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Récit : « New-York 2017 [Saison 2] »

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Chapitre 4 : Le retour
Nous avions quitté Manhattan vers 18 heures, les routes étaient détrempées, mes chaussures contenaient de l'eau, affreusement désagréable pour marcher. Le temps était encore nuageux, mais des éclaircies partielles nous évitaient de rencontrer d'autres zombies.
J'étais vraiment fatigué, comme tous les autres me disais-je. Toujours aucune trace de mon père, peut-être le verrais-je à Montauk, ou peut-être jamais, des soldats étaient tombés durant cette première journée de "sauvetage". Néanmoins je gardais espoir.

On longeait la baie par une route que nous connaissions par coeur, moi et mes amis, les autres soldats se plaignaient de ne pas savoir où nous allions, moi je le savais très bien, un endroit sûr, parfait pour la survie, le Fort Hamiliton...

" (citation)
- Faites attention où vous mettez les pieds, le terrain est un peu labouré. Disait le Sergent à propos du Spot de golf. Ce soir, nous dormons dans le bâtiment là-bas, au fond du spot, histoire d'être en pleine forme demain, Montauk est environ à 70 kilomètres d'ici, si nous marchons vite et bien, sans rencontrer de soucis, on y sera peut-être dans la soirée.
- Sergent, je doute que nous y arriverons à pieds, on devrait plutôt employer un moyen de transport, je sais pas moi... Un bus ?
- Moui, on peut envisager cette solution, on doit être à Montauk demain !
- Et ton bus, tu compte le trouver où ?
- On peut essayer d'en trouver un sur les routes ou alors, on cherche une compagnie spécialisée, on leur emprunte les clés et c'est bon.
- Sur les routes, à part à Manhattan, ça risque d'être compliqué d'en trouver et il nous est impossible de retourner en centre-ville.
- Les bus scolaires sont garés quelque part, c'est le seul moyen.
- Je regarderais dans mon bouquin, en attendant, on s'installe tranquillement et on se concentre sur ce soir. Ah oui au fait, Soldat ? Le bombardement est prévue à quelle demain ?
- Vers 9 heures si mes souvenirs sont bons.
- Bien, nous partirons à 7 heures tapantes dans ce cas..."


Se retrouver au Fort était en soi une chose plutôt réconfortante, mais cela me donnait tout de même l'horrible impression de revenir à la case départ. Nous avions mis un point d'honneur à quitter cet endroit après tant de temps à s'y être terré. Et voilà que nous y revenions, les circonstances nous y obligeaient certes, mais pour moi c'était vraiment un coup au moral.
Nous arrivions à la barricade, le Sergent nous demanda de vérifier chaque pièces du complexe, il redoutait que le Fort était squatté par nos amis putréfiés et il avait raison de prendre ces précautions.
Dans les "chambres", il n'y avait rien de significatifs, si ce n'est nos matelas posés à même le sol. En arrivant à la porte de la réserve, le cadenas était ouvert, j'étais seul et j'hésitais à appeler les autres. Peut-être que nous avions oublié de fermer avant de partir ? J'ouvrais la porte, rien d'anormal, les cartons étaient bien empilés. Je continuais d'inspecter quand quelque chose tomba au sol, ce bruit m'horrifia dans un premier temps puis, après avoir retrouvé un rythme cardiaque correct, je me dirigeais vers où le son provenait.
Une boîte de haricots, je la ramassais et en me relevant, quelqu'un surgit de l'ombre et me bouscula, je n'eut le temps seulement de distinguer un homme cagoulé, il entreprit la fuite.
Désirant savoir l'identité de cette personne je me mettais à sortir de la réserve puis après l'avoir aperçu qui se dirigeait dans le contrebas, surement pour rejoindre la route, je me débarrassais de mes armes les plus lourdes en ne gardant que le Beretta, et je commençais à courir, ce qui n'était pas évident avec des vêtements mouillés. Ne pouvant le rattraper, je me résolu à tirer à côté de lui, la balle s'échoua sur le bitume, l'inconnu stoppa net en levant les mains. Mon pistolet toujours braqué sur lui, je m'approchais silencieusement, l'homme se tourna et d'un mouvement vif m'attrapa le bras, ce qui me fis appuyer sur la détente, il s'écroula au sol en se tenant la cuisse, heureusement pour lui, il n'était que légèrement blessé. Il me regardait en serrant les dents. je voulais voir son visage. Il se laissa faire, sa blessure le lui obligea. Un visage familier.

(citation)
" - Mills ?!
Il sourit.
- Au moins, tu me reconnais. Tu comptes faire quoi ? Appeler les autres ? Je ne bougerais pas d'ici. Pas envie et je ne peux pas surtout... Quoi ? Qu'est-ce qu'il y a ? Ah je comprends... Tu me prenais pour mort... Tu pensais que le bon vieux Mills pouvait pas s'en sortir seul ? Et bien, vous vous êtes bien trompés, tous autant que vous êtes, il ne suffisait pas d'être avec vous pour survivre, d'obéir sans broncher. Je m'en suis sorti. Je me suis caché et quelquefois je retournais au Fort pour me réapprovisionner, vous n'y avez vu que du feu, j'avais réussi à mettre la main sur un double de la clé du cadenas, le Sergent en gardait une dans son bureau.
- Où t'es tu caché ? Lui demandai-je.
Il ne répondit rien. Tout d'abord, je vis une petite barque à moteur amarrée à un ponton, j'en déduisai que c'était celle de Mills. Puis en levant la tête, je voyais l'île ou se dressait la statue de la liberté. Je ne pouvais pas le croire, Mills s'était réfugié dans l'endroit qui était certainement le plus sûr dans tout New-York, inaccessible pour les zombies.
- La... la Statue de la liberté ?
- Tout à fait, c'est un endroit très paisible et on a la vue sur l'océan, bon il est vrai qu'il y fait un peu frais le soir. Il ne cessait de sourire. Tu sais... Je me suis beaucoup inquiété tout à l'heure, plus personne au Fort, j'en avais déduis que vous aviez finalement été récupérés par l'armée. Moi aussi, j'ai vu les dizaines d'hélicos s'affairant sur Manhattan, les navires de guerre au loin. Tout ce bordel pour sauver une dizaine de pauvres types sur plus de 8 millions d'habitants. J'hésitais à m'approcher d'un de ces navires, ils m'auraient sauver, peut-être. Mais vous êtes revenus, et je ne comprends toujours pas.
- On avait le choix entre partir à Londres et les aider.
- Et vous avez choisi le seconde option ?
- Oui...
- Vous resterez vraiment des imbéciles. Dit-il en essayant de se lever. Laisses-moi partir, vous n'avez pas besoin de moi de toute façon. Et puis... Je ne suis encore jamais allé en Angleterre.



Je ne dis rien, je rangeais mon arme, il essayait tant bien que mal à rejoindre sa barque. Je commençais à monter en direction du Fort et puis je voyais le bateau qui s'éloignait en direction des navires. Mills avait pris sa décision et même après avoir éprouvé tant de haine à son égard, j'admettais qu'il s'était montré finalement plus malin que nous..

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