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Récit : « Objectif Finlande ( Partie I, by SilverDja ) »

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Chapitre 7Chapitre 8Chapitre 9Chapitre 10

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Chapitre 9 : Paris et les autres.
« Je t’avais dit que c’était une mauvaise idée Varg’... Déjà qu’on a eu de la chance en trouvant cette vieille voiture...
- T’inquiètes pas, notre bijou n’est plus très loin. »

Nous étions sur une rue annexe de Paris, Vargas avait insisté pour que nous nous y rendions. A la base, ce n’était pas vraiment notre plan, mais au point où nous en étions.
Le trajet pour nous rendre à la capitale était plutôt calme, et nous n’avions encore rencontré aucun homme vivant.

Les grands poètes de l’ancienne époque auraient aimé voir Paris et ses grands monuments sous cette couleur orange âtre ;
La Tour Eiffel semblait vouloir imiter la Tour de Pise, et m’a laissé décocher un sourire quand je voyais les infectés monter en haut et tomber comme des poids au sol, rendant l’accès à la Tour impossible, vu l’odeur que les dizaines de cadavres relâchaient.
Pour l’Arc de Triomphe, c’était un véritable bastion, on pouvait voir les tourelles sur le toit.
Le manque de munitions à du causer la perte de ces hommes.

Quelques avions barraient les rues, surement des crashs du aux infectés.
Pour la voiture, c’est à une station hydro que nous avons réussi à nous en approprier une.
Le trajet était devenu soudainement moins barbant et plus rapide.


« On est arrivé, m’annonça Vargas. »

Une petite boutique se dressait devant nous, je dégainais mon Magnum et entrai. Elle était partiellement éclairée, les néons déchantaient, ce qui évitait tout problèmes avec les infectés.
Vargas passa devant moi, il avait l’aire de bien connaître la boutique, trop bien même.
Il avança en direction de l’ancienne caisse enregistreuse et ouvrit le tiroir.
- Jackpot ! S’exclama-t-il.
Il appuya sur quelque chose et toute une partie du mur pivota, ce qui nous révéla un espace d’environ 20 mètres carré.
« - Et ben putain...
- Bienvenue au Paradis Dja.
- D’où tu sors ce truc ?
- Quand les premiers cas d’infectés ont été révélés, on nous a communiqué un rassemblement d’armes dans cette boutique. En venant ici, j’avais peur qu’il n’y avait plus rien. Mais personne n’y a touché. On peut se servir, ils n’en auront plus besoin.
- Je vois. Prenons le maximum de munitions. Attrapes ce sniper, sers t’en à bon usage. Je vais récupérer un second Magnum et la SVD.
- Tiens, c’est étrange il manque un chargeur dans cette arme. Peu importe. »
Les heures passaient sans que l’on s’en aperçoive, la nuit commençait à tomber sur nous.
La boutique barricadée nous pouvions dormir sans peine quand soudain un bruit monstrueux de 4x4 retentit. On aurait dis un régiment d’armée qui se dirigeait vers nous.
Je sortis dehors, arme au poing, Vargas couvrait derrière moi.

Des dizaines de Jeep, dont une avec une tourelle portative, fonçaient dans notre direction. Je décidais de tirer en l’air pour faire acte de présence.
Tout allait très vite, des groupes d’hommes sortaient de part et d’autres, des immeubles et des véhicules. Ils portaient la même combinaison que ceux qui ont récupérés le bunker. Merde.
Je courrais me mettre à couvert quand la mitrailleuse de la Jeep fit feu. Les balles sifflaient au dessus de ma tête et entendis le premier cri signe de mort chez l’ennemi. Vargas avait déjà ouvert le feu.
Je plaçai en quelque secondes la tourelle portative, le SVD, et entamai les hostilités.
« Vargas à couvert derrière moi, ils essayent de nous encercler ces enfoirés ! »
Ils étaient au moins une grosse cinquantaine, nous n’allions pas tenir infiniment. Leur seul défaut, c’était qu’ils n’étaient pas habitué à se battre jusqu’au dernier souffle.

Un groupe de cinq soldats avait réussi à nous contourner, et je retournais la tourelle d’un coup bref.
Les bras volaient en l’air, un des cinq resta sur place quelques secondes le temps que toutes les balles le pénètrent pour finalement qu’il tombe dans son propre sang.
Le problème réglé, je continuais le combat automatiquement.

Je savais comment basculer la tendance mais la réserve était trop loin pour que je m’y déplace à couvert. Je ne pouvais pas désigner Vargas à ma place cependant.
Je pris mon courage aux tripes et fonçai en direction de la boutique, Vargas tirait dans tout les sens pour les forcer à se mettre à terre.
Par chance, la porte était restée ouverte, je me jetai dans la réserve, attrapai une demi-douzaine de grenades et repartis en direction inverse.
Un hurlement s’échappa. Merde ! Vargas était touché.
Au moins une trentaine d’hommes se tenaient face à lui sans faire feu. Je les mis en joue avec le fusil d’assaut et les arrosa, ils se faisaient faucher à une vitesse ahurissante, et je me demandais pourquoi l’homme voulait s’entretuer alors que la survie de l’humanité toute entière était en jeu.
« Derrière toi Dja, putain retourne toi ! » Me criais Vargas.
Trop tard, une femme dégainait avant que je puisse tirer et me tira dans la jambe, et me propulsa son arme violemment sur la tête.
Je me souviens du bruit atypique d’un l’hélicoptère et perdis connaissance.

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