, j'avais là l'occasion de retrouver mon père et ça valait bien plus pour moi qu'un trois pièces dans la périphérie de Londres. Le coloner Miller s'approcha de moi et me demanda si j'avais terminé. Je lui rendit le Datapad et lui dit que j'avais accepté d'aider les forces militaires dans ce sauvetage. Le colonel nous escorta ensuite dans l'armurerie du navire. On croisait des marins qui nettoyaient les couloirs sans dire un mot, si ce n'est qu'ils se mettaient au garde-à-vous lorsque le Colonel passait et les salua. On descendait vraiment dans les cales du navire avec tous ces escaliers qui n'en finissaient pas. Le colonel ouvra la porte de l'armurerie où il était apparemment interdit d'entrer sans autorisation comme le stipulait une petite affichette rouge. Des caisses s'empilaient à l'intérieur, certaines avec le sigle de danger bactériologique. Visiblement, on cachait des choses aux visiteurs que nous étions. J'hésitais à me renseigner à propos de ces caisses, le regard de Marcus m'invita à laisser tomber. Puis le Colonel s'adressa à nous : (citation) - Je vois que vous êtes assez nombreux pour former votre propre équipe et comme vous vous connaissez bien, il n'y a pas de raison de vous séparer. Nous avons là quelques merveilles technologiques qui étaient d'abord destinées à être utilisées lors d'un conflit armé et qui ont atterrit dans nos cales parce que notre "ennemi" en valait la peine. L'officier nous présenta l'un de ses bijoux. (citation) - Fusil KLM-Z-18 ou communément appelé "Zombie Sweeper" par nos soldats. Il possède trois modes de tir que vous connaissez, coup-par-coup, tir rapide et rafales. Vision infrarouge intégrée. Il est possible de monter un viseur électronique sur l'arme si vous voulez plus de précision. Le petit bonus se trouve sous le canon principal, un petit magasin pouvant accueillir jusqu'à cinq grenades comme celles-ci. Le Colonel se tourna vers les rayons de stockage où diverses sortes de grenades y étaient posées. (citation) - Grenade Thermiques à Fragmentation, ces grenades n'exploseront qu'en présence d'une source de chaleur vivante, un signal sonore accompagne cette présence et la grenade explose instantanément, c'est plutôt utile dans des endroits étroits et incertains, il faut tout de même veiller à ce qu'aucun camarade ne soit dans la zone de tir. Si il n'y a pas d'ennemis dans le coin, il est possible de désactiver la grenade ou de la réactiver via le bouton "on-off' situé sur le côté de l'arme, là, vous voyez ? L'arme envoie un signal à la grenade selon la position de ce bouton. On répondait tous oui. (citation) - Bien, voilà deux autres sortes de grenades qui ne peuvent être lancé qu'à la main, la bleue que vous voyez ici est une grenade à ultrason, toujours pratique lorsque vous êtes encerclé, cette grenade à la particularité d'envoyer des sons sans aucun effet sur vous mais affreusement douloureux pour nos amis zombies. Les scientifiques nous ont pondu cela après avoir mené des tests sur des zombies capturés, et ne me demandait pas comment ils en ont capturé, je n'en sais rien. Enfin, la jaune est une grenade à fragmentation traditionnelle à goupille mais qui fait bien moins de dégâts que les Thermiques. Le Colonel sortit une mallette grisâtre d'une sorte de congélateur. Il l'ouvrit et nous montra des petites capsules contenant un liquide bleu. (citation) - Ce que vous voyez est un antidote très performant capable de stopper le développement du virus dans votre corps. Au début, les scientifiques pensait que cet antidote agissait de manière permanente mais ils ont rapidement vu qu'il cessait sa protection après 48 heures. Donc avalez ces capsules un peu plus tard, avant de participer à des missions dangereuse par exemple. Gérez vos stocks avec intelligence, ces capsules coutent très cher. Cette mallette est à vous. Le sergent la prit et salua Miller. - Votre hélico part dans quinze minutes, faites rapidement vos provisions, bonne chance. Le Colonel sortit de l'armurerie mais ordonna tout de même à deux marins de surveiller ce que nous faisions. Il était clair qu'il y avait des choses à ne pas toucher ici... |
0 