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Récit : « La lueur perdue de la ville »

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Chapitre 3 : - Chapitre 2 -
La mort de Josh, même insupportable, ne devait pas m'empêcher de continuer ma route.
Mes réserves étaient déjà épuisées à moitié, et cela faisait cinq jours que je n'avais pas dormi... Les zombies ne dorment jamais.

Au loin je voyais des restes de maisons, enfin une ville ! Enfin de la nourriture et des munitions, mais aussi des zombies.
Je marchai encore une dizaine de minutes avant d'apercevoir le muret en pierre où sur une plaque il était marqué: ''Welcome to Hamilton'' et en dessous, écrit à la bombe rouge:
'' Don't enter or you will die " .
Des survivants. Parfois, contrairement a ce qu'on le pense, les survivants sont plus dangereux que les morts.
Parce qu'ils peuvent voir, parce qu'ils ont des armes et qu'ils savent tirer, et surtout, parce qu'ils ont peur, ils ont peur des sauvages qui ont réussi à tenir hors de toute civilisation. C'est vrais que la plupart des gens ayant survécu sans l'aide d'une ville, étaient souvent des parias, des couillons sans coeur qui n'hésite pas à violer les femmes et à bouffer du Murtuus à midi.
Mais je ne reculerais devant rien, je n'avais qu'un objectif: la Californie.
C'était la ville la plus porche d'Hawaï et de ses îles quasi désertes. Je prendrais un bateau, et je me cacherais là-bas le temps qu'il faudra, et si je devais traverser Hamilton, je traverserais Hamilton et ses réfugiés!
Je me dirigeai d'un pas décider vers les semblants de murailles.
Je n'avais parcouru que vingt mètres quand une balle frôlait le bras.

- Vous savez pas lire ! Aboya une voix dans un haut-parleur, vous avez dix minutes pour faire demi-tour ou vous serez fusiller l'sauvage!
- Eh merde, soupirais-je, écouter, je suis seule.
- Et alors, si vous êtes infectée, on mourra tous que vous soyez vingt ou seule.
- Écoutez, vous m'ouvrez et je vous promets de traverser votre ville sans m'arrêtez.
Silence.
- Et qu'es que ça change que vous vous arrêtez ou non sauvage ?
C'était une autre voix, posée, forte surement le chef du village.
En vérité, rien. Mais les " villageois ", comme j'aime les appeler, n'ont aucun contact de l'extérieur. Je pourrais leur dirent de but en blanc que l'épidémie s'était envolée, qu'ils m'auraient cru à moitié.
- Le virus se transmet par le toucher, si je traverse votre ville rapidement et sans pose je ne vous contaminerais pas.
Et voilà un mensonge de plus qui traverse mes lèvres.
Nouveau silence, plus long celui-ci.
- On... On vous croit, mais on n'ouvre pas les portes.
- Quoi ? Pourquoi ! m'indignais-je
- On a besoin d'aide. Vous nous aider et nous on vous laisse passer.
Tss.
- Quoi comme problème ?
- Deux de notre village sont partis hier, on a fermé les portes à minuit comme d'habitude, ils le savaient...
- Vous voulez que j'aie les cherchés, le coupais-je.
- Oui, on a besoin d'un sauvage qui connaisse le no man's land.
- Ok, je vais le faire, mais vous n'oubliez pas votre par de marcher.
- Oui, oui. Dit-il précipitamment, dépêchez-vous sauvage les portes fermeront automatiquement à minuit!
- Ils sont partis par où vos gens ?
- Au Sud, il y avait là-bas une épicerie avant - il soupir - toute cette merde. ils sont allés chercher à manger.
- Et s'ils sont infecté .
- Vous êtes un sauvage, vous savez quoi faire!

