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Récit : « Un Compendium Dithyrambique »

SommaireChapitre 1Chapitre 2Chapitre 3Chapitre 4Chapitre 5Chapitre 6

Chapitre 7Chapitre 8Chapitre 9Chapitre 10Chapitre 11Chapitre 12Chapitre 13

Chapitre 14Chapitre 15Chapitre 16

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Chapitre 1 : Le commencement du Compendium, un.
Pourquoi cette musique .. Mad World .. de Gary Jules ..
Non .. vraiment, pourquoi ?
Le destin a un drôle d'humour ..
Le mistral, qui m’ébouriffe, ne chasse en rien mes pensées, dommage.

Je me retourne et fixe ces foutus cadavres ambulants .. merde.. very very mad world .. heureusement que mon baladeur et sa musique m'empêche de les entendre .. quoi que .. c'est peut être pas une bonne idée.
J'enlève d'un geste mécanique mon mp3 et continue à reculer tout en les regardant, ils sont cinq, disséminés sur la largeur de la route, trois hommes et deux femmes, enfin ce qu'ils en restent tout du moins.

J'entends du bruit dans mon dos et remarque un homme de couleur, noir pour être exact, venant de ma droite, qui fuit une menace que je ne vois pas, il suit la route qui coupe celui que j'emprunte.

Bordel .. c'est quoi ça ?
J'ai vu une chose à haute vélocité le courser .. attends .. c'est pas censé être lent et stupide un zombie ?

C'est déjà assez la merde comme ça sans qu'on en rajoute, je virevolte et observe la troupe qui se traîne lentement mais sûrement jusqu'à moi.
Je vois .. ils ont l'air d'avoir différents genredans leur .. truc là .. peut être en rapport avec leur physique, leur habitude ou même leur caractère .. pourquoi je pense à ça, moi ?

J'arrive au croisement formant une croix et je tourne la tête, juste à temps pour recevoir un lambeau de chair sur le nez .. magnifique, vraiment merci, l'autre sprinter à l'air de s'éclater avec la dépouille.

Je demande pas mon reste, autant les autres lambins, c'est pas difficile à fuir autant l'autre fauve, j'ai pas envie de m'y coltiner .. surtout que j'ai rien pour me protéger si ce n'est ma verge et mon couteau .. un fallkniven P … ça convient quand l'adversaire est un bout de saucisson ou du pain récalcitrant mais ça vaudra pas un bon couteau de chasse.

Dire que ma journée avait été convenable, que j'avais enfin trouvé un boulot, histoire d'en finir avec ses études qui n'en finissent plus, rébarbatives au possible.

Merde, ressaisis toi couillon.. t'es pas dans le centre ville mais ça y ressemble.
Mes pieds s'agitent et s'occupent de leur affaire dans leur coin, droite ou gauche, mon souffle est agité mais pas court, gauche, toujours, dans le doute.

Deux putréfiés, de part et d'autre de la ruelle puante, déjà qu'avant ce bordel, les coursives de cette bourgade fouettaient ..
Ils sont du genre mou mou .. parfait, parce que j'entends l'autre attardé qui me poursuit, sûrement que le black lui a pas plu plus que ça, je fonce en plein milieu et parvient au bout sans anicroche.

Je m'arrête un instant, vérifiant ma droite et ma gauche, reprend mon souffle comme je peux et continue en empruntant celle de droite, parce que mine de rien.. si on prend qu'à gauche, on tourne en rond .. alors c'est bien pour faire un plan mais pour échapper à des foutues mangeurs de carnations humaines, c'est pas la panacée.

Les griffes de l'autre abruti qui grincent contre n'importe quelle surface .. je n'entends que ça.
Je regarde les habitations qui longent cette rue relativement large .. des espèces de logements pour presque riches.

Les cadavres confirment mon hypothèse, la plupart ont la cinquantaine bien passée, on est revenu à un traitement plus brutal de notre population les gens, surtout toi, le gros éventré, t'as pas du comprendre ce qui t'es arrivé ..
Mes pieds me brûlent, foutus pieds plats .. s'y avait que ça .. j'ai des hanches larges en plus, un comble pour un homme assez mince.

Une porte est entrouverte, les cris de l'autre azimuté coureur me foutent la chocotte, j'ai remarqué les traces de liquide cramoisi mais d'après le propriétaire, qui est sur la devanture, son état n'aidant pas, c'est pas lui qui viendra se plaindre au commissariat.
Je ne réfléchis pas aux conséquences et franchis le pas de la porte...

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