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Niv. expérience : 1
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La mort, c'est mon violon d'Ingres... Malheureusement, lorsque j'étais scientifique renommé, mes études sur les dernières résistances du corps humain face à la mort furent condamnées, et mon titre me fut retiré. Dès lors, j'ai commencé à nourrir une haine extrême face à la communauté scientifique, et ses études idiotes. Mais aujourd'hui, enfin, il m'est possible de faire tous mes tests sans que quiconque ne vienne m'embêter. Je suis libre de détruire mes cobayes, et d'étudier le moment fatidique ou leur dernier soupir est poussé. Je n'ai même plus besoin de me salir les mains, tout le monde vient "mourir" à mes pieds, comme si ils voulaient que je les étudie... J'ai le droit de les empoisonner, de les bloquer avec ceux qui ne meurent plus pour qu'ils reviennent blessés, puis avec une infection, cet aspect de leur fin étant particulièrement intéressant car l'agonie dure plusieurs heures. J'ai le droit de faire croire à la traîtrise de certains, afin qu'ils nous quittent après une pendaison, ou par déshydratation due au manque d'eau dans le puits... J'étudie également le suicide au cyanure, mais l'intérêt est moindre, car le misérable rebut biologique y ayant eu recours n'a rien fait pour subsister, et a perdu ses instincts de survie. C'est bien moins amusant que de voir quelqu'un vous regarder dans les yeux et implorant silencieusement votre aide : le cyanure leur donne un sourire apaisé... C'est si triste de voir qu'il est possible que certains renoncent à leur existence avant le dernier moment. Quoi qu'il arrive, ma vie est devenue tout ce dont j'avais rêvé, je me suis vengé de ceux qui m'avaient fait perdre ma carrière, et je me sers des autres pour survivre! Tout est à moi, et je pourrai continuer mes études à jamais, car tout a été fait pour que l'humanité ne puisse pas s'effondrer! Je vais enfin pouvoir utiliser toutes ces années gagnées à trouver la clé de la mort pour pouvoir l'annihiler définitivement! Mais arrêtons d'écrire, et cachons cette feuille soigneusement, il serait regrettable qu'un cobaye de ma ville actuelle la trouve... |
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