Je pars au Sud sans demander mon reste. En cours de route je rencontre 5 zombies. Je leur explose la tête, les uns après les autres avec mon SPAS 12, des bouts de cervelles tâchent mon t-shirt bleu.
Je marche, je marche et je marche encore sans rien trouver. Je me dis finalement que ce connard m'a menti.
J'enrage, me faire avoir par des villageois, franchement, espèce de...
- À l'aide !
Des grognements et des cris gutturaux, significatif des morts se firent entendre.
Le soleil était déjà très bas dans le ciel, et il ferait nuit dans quelques minutes. Plus il fait nuit plus les zombies sont énergiques et dangereux.
Je sors mon Dragunov avec vision nocturne et cours vers la dune la plus haute du petit village.
Je vois un homme. Derrière lui un autre, il a peur, il tremble. Et devant eux, une vingtaine de morts, tous hurlants de faim, et la seule chose qui les empêchaient d'attaquer c'était la torche que brandissait le premier vivant.
Je me couchai dans le sable et stabilisa mon arme.
Un tir, deux morts tombent. Cinq tournent leurs têtes sans nez ou sans oreilles dans ma direction.

- Damned !
Le coup de feu avait fait sursauter le survivant qui avait donc lâché sa torche.
Je tire vite avec moins de précision. J'abats un zombie en trois tires, je nique vraiment mes stats. Ne pas toucher les survivants! Dix mort au tapis
J'avais toute l'attention des Mortuus désormais.
- Courez vous cacher ! Beuglais-je
Rien à faire, ces débiles ne bougeraient pas d'un pouce. Je me suis demandé comment ils ont faite pour survire pendant un jour dans le no man's land.
Je changeai d'arme quand les trois premiers zombies arrivèrent à quinze mètres de moi, je passai au Skorpion.
Je vidais deux chargeurs et demie pour en finir, à bout de souffle, avec ces bâtards de zombies.

- Merde, vous venez maintenant !
Le premier, le plus jeune, repris sa torche - éteinte- machinalement comme un robot, l'autre se tenait la jambe et avança vers moi en boitillant.
- Alan Market ! Dit-il en tendant sa main.
Un maigre sourire retroussa mes lèvres, sur ce geste d'antan. Je la pris quand même par réflexe... Par humanité.
Alan avait des cheveux roux et une barbe d'une semaine, ces yeux vert me détaillaient s'arrêtant sur mes habits débraillés
- Railley Devant.
- Vous êtes Française . Demanda l'autre tenant toujours sa torche.
Je fronçai subrepticement le nez.
- Suisse. Mais ça fait huit ans que je vis au Texas.
- Enchantée, me dit-il en français, je m'appelle Philippe Décours. Français.
Je lui adressai un sourire de courtoisie, avant de ranger mon arme.
Philipe était jeune, dix-huit au maximum, c'est yeux gris pétillairent d'admiration.
- Vous êtes, je présume, le deux villageois qui se sont perdus dans le no man's land.
- Oui, répondit Alan, merci de nous avoir sauvés.
- 'sen prie, allez, on ne perd pas de temps...
- Attendez, repris Philippe en anglais, les portes fermes à minuit - Alan hocha la tête -, on y arrivera pas.
- Tss. Ou avez-vous dormi la nuit passée ?
- Ici, dit Alan en ouvrant ses bras.
- Ici, reprit le français
- Ici, ce mot sortit de ma bouche amère et fade.

Je remarquai une petite boutique de chaussures encore assez bien entretenue.
- Ok, voilà le plan, prenez toutes les planches que vous trouverez et mettés-les derrières les vitrines. Ensuite on fermera la porte avec le bureau qui se trouve à l'intérieur et il faudra prier pour qu'aucun zombie ne sente l'odeur de la chair fraiche.
- Vous pouvez faire ça ?

Ils hochèrent frénétiquement la tête. Et en trente secondes ils c'était déjà mis au travail.
Le seul hic du tableau: Alan et sa jambe bandée... Vivi hominis allait devenir mortuus.
Encore un souci en plus...
***
On ferma la porte et pendant que Philippe priait je pris Alan à part.
- ça va .
Il grimaça en jetant un furtif coup d'oeil vers sa jambe
- Ou...
- Qu'est que c'est que ça ? Lui demandais-je sans qu'il finisse.
- R... Rien, ne dit-il précipitement en se relevant.
Je le rassis en lui tirant la couture de son pantalons. Je lui tendis une canette de bière. Il la prit et en bue une longue gorgée.
- Expliquez-moi.
-V... Vous me tuerer si je vous raconte tout. Se lamenta-t-il

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