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Récit : « Objectif Finlande ( Partie I, by SilverDja ) »

SommaireChapitre 1Chapitre 2Chapitre 3Chapitre 4Chapitre 5Chapitre 6

Chapitre 7Chapitre 8Chapitre 9Chapitre 10

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Chapitre 10 : Mais bordel, on s'est déjà vu quelque part!
« Dja, réveilles toi. Dja...
- Hum... »

Une douleur me saisissait la jambe gauche, j’ai vite compris en apercevant le bandage au niveau de ma cuisse. Je n’arrivais pas à voir qui me parlait.

« Dja, tu vas bien ? Dépêches toi, ils vont bientôt venir te chercher. »

Je n’arrivais toujours pas à me rendre compte où j’étais. L’homme me parlait toujours, je reconnaissais sa voix.

« Grim... C’est malin tiens.
- Putain enfin ! Je te brief la situation : Je n’ai aucune idée de qui sont ces gens, tout ce que je sais c’est qu’il ne faut pas leurs parler. Joe est bien plus amoché que moi. Mais on tient le coup. On a une solution pour se casser de cet endroit.
- Bordel ton visage ! »
Grim était couvert de balafres, une longue cicatrice allait du niveau du coude jusqu’au poignet. Je ne pouvais pas le questionner, un homme venait me chercher.

« Lieutenant Dja, veuillez me suivre.
- Qui êtes-vous ?
- Le patron veut vous parler. »

Je me décidais à suivre cet homme, je ne voulais pas avoir la même tête que Grim.
Il m’emmena dans une petite pièce blanche, la femme m’ayant tiré dessus m’attendais à l’intérieur, ce qui déclencha automatiquement une douleur dans ma cuisse.

« Veuillez vous assoir Lieutenant.
- Qui êtes-vous ? Que cherchez-vous ?
- Ici, c’est moi qui pose les questions. C’est bien compris ?
Elle avait une voix à la limite grave et en imposait par sa carrure.
- Je vois. Questionnez-moi alors. Je n’attends que ça.
- Vous n’allez pas être facile comme sujet...
- C’est à vous de voir. Je me trompe ?
- Et une touche d’arrogance en plus...
- Cela dépend des situations à vrai dire.
Je devais là pousser à bout, elle ira chercher ses colosses et elle n’apprendra rien de ce qu’elle veut savoir.
- J’irais droit au but. Nous savons que vous avez trouvé le moyen d’éradiquer les infectés. Vous n’avez qu’à me le dire, et je vous laisserais retourner dehors pour prendre le grand air.
Je ne savais pas pourquoi, mais je me doutais de cette question au fond de moi.
- Je répondrais volontiers à votre question. Si vous répondez au miennes. Je sais que vous me tuerez, comme mes amis, après avoir trouvé notre découverte.
- Vous réfléchissez bien. Posez vos questions alors...
- Pourquoi essayer de nous tuer pour nos poser cette question ? Pourquoi ne pas le faire sans violence ?
- Je pense que pour répondre à vos questions il faut que je vous explique depuis le commencement.
Autant tout vous révéler donc.
Je pense que vous devez vous douter que ce virus ne s’est pas crée tout seul. Nous y avons fortement contribué avec l’aide d’un autre laboratoire, sur ordre politique.
La population mondiale devenant trop importante, on nous a demandé gentiment de régler ce problème. De n’importe quelles manières.
Nous devions juste être discrets et larguer le problème au Moyen-Orient.
Au bout de trois longues années d’expérimentation nous avions crée le virus parfait. Mutation de l’humain, retour aux sens primitifs, dénaturation.
Quand nous avons reçu le virus, nous nous sommes rendu compte que nous pouvions exterminer la population entière en modifiant quelques substances.
Notre plan était si intelligent que nous avons éliminé un par un tous les gens travaillant dans l’autre laboratoire pour qu’ils ne puissent pas nous contrer.
Quand le travail était fini, nous engagions quelques gros bras et sécurisions notre bunker, préalablement construit.
Suite à cela, nous injections le virus sur environ deux cents personnes à Dubaï, et nous avons attendu. Les politiques ont essayé de nous contacter au sujet des infectés, mais nous ne leurs avons jamais répondu. Localisation inconnu, ils ne nous ont jamais retrouvés. Maintenant que nous seuls, nous voulons la solution pour éradiquer les infectés, et nous approprier la Terre.
- Vous êtes des fanatiques...
Sa déclaration m’avait bouleversé, à la base, cette infection était sous ordre directe de ceux qui dirigeaient nos pays. Evidemment, elle a été détournée par la femme qui se tient devant moi, mais pour le principe.
- Tout dépend du point de vue. Beaucoup de choses changent selon le point de vue.
Ils étaient vraiment fous.
- Vous pouvez maintenant nous donner cette fameuse solution, Lieutenant.
- J’espère que c’est une blague ?
La femme se leva et un grand bloc rentra dans la pièce. Ils se regardèrent et il hocha la tête.
Il sortit un cutter de sa poche et me jeta un grand sourire.

