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Récit : « Contrée du Carnaval d'hiver »

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Chapitre 15 : Un machin qui sentait drôle
Je lance PMV comme une bombe. HAAA ! Dépucelé de l’a… argh…

Journée éprouvante que je viens de vivre. Cette nuit, trois zombies ont grattés, grognés, cognés sur mon taudis ! Ils sont partis se réfugier dans l’outre-monde avant le jour, mais j’étais terrorisé ! Trois zombies ! En même temps ! Pour me manger ! J’ai crié, crié ! Même après qu’ils soient partis !

Et quand je me la suis enfin fermée, le silence flottait. Avec le matin s’est levée l’odeur de charogne. Je me croyais seul survivant, mais…

– C’est le PAPA NOo…. oo… ël CHAOS !

Une voix déformée par la terreur ! Des bruits de lutte ! J’ai appelé Maneige mais pas de réponse ! Ils faisaient trop de bruit… Je suis sorti du taudis. Le vampire courait avec un machin à bout de bras, poursuivit par Quasimodo brandissant une lampe allumée !

L’éclaireuse encourageait le banni en arrosant les morts. On aurait dit qu’Ichi venait de passer par là ! Qui n’a pas vu onze cadavres, onze à la fois, ne peut pas se faire une idée du nombre de cadavres de cela fait. Il y en avait partout !* Je n’ai vu personne d’autre en vie à part nous quatre. En fait… si, un campeur. J’ai entendu ses cris. Maneige lui a poliment conseillé de sécher.

Tout ce passait en même temps ! Quasimodo geignait pour ravoir le truc jaune. Il a tenté d’agresser le vampire mais l’esquive était facile. L’infirme au sol, mon mentor émancipé lui a dégainé un coup de pied dans les côtes ! Puis, accord parfait entre bruit de doigts écrasés et hurlement de douleur…

Le campeur continuait de supplier. Quasimodo sanglotait horriblement fort en protégeant ses os cassés. Je n’avais jamais vu un tel chaos ! L’ancien banni a dépouillé la banque de ses piles en s’enfermant dans sa maison. Maneige jetait son troisième cadavre par-dessus la muraille en gueulant comme un matelot.

J’en ai profité pour voler des trucs, dont une chaise berçante extrêmement lourde. J’ai aussi pris la dernière ration d’eau. Ensuite, j’ai paisiblement rongé mes ongles jusqu’au sang.

Le Vampire de Düsseldorf est reparu avec un air serein et une étrange démarche chaloupée. Il se dirigeait vers la banque quand Maneige l’a intercepté. Elle voulait un objet mais incapable de s’exprimer dans cet état de choc. Sa tente, en lambeaux ! L’indésirable était très clairement volontairement de mauvaise foi !

Ils ont conclu un échange. L’encapuchonnée a pointée ce qu’elle lui donnait : mes affaires ! J’ai protesté mais elle m’a fait taire ! Il a tout emmené ! Même pas dit merci ! Peu de temps après, « Tiens ! » : Maneige me refilait un petit manche vibrant qui sentait drôle. Joie !



* « Qui n’a pas vu onze cadavres, onze à la fois, ne peut pas se faire une idée du nombre de cadavres de cela fait. Il y en avait partout ! » ceci est une citation du film Le roman d'un tricheur. :3

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