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Récit : « Objectif Finlande ( Partie I, by SilverDja ) »

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Chapitre 7Chapitre 8Chapitre 9Chapitre 10

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Chapitre 5 : Le Tunnel
Nous formions deux groupes, Joe avec Grim, et Vargas avec moi.
Nous nous élancions dans une course folle où j’eus le temps d’observer ce souterrain. Je calculais une dizaine de mètres de hauteur, une cinquantaine de largeur. Ce tunnel était étonnamment grand, d’après moi, on pouvait facilement faire tenir quelques véhicules et un camion militaire. Ce n’était plus d’aucune utilité de toute façon à présent.
Au bout de quelques minutes, un bruit de grosse cylindrée passa au dessus de nos têtes.
« Je n’aime pas ça du tout. Ça sent la grosse loose, déclara Vargas.
- On continue de courir ou bien on reste ici les bras croisés, on sort un paquet de cartes, et on fait une bataille en chantant La Parisienne ? Demanda avec ironie Grim.
- On continue à avancez, Joe et Grim, prenez de l’avance, on couvre vos arrières. »
Nous continuions dans notre parcours quand une énorme détonation se fit entendre dans tout le tunnel.
Le passage commençait à s’effondrer sur nous, des rochers tombaient dans tout les sens. Soudain tout un bout de la paroi se décrocha, explosa et séparait nos deux groupes qui se trouvaient à une vingtaine de mètres d’écart. Vargas et moi étions coincés vers la sortie qui menait au Centre. Joe et Grim pouvaient toutefois accéder à la sortie d’évacuation principale.
« A cinq cent mètres derrière vous, vous trouverez une sortie d’urgence sur la droite c’est une sorte de grand SAS où vous serez en sécurité jusqu'à l’aube. On se rejoint à sept heures à la sortie principale et si nous ne sommes pas là à sept heures et quart, partez, hurla Grim.
- Compris. A toute ! M’écriais-je. »

Nous nous mîmes à courir en slalomant entre les rochers qui tombaient à une vitesse infernale.
Vargas arriva en premier devant la discrète porte de la sortie de secours. Il alla l’ouvrir quand je l’en empêcha.
« Tu n’entends rien qui te surprennes ?
- Hum… » Il colla son oreille contre la porte et écoutait attentivement pendant une poignée de secondes.
« C’est un piège à con. Le SAS est rempli de puants.
- On peut pas rester derrière cette porte indéfiniment, déclarais-je. Nous finirions écrasés par ces gros cailloux là hauts... Reste derrière moi. Quand je dis TIR, tu tires. Et évites d’hésiter si ça te déranges pas. J’ai une petite idée. »

Je reculais de quelques pas en évitant les chutes de gravats, inspirai profondément et m’élançai. Je piquais un sprint et défonçais la porte en me jetant dessus.
La porte tombait à terre en m’entrainant et j’écrasais deux infectés, pendant ma chute j’aboyais :
« TIR ! Bordel de merde ! »
J’allais enfin savoir si mes enseignements allaient porter leurs fruits.
Un déluge de balles passait au dessus de moi, les cris des zombies et de leurs chutes rendaient cette ambiance fantastique, irréel. C’était malheureusement bien concret. Allongé sur la porte, je sortais mon revolver de son holster et tirais dans le tas.
Au bout d’une minute d’affrontement intense, le calme régna en maître. Nous restions stoïques pendant plusieurs minutes devant cette marée de chair indéfinissable.
Vargas brisa la paix :
« Refermons la porte derrière nous, et faisons des tours de garde pour surveiller d’où peuvent sortir ces enfoirés.
- La nuit risque d’être longue. »

Les heures passaient, les tours s’accumulaient, et à part quelques grognements inquiétants, la nuit resta assez calme finalement et nous pûmes nous reposer quelques heures chacun.
Je me demandais ce qui allait se passer quand nous serons là-haut. Comment nous allions faire pour accéder à un bateau. Même si nous arrivions à notre objectif. Ca ne paraissait plus enfantin.
« Il est sept heures moins le quart. Nous devrions allés les rejoindre, m’avertis Vargas.
- Allons-y. »

Je prenais les devants, arrivais devant la porte menant à la sortie.
« On fonctionne sur le même plan, si je dis TIR, tu tirs.
- Ok, me répondit-il. »

J’ouvrais doucement la porte, aucun bruit aux alentours. Je la poussais jusqu'à qu’elle s’ouvre complètement. Le soleil pointait déjà. Parfait.
Nous avancions dans l’ancienne forêt sur une certaine distance jusqu’à repérer la sortie principale. La grille était entièrement défoncée. Merde.
Sept heures et cinq minutes m’indiquais Vargas. Toujours personne.
Sept heures et treize minutes. Ils n’étaient toujours pas là.
Sept heures et quart.
Je fixais Vargas et lui annonçais que nous devions partir.
Joe et Grim ne ressortirent jamais du tunnel X par la sortie principale.

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