« Je sens qu’on va bien s’entendre tout les deux.
- Pas moi réellement. »

Alors que je commençais à suer en le voyant s’approcher de moi, un autre homme fit apparition dans la pièce.

« On a une merde dans le quartier des détenus, un des mecs s’est libéré et a déjà buté deux gardes ! »

En m’oubliant totalement, les deux hommes quittèrent la pièce dans un grand vacarme sans la renfermer.
Je me levais avec la chaise dans le dos, accrochée à mes poignets et commençai ma tâche :
Je donnais des grand coups de chaise dans le mur, et ma chaise se brisa, j’en profitais pour défaire les cordes et courut vers ma cellule sans croiser personne.
Quelque chose ne tournait pas rond, mais le temps me pressait.
J’arrivais en trombe devant ma cellule, porte arraché, personne à l’intérieur. Peut-être que leur échappatoire marchait finalement...
En me retournant, trois hommes me faisaient face, bien plus imposant que moi.
J’envoyai un coup de pied dans les parties d’un premier quand les deux autres se jetèrent sur moi, j’esquivais le premier mais le second me plaquait au sol. Impossible de se débattre et les coups volaient.
Ma tête vibrait quand des détonations prirent part au jeu. Les trois hommes étaient au sol, et au bout du couloir se tenait Grim, le visage déterminant, un flingue à la main.

« On se bouge Dja ! On va récupérer Vargas et on chope l’hélicoptère !
- Quel hélicoptère ?
- Je t’expliquerais plus tard, mais il faut qu’on se bouge le cul ! Et maintenant ! »

Je ne reconnais pas Grim, mais tout compte fait, c’était bien mieux.
La course démarrait, je suivais Grim à une vitesse affolante. Nous descendions quelques étages pour nous retrouver à chaque fois face à des hommes, que Grim abattait sans pitié.
Je récupérais un pistolet mitrailleur sur un cadavre frais et continuais mon chemin.

Au bout de quelques petites minutes, nous arrivions face à la cellule de Vargas.

« Dja ! Grim ! C’est bon de vous revoir !
- On fera les présentations plus tard. Où est Joe ? Questionnai-je Grim.
- Il nous attend à l’héliport. Si tout se passe bien, le carburant sera à fond, et nous pourrons aller là où nous voulons.
- Et il est loin l’héliport ? Demanda Vargas.
- Au bout du couloir. »

Sur ces paroles pleines d’espoir, nous nous engagions dans le corridor, et je défonçai allégrement la porte menant à l’héliport en reprenant le rôle du meneur de groupe.
Joe nous attendait avec un fusil à la main, et nous hurla dessus.
La piste était longue, et au moins deux bonnes centaines de mètres nous séparaient de la liberté.
L’arme de Joe cracha ses premières balles, et l’organisation fanatique essayait de nous rattraper en nous tirant dessus.
Le vent des hélices, l’adrénaline, et le bruit des armes, et ce ciel encore couleur or donnait une atmosphère de surréalisme.
Joe tomba à terre, le sang gicla et le temps sembla s’arrêter. Mais en réalité, tout se déroula très vite ;
Grim poussa un cri de détresse et se retourna dans une rage que je ne connaissais pas, il dégaina son revolver et flingua tout ce qui bougeait, à mon insu, je forçais Vargas à continuer de sprinter et nous laissions Grim planté sur place en train de tirer.
Il nous sauva surement la vie ce jour là, de même que Joe que nous trouvions affalé à côté de l’hélicoptère.

« Les gars, pour moi, pour nous, laissez moi là, et montez dans ce putain d’engin et cassez vous de cet endroit de merde. Et baisez la gueule à ces enculés quand vous en aurez l’occas. »
C’était ses derniers mots et se tira une balle dans la tempe.

Je jetais un dernier regard en arrière et Grim posa son genou à terre. Ses lunettes tombèrent, les balles percutant son abdomen.
Nous étions hors de porté des tirs. Je prenais les commandes et nous décollâmes en direction du Nord, laissant encore une fois Grim et Joe à jamais.


FIN DE LA PREMIÈRE PARTIE.

INTRODUCTION A LA SECONDE PARTIE : SOON.

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