Progression : 0/100
Niv. expérience : 1
Niv. expérience : 1
|
Nous sommes en 2013. Il est 21h48. J'habite à Paris, capitale de France. Au deuxième étage, dans mon luxueux appartement, je lis, confortablement assis sur mon canapé de cuir noir, éclairé seulement par ma petite lampe torche. Soudain, la petite veilleuse que j'avais laissée allumé dans l'entrée clignote, puis s'éteint. Je continue ma lecture, sans me perturber. Après quelques minutes, la lumière revient. J'humidifie mon doigt, tourne la page et finis mon chapitre. Je me lève et pose le livre sur le bout du canapé, puis j'allume la télévision. Je zappe sur la chaîne info. La présentatrice explique qu'ils n'ont pas encore trouvé la raison de la coupure de courant générale mais que les ingénieurs travaillaient dessus. J'éteins. Je me dirige vers la cuisine pour me préparer un petit en-cas, quand j'entends des hurlements au rez-de-chaussée. Je me retourne et, sans réfléchir, ouvre ma porte et sors dans le couloir. Je m'engage dans l'escalier et descend les marches quatre par quatre. Arrivé en bas, je vois une femme, ma voisine de palier, les larmes coulant sur ses joues, se diriger vers moi. Elle se jette dans mes bras sans explication. Pour la rassurer, je caresse machinalement ses cheveux noirs tout en lui tapotant le dos. Elle lève alors son visage vers moi et me dit, la voix entrecoupée de sanglots : -Dehors !... Des zombies... ils saccagent tout ! Je la repousse quelque peu et la regarde dans les yeux. Elle a l'air sincère, mais je ne la crois pas. Tout le monde sait que les zombies n'existent pas. Pour lui montrer qu'elle se trompe, je l'emmène doucement vers l'entrée. Une fois devant la porte, je me fige. Par delà la vitre, se trouvait l'horreur. Dans ma tête, tout prend sa place. La coupure de courant. Je ne sais pas quoi faire. Je verrouille vite la porte et fais la seule chose à faire, je panique. Sans réfléchir, je remonte, ma voisine, Roxane, à mes côtés. Je rentre chez moi et allume à nouveau la télé. Sur toute les chaînes, on voit depuis des hélicoptères, les morts-vivants déferlant dans les rues. Je ne sais pas quoi faire. Je m'appelle Charles, et je vais sûrement mourir. |
0 