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Récit : « New-York 2017 [Saison 1] »

SommaireChapitre 1Chapitre 2Chapitre 3Chapitre 4Chapitre 5Chapitre 6

Chapitre 7Chapitre 8Chapitre 9Chapitre 10Chapitre 11Chapitre 12Chapitre 13

Chapitre 14Chapitre 15

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Chapitre 15 : Un nouveau départ
Seul...Seul...Je les entends, ils arrivent, ma barricade ne fonctionne plus, je n'ai plus de quoi me défendre....Que vont-ils faire de moi ? Je n'ose pas regarder par la fenêtre, m'apercevoir qu'ils sont encore plus nombreux que je ne le pensais m'effrayerais encore plus...Mais oui ils sont plus nombreux....Je ne tiendrais pas...Aucun espoir...La porte d'entrée vient de céder, ils ne tarderont pas à me trouver...Ils grimpent l'escalier...ça y est, ils tapent à ma porte...Elle vient de lâcher, je le vois, il m'observe, où sont les autres ? Pourquoi est-il seul ?... Il se rapproche de moi...Soudain, je le reconnaissais et ceci me fis reculer de terreur...Un visage familier...Papa ?!... Plus le temps de réfléchir, il se jete sur moi...

Un horrible cauchemar me réveilla, en sursaut, je transpirais, j'entendais mon coeur battre, affreusement rapidement. Me rendormir m'était impossible, je consultais ma montre : 7h35, il était tôt, les autres se reposent encore je pense, je ne sais même pas qui a veillé cette nuit, pour nous avertir, au cas où des zombies avaient décidés de passer une nuit blanche...Quelle horrible vision...Je chassais ceci de mon esprit, je me levais, avec difficulté, j'espérais qu'il restait du jus d'orange ou quelque chose d'autre à boire idéal le matin.

Je me servais un verre d'un bon Tropicano, je parcourais l'intérieur du complexe, je me dirigeais vers le bâtiment de guet, je devais savoir qui veillait, pour prendre le relais, maintenant que j'étais bien réveillé.
" - Ah, bien le bonjour, ptit gars. Me fit Bill. Alors, on a du mal à dormir ?
- J'ai été réveillé brutalement, on va dire.
- Hum. Bon eh bien, rien à signaler depuis maintenant trois bonnes heures, ils sont découragés les pauvres petits putréfiés. On va pas s'en plaindre hein ? Il rit.
- Si tu veux aller te reposer, je peux m'occuper de surveiller le spot à ta place.
- Ah, c'est gentil. Je ne décline pas l'offre. Si il se passe quoi que ce soit, tu as la radio à ta disposition, le sergent ne dort pas sans un récépteur radio à proximité, il répondra à l'appel par comlink.

Le Spot était vraiment dans un sale état, il y avait bien plus de cadavres au sol, avec toutes les horreurs que j'avais vu de près ou de loin, ceci ne m'effraya guère.
Nous étions maintenant en 2018, j'ignorais si cela allait être une bonne année ou une mauvaise, mais l'incertitude d'en voir la fin était bien présente. De toute façon, le temps était compté, on ne tiendrait pas bien longtemps, la nourriture va finir par manquer, tout comme les munitions, voire l'eau. Il nous fallait trouver une solution, et vite.

Le calme régnait sur le Spot, il était dix heures, et toujours personne debout, ceci m'étonna, la nuit a été éprouvante pour tous. J'entendais un bourdonnement sourd, presque inaudible, depuis maintenant quelques minutes, je pensais que c'était mes oreilles qui me jouaient un tour. Je descendais du bâtiment, toujours ce bourdonnement, je passais derrière le fort, par le côté Sud, des arbres cachaient encore ma vue. Je vis d'abord les bâtiments de Manhattan, puis le ciel surplombant l'océan. Rien de spécial, si ce n'est des points noirs aussi bien à la surface de l'eau que dans le ciel. Qu'est que c'était ? Je n'arrivais pas à accepter la réalité, il n'y avait pas trente-six explications, c'était eux, c'était ceux que nous attendions, c'était notre dernier espoir. Nos sauveurs, ils avaient décidés de venir pour la nouvelle année, pour partir d'un bon pied et oublier l'année dernière, année sombre de l'humanité, de l'Amérique. Les points noirs dans le ciel se rapprochaient, je voyais désormais très bien la forme des hélicoptères, des centaines approchaient.

Il fallait les prévenir de notre existence, je me hâtais pour appeler les autres, quitte à les réveiller en sursaut. Le sergent fut le premier debout, il criait pour réveillé les plus endormis. Il demanda à Jeff d'aller chercher les fumigènes dans le local d'armes, il a été décidé qu'ils serviraient uniquement à ce genre de situation, unique. Sur le toit, un épaisse fumée verte décolla dans le ciel, les nombreux hélicoptères affluaient au dessus des grattes-ciel, l'un d'eux devait avoir reçu l'ordre de se diriger vers cette fumée, il se rapprocha du fort, maintenant tout le monde était sur le toit, même les enfants, on faisait des signes avec les bras, personne ne pouvait imaginer la joie que nous ressentions devant un tel spectacle, on était sauvés.

