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Niv. expérience : 1
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En arrivant au fort, la fatigue avait bel et bien atteint tout le monde. On était trois à porter le restant d'explosifs. Jeff commençait à avoir très froid, le sergent lui donna sa veste. On montait sur la route qui longeait la baie et on vit une espèce de bus, il n'y avait personne à l'intérieur, on ne se cachait pas que c'était des survivants car ce bus ne serait pas arrivé là pas hasard. Le sergent intervint : " - Ils doivent être nombreux, pas forcément armés et ils sont sans doute en train de fouiller le fort. - Un des pneux est crevé sergent. Remarqua Vasquèz. - En tout cas, on ne possède rien qui puisse les aider. Si ce n'est une protection et de la nourriture. - On va aller voir, pas de recours aux armes, on les cherche et on les questionne. " On entrait dans le fort par le Sud, si on serait passés par le Spot, ils seraient sans doute déjà en train de s'enfuir. Le language militaire par les gestes prit le relais, je me contentais de suivre le groupe qui finalement se divisa dans le complexe. On me dit de rester avec Bill et Marcus. On a commencé par inspecter le local de munitions, rien, personne. Puis on entendit courir quelqu'un, à l'extérieur, Bill jeta un oeil par une fenêtre et vit cette personne se réfugier derrière un mur en appelant ses amis qui le rejoignirent. Bill ferma la fenêtre et se tourna vers nous. " - Des femmes...des enfants..." Il aurait préférer la venue d'autres hommes prêts à les aider, à combattre. Il n' y avait qu'un homme, deux, qui paraissaient affaiblis. Bill entra en contact avec le reste de l'équipe par liaison comlink, ils avaient eux aussi trouvé un homme et un enfant, un adolescent plutôt. On sortait du local, Bill s'occupa de vérifier les yeux des survivants comme il l'avait fait avec moi, puis il prit l'un des deux hommes par le bras, sans un mot, les femmes hurlaient, les enfants pleuraient, l'autre homme essaya de retenir Bill, en le menacant même, mon ami fut obligé de lui coller un coup de poing. L'homme que tenait Bill ne dit point un mot, il savait. Marcus et moi, on retenait les survivants qui étaient en larmes, on n'entendit un coup de feu, puis on vit Bill qui sortait de derrière un mur, il jeta son arme et se dirigea vers nous : " - Je suis désolé... Cet homme était infecté, nous avons ordre d'exécuter les porteurs de la maladie. - Assassin !!! Vous avez tué mon frère, bande d'assasins !!! cria l'autre homme. - J'ai fait mon devoir. Maintenant taisez-vous." Le sang froid de Bill me fit frissonner. Le sergent arriva en compagnie du reste de l'équipe et des deux autres survivants. " - Ils sont ok, ces deux-là. Qu'en est-il des autres, Bill ? - Un infecté, les autres sont ok. - Tu as fait le necéssaire ? - Oui, sergent. - Bien, avant que nous faisions les présentations, vous avez deux choix : soit vous restez, soit vous partez, c'est aussi simple que ça, ici nous nous battons, nous ne faisons pas que rester derrière une barricade à entendre que la mort vienne nous prendre, nous pouvons vous offrir une bonne protection, malheuresement la seul chose que nous ne pouvons vous offrir, c'est une station de gonflage. Je sais que vous êtes en état de choc, vous avez sans doute très faim. Mon ami a fait ce qu'il devait faire, il est hors de question de mettre le groupe en danger, vous comprenez ? Le groupe resta silencieux un moment, puis l'homme qui venait d'arriver avec le sergent prit la parole. - Nous venons de Vineland, dans le New Jersey, vous êtes les seuls hommes vivants que nous ayons vu depuis des semaines. On est prêt à rester avec vous, vous aider tant que nous le pouvons. Je m'appelle Taler, puis il montra l'adolescent, et voici mon fils Darwin, mais il préfére qu'on l'appelle Dar. Nous avons rencontré d'autres personnes à Vineland, voici Jessie, Nathaly, les deux petits, Stephen et Nils, et enfin... Jermy ? Où est ton frère ? - Il est mort, ils l'ont tué. Taler baissa la tête et comprit. - Je suis sincerement désolé pour toi... Taler expliqua comment ils étaient venus jusqu'ici, ils avaient trouvé un bus en état de marche, ils l'ont renforcé. En arrivant à Manhattan, ils ont vu le pont de Chinatown voler en éclat. Ils en ont déduit qu'ils trouveraient d'autres survivants, puis ils se sont arrêtés, par la faute d'une crevaison. Taler pensa qu'il était inutile de continuer à voyager maintenant qu'ils avaient trouvé compagnie et protection. Il était l'heure de manger un bout, je n'avais pas très faim, je donnais ma part aux enfants. Taler et Jermy étaient prêts à combattre si il le fallait, le sergent les invita plutôt à se reposer. Il leur indiqua où étaient les chambres, il valait mieux qu'ils y restent tous cette nuit, le sergent ne voulait pas que les enfants voient l'enfer de la nuit. On préparait l'assaut de cette nuit et on allait enfin savoir si ce qu'on avait fait avec les ponts était utile. Togi avait préparé divers pièges avec les explosifs restants, puis le sergent donna les instructions. Cette nuit, j'allais être seul derrière la barricade nord. Mills et Jeff vérifiaient les mitrailleuses qu'ils allaient utilisé ce soir. Je ne vis pas Bill, il devait être posté sur l'aile Ouest avec Wagner, peut-être. Je pensais à la journée de demain, le sergent n'avait rien dit a ce sujet. Il falait d'abord que l'on tienne cette nuit avant de penser à demain se disait-il. Je tenais l'arme, les paupières lourdes, on attendait, un peu plus longtemps que d'habitude. Puis les premiers arrivèrent, rapidement éliminés par Togi. Je n'arrivais plus à tenir, je lachais mon arme, et tombais dans un sommeil profond... |
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