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Récit : « Objectif Finlande ( Partie I, by SilverDja ) »

SommaireChapitre 1Chapitre 2Chapitre 3Chapitre 4Chapitre 5Chapitre 6

Chapitre 7Chapitre 8Chapitre 9Chapitre 10

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Chapitre 6 : L'Auberge
Quinze jours que nous marchions monotonement en suivant scrupuleusement une ancienne carte de France, Vargas l’avait trouvée dans un ancien office de tourisme.
La page Joe et Grim avait été tourné depuis longtemps.
A cinq cents mètres au Nord de nous se trouvait une ancienne auberge. Nous avions décidé de passer la nuit à l’intérieur.
Finalement, après les deux premières nuits où nous étions terrorisés et crampés sur nos armes nous avions pris l’habitude des bruits macabres nous entourant.
« Bon Dja. Tu vois le bâtiment là-bas, c’est l’auberge. Sympa non ?
- Charmant. »

L’infrastructure était encore à peut-prêt en état. Quelques stores ou volets subsistaient. Une grande pancarte affichait « Venez vous éclatez ! »
Nous risquions surtout de nous faire éclatez les tripes.

« Heure ? Demandai-je.
- Dix sept heures et trente deux minutes si tu veux savoir. Et quarante quatre secondes précisément. Plus que six heures avant la fête !
- Amusant. Ca fait trois fois que tu la sort, il faut te recycler mon vieux. »
Pour passer notre stress quotidien nous faisions des privates jokes pour nous détendre. Enfin nous avions épuisés tout notre stock.

« Je passe devant, tu restes derrière, on fonctionne toujours le plan TIR, tu sais, ce vieux truc. »
Je sortais fièrement mon Calibre 12 à triple sortie. Trois balles en un. Avec le même recule qu’une seule balle de tirée.
C’est beau la technologie, une vraie machine à tuer.
Néanmoins je préférais toujours le bon vieux magnum, plus fin, plus classe.

Je donnai un léger coup d’épaule dans la porte et elle s’ouvrit gentiment.
Aucuns bruits. Étrange me disais-je.
Nous allumâmes nos lampes, fixés à nos armes et éclairions l’auberge.
Tout rangé nickel, aucune poussière sur les bouteilles correctement alignés sur le bar. Non, je n’aimais vraiment pas ça.
« C’est quoi ce bordel, affirma Vargas avec un petit sourire nerveux.
- Effectivement. Reste sur tes gardes. »
Nous prenions l’escalier menant aux étages en priant de ne pas faire de rencontres foireuses.
Le premier était beaucoup moins accueillant que le RDC. Sang sur le parterre, éclats de verre. Et un énorme lance roquette en plein milieu du couloir. Je n’étai pas encore très consentant à m’en approcher.
Ho non, nous n’étions pas seul dans cette auberge. Loin de là.
Je jetai un regard à Vargas histoire de dire «Laisse moi gérer tout ça et tu les allumes si ils sont hostiles. »
Je poussai lentement la porte en articulant :
« Amis. Survivants. Amis. Survivants. »
La pièce était vide mais un joli fusil d’assaut posé était pointé dans notre direction, et un gros fil blanc se trouvait à une dizaine de centimètres de la porte. Piège. Je refermai la porte prudemment.
Les autres salles de l’étage étaient complètements en ruines.

Nous montions au deuxième étage en pas de loups. Je jetai un coup d’œil rapide au couloir. Rien. Entièrement détruit. Une faille pouvait servir de sortie d’urgence apparemment. Une chance qu’il ne s’était pas encore écroulé sur le reste de l’auberge.
Si quelqu’un se trouvait ici, il était alors forcément au troisième.
Nous empruntions l’escalier menant au troisième étage, escalier en spirale. Deux meurtrières artisanales sur ma droite. Oui ils étaient là-haut.
« Amis. Survivants » Continuai-je à débiter clairement mais en chuchotant.
Sur le haut de l’escalier commençai à couler du sang, lentement. Un petit plof clair et continue allait de marche en marche. Je m’arrêtai de parler.
Je me retournai vivement vers Vargas et il me déclarait doucement avec un léger sourire en coin :
« L’état des sanitaires a l’air déplorable. Révoltant !».
Je faisais un pas de plus et j’aperçus le premier bout mort de macchabé.
Nous arrivions devant le couloir, rempli d’infectés morts et de sang humain.
Un bout de bras pendait au lustre. Zombie remarquai-je.
Un peu plus loin sur la droite se trouvait une ouverture de porte. Je marchai silencieusement sur les puants et jetai un regard à l’intérieur.
Facilement plus d’une vingtaine d’infectés se faisant une bonne bouffe sur des corps encore frais.
Ils me dévisagèrent avec leurs pupilles noirs, des morceaux de chaire fraîche pendant à leurs mâchoires acérées.
« Merde.
- Un problème ?
- Ça se pourrait. »

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