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Récit : « Objectif Finlande ( Partie I, by SilverDja ) »

SommaireChapitre 1Chapitre 2Chapitre 3Chapitre 4Chapitre 5Chapitre 6

Chapitre 7Chapitre 8Chapitre 9Chapitre 10

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Chapitre 2 : Survivre
Je couvrais Joe qui était à une dizaine de mètres plus loin, il décida de s’arrêterez quelques mètres plus loin au coin d’une ruelle pour faire une pause. Ca faisait deux bonnes heures que Joe et moi étions rentrés dans la ville.
Le temps était encore chaud et lourd, le ciel avait toujours cette couleur orange, un petit air poétique dans ce monde sans lois et sans pitié. Comme depuis deux mois en faites. Depuis que l’infection est arrivée ici.
L’infection, ou la maladie, le virus, ça avait tout un tas de noms plus ou moins officiel, avait tout dévasté, le monde avait l’allure d’un post-apocalypse. Du sable, beaucoup de sable, un désert géant. Les villes étaient en ruines, les arbres avaient perdus leurs feuilles, les grands fleuves étaient devenus des ruisseaux. Le virus avait ravagé l’environnement, il avait tout détruit au peigne fin, sans pitié et dévastateur.
Je voyais encore les copains sortirent du centre, j’étais resté au bunker pour leurs indiquer les positions à prendre au sol. A la tombée de la nuit, j’ai entendu des cris dans les com, des coups de feu, des ordres bafouillés, et je ne les ai plus jamais revus. Un peu plus tôt ma copine était partie en voiture, vers la Suisse, où elle disait que la maladie n’irait jamais. Encore une erreur de la laisser partir.
Le lieutenant Dja n’avait jamais fait autant d’erreurs en si peu de temps. Je m’étais déçu, enfin, les conditions étaient pas trop avec moi, il faut quand même l’avouer.
Un petit bout de vitrine se tenait de l’autre côté de la rue. Je pouvais m’observer, je ne ressemblais plus à rien. Ma barbe avait poussé, mes cheveux rasés avaient recommencé à redevenir courts. Je ne paressais plus vingt-huit ans mais au moins quarante. J’avais tout l’air du survivant. Au moins je n’étais pas le dernier, une chose de positif, si on peut appeler comme ça.

Un cri strident me ramena à la réalité, il provenait d’un bar au fond de la rue. Joe et moi nous levions, armes aux poings.
Le bar était tout miteux et avait une partie de sa pancarte qui penchait dangereusement vers la droite. Surement un ancien bistrot trop « in » lors de l’avant-virus. Je prenais les devant et enfonça la porte avec mon pied. Joe était derrière moi. Nous allumions nos lampe torche pour mieux y voir.
Plein de poussière recouvrait le sol et les tables, quelques tabourets étaient au sol, des bouteilles brisées sur le bar. Un léger craquement se produisit au fond de la salle, j’éclairais la zone et un zombie se rua sur moi. Je tirais trois fois en plein dans sa tête. La première balle le fit ralentir, la seconde lui décocha un cri, et la troisième l’élimina. Pendant ce temps Joe mitraillait les quelques zombies qui étaient au fond de la salle.
Un puant sauta sur moi en me surprenant par la gauche, trop tard, je n’avais pas pu l’esquiver. Il essaya de m’assener un coup de croc, mais à sa grande peine, il se prit la crosse de mon magnum en plein dans sa gueule. Mon engin s’envola alors en l’air. Je repris mes esprits et envoya un crochet dans la tête du macchabé. Pendant la seconde où il était un peu sonné je sautai en direction de mon magnum et entendis plusieurs détonations, le zombie était à terre.


« Je l’avais pas vu venir celui-là, j’étais un peu dans la mouise. Merci Joe.
- T’inquiètes, je l’avais pas senti arriver non plus, difficile vu leurs odeurs, j’étais trop occupé à allumer ceux qui arrivaient en flèche sur nous.
- L’important c’est qu’il n’y est pas eu de blessés. Bon faudrait que t’inspectes le bar si tu trouves de l’alcool pour faire quelques molotoves.
-Pas de soucis. Ah aussi...tu penses que Cris est mort ? Ça fait maintenant deux jours qu’on à plus reçu de messages de sa part. Pourtant c’était un bon, et il était pas très loin de la sortie de la ville, vu qu’il campait à l’hôtel du Boulevard.
- On l’avait prévenu de ne pas y allé et de rester avec nous et de continuer, la routine comme on pourrait dire. Il a fait son choix, on n’allait pas lui couper les jambes pour pas qu’il y aille non plus. Je vais contacter Vargas à la tour pour le prévenir qu’on arrive bientôt. »
« Ici Dja pour Vargas, on a trouvé un 10mm et un fusil de chasse, mais pas les balles qui vont avec. C’est la cata ici, on est tombé sur 12 puants dans le bar. On revient à la tour de guet dans une dizaine de minutes. Fais pas le fou et j’espère que tu nous à pas griller tout le paquet de clope. »

Joe m’informai qu’il avait trouvé deux bouteilles d’alcool fort et un peu de bouffe. Nous décidions de continuer la visite du bar.
Nous montions au premier étage, les doigts fixés sur nos gâchettes.
Nous défoncions une première porte pour tomber sur une demi-douzaine de cadavres à moitiés bouffés, les mouches tournant autour.
Une envie de lâcher le repas de midi me pris mais je me contrôlai. Quelques liasses de billets d’avant-virus sur les défunts. Je continuais de les fouiller quand Joe s’exclama :
« Putain mec vient voir ce bordel ! »
Dans la chambre à côté se trouvait une demi-douzaine de zombies brulés à vif.
« Ils ont du se faire prendre par le soleil, c’est pas jolie à voir, on a eu du bol, on aurait pus se faire tailler en pièces par ces merdes là. »
Vers 17h00 nous sommes revenus vers la tour à cinq cents mètres de la ville, Vargas avait recensé quelques puants dans une vieille boutique, rien de dangereux et d’intéressant en prévision. J’avais mis en route la Jeep militaire, Vargas assit sur la banquette arrière avec des jumelles infrarouges et Joe semblait encore traumatisé par la vision des cadavres déchiquetés par les zombies.
Si on était tombé sur une trentaine zombies dans le bar, je n’aurais pas donné grand chose de notre peau, la chance nous avait souri, la première fois depuis bien longtemps.

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