L'hélicoptère se posa, créant des soulèvements d'air, le pilote coupa le moteur, et l'hélice principale commençait à tourner moins vite. Toute une équipe militaire descendais de l'engin, l'un d'eux nous vit, il nous fit un petit coucou de la main, comme pour essayer de nous mettre en confiance. On descendait du toit, et on rencontrait les soldats, apparemment, il s'agissait de SAS anglais, ils retirèrent leur masque.
" - Avant toute chose, nous avons ordre de vérifier chacun de vous, pour voir si il n'y a pas de risque infectieux. Nous dit celui qui devait être le plus haut gradé de l'équipe.
Un soldat s'approcha avec une sorte de détécteur.
- Il suffit de souffler dans ce tube, et l'analyseur nous dira si oui ou non, on devra vous administrer un comprimé si le virus n'est pas encore évolué à un stade critique ou vous éliminer si il n'y a plus rien à faire pour vous sauver.
C'était le genre d'annonce glaciale et stressante. Mais aucun de nous ne portait le virus, ce qui ravit le gradé qui nous donna son nom.
- Je suis le Lieutenant Harti. Je suis bien content de voir que New-York n'ait pas été totalement déserté. Contrairement à ce que vous pouvais penser, je suis le seul de l'équipe à avoir reçu une formation militaire de métier, tout les autres se sont porter volontaires pour participer à la plus grande opération de sauvetage jamais réalisée."
Il y avait même une femme dans l'équipe, et je pensais qu'elle n'était pas la seule à participer à cette opération. Le lieutenant nous invita ensuite à monter dans l'hélicoptère, il avait été décidé que les survivants seraient rapatriés sur un navire de guerre stationné à un kilomètre de la côte New-Yorkaise. Notre sergent lui dit que nous étions armés et que notre groupe possédait des membres étant d'anciens militaires ayant participé à l'évacuation et à la protection des survivants durant les premières heures de l'épidémie. Le lieutenant était ravi d'entendre cela, si nous étions prêts à nous battre, il nous fallait rejoindre ce navire, dans tous les cas, car nous devions tous nous faire recenser sur des listes de survivants.
On prenait nos armes car nous n'étions pas certains de revenir ici. J'avais fait mon sac, je prenais mon petit carnet, et le fusil de mon père caché sous le matelas.
On montait dans l'hélicoptère, l'équipe de SAS resta sur place, elle avait d'autres missions à effectuer.
A vrai dire, il n'y avait pas qu'un seul navire, plusieurs autres étaient stationnés, des portes-avions étaient également amarrés, car un hélicoptère ne pouvait pas effectuer d'énormes trajets.

L'hélicoptère se posa sur la seule plate-forme d'atterissage du bateau, une fois que nous étions descendus, il repartit aussitôt. Un soldat nous accompagna sur le pont.
" - Colonel, voici les premiers survivants trouvés à Brooklyn.
- Merci, soldat, rompez.
Le soldat nous laissa en compagnie des officiers du navire.
- Bonjour à tous, je suis le colonel Miller, je dirige les opérations de sauvetage. New-York est la première étape de notre parcours. Je vois que vous êtes armés et en pleine forme, certains d'entres vous se sentent volontaires pour nous aider ?
- Je suis volontaire, sergent McKinley, colonel.
Je savais désormais le nom du sergent. J'hésitais à me lancer dans l'aventure.
- Bien pour les autres qui se sentent prêts, je vous laisse ce Datapad, vous inscrivez votre prénom et votre nom, et vous serez envoyés dans une unité, et si vous êtes nombreux, vous en formerez une. Je respecte le choix de ceux qui ne veulent et je comprend le fait que vous en ayez assez vu, ceux là seront rapatriés en Angleterre, avec un hébérgement.
Marcus, Jeff, Taler, Darwin et Bill se portèrent volontaires, de toute façon, ils n'avaient plus rien à perdre et voulaient aider d'autres survivants. Vasquèz resta en retrait avec Jessie. Nathaly semblait perdue, deux possibilités s'offraient à elle : soit elle redémarrait une nouvelle vie, soit elle continuait de suivre Taler et les autres. Mais elle paraissait fatiguée de toutes ces histoires, et elle préféra la première option. Jermy, quant à lui, prit la décision de veiller sur les deux enfants, et donc, il partirait lui aussi en Angleterre.

Je m'approchais du Datapad que me tendait Bill, j'étais surpris de voir que nous pouvions avoir accés à la base de données, les noms des volontaires défilaient, j'étais étonné de voir que d'autres personnes portaient mon nom, sans que je ne les connaisse, puis je m'arrêtais à ce nom, Nathanel Andrews, un nom que je connaissais bien, un sentiment de joie et d'espoir m'envahit, oui je le connaissais très bien, car cette personne, c'était mon père...

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