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Niv. expérience : 1
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Le second s’avance. – Mister Hyde je présume ? – Lui-même. – Je te connais. Je sais que tu peux être un vrai connard quand tu t’y mets. – Ma réputation d’instable me précède… Malgré tout, je crois avoir correctement observé vos directives aujourd’hui. – C’est vrai. Mais combien de temps avant que tu empoisonnes notre nourriture et nous poignarde dans le dos ? – Vous devriez savoir, je suis plus fin que cela. Me mettre à dos si bêtement une puissance telle que vous ne serait pas à mon avantage… Peut-être pourrions-nous trouver un arrangement ? – Laisses-moi rire ! Tu penses vraiment avoir quelque chose d’intéressant à me proposer ? – Bien, je ferai de mon mieux. – Tu m’étonnes, j’écoute. – Je me lance. Je sais que vous me connaissez de réputation, vous devez donc également connaître mon péché mignon, c'est-à-dire mon penchant pour… pour… – T’es qu’un sale drogué oui. – On peut dire ça comme ça. Disons que j’apprécie la vie à ma manière. Je ne crois pas me tromper en affirmant que les cachets non-étiquetés ne sont pas consommé dans les organisations telle la vôtre en raison de leur danger évident. – Et alors ? – Et bien ma foi, c’est plutôt simple. Vous aurez besoin de tous vos ouvriers quand viendra le temps d’améliorer les défenses de votre refuge… En tant que cadavre, je vous suis guère utile, mais vivant je pourrai contribuer à votre noble projet de résistance, mon énergie sera utilement dépensée, comme aujourd’hui, à l’élaboration des structures importantes qui doivent primordialement être construites… – Bordel, tu aboutis oui ? – Bien sûr. Voici l’engagement que je propose : je n’honorerai en rien ma réputation tout au long de cette existence, sauf sur un point. En fait, je vous propose de travailler chaque jour comme bâtisseur. Si je ne sors pas, vous pourrez facilement vérifier mes moindres faits et gestes. En récompense de ma bonne conduite, je souhaiterais avoir le droit de consommer à ma guise les médicaments sans étiquette que vous dégoterez fort probablement lors de vos expéditions. – Bon, admettons que ça pourrait m’intéresser. On n’a pas de ces drogues présentement, tu fais quoi alors ? – Je suis disposé à attendre que les provisions soient plus fournies, entre-temps je travaillerai normalement à l’exécutions des plans de constructions que vous dicterez. Ce n’est pas un problème. – Admettons que les provisions, comme tu dis, ne soient pas suffisantes avant disons… sept jours, tu patienteras jusque-là ? – Tout à fait. Je vous assure de mon honnêteté. – D’accord… Et si un jour les stocks s’épuisent et que tu n’as pas ta dope du jour, tu fais quoi ? – Je n’envisage pas qu’une telle situation puisse arriver. Les drogues ne sont pas si rares, les explorateurs penseront à en ramener pour moi. – Me fais pas rire ! Tu crois vraiment qu’on a besoin de toi à ce point là ? On est pas tes chiens ! – Certes, je conçois que de votre point de vue l’utilité du pacte peut sembler discutable, mais imaginez posséder un ouvrier qui, tout en rationnant l’eau, peut fournir l’effort d’un bœuf grâce à ces drogues que personne n’avalerait de toute manière… – C’est que justement, si personne ne les prend et que c’est si dangereux, pourquoi tu t’imagines qu’on se fera chier à les ramener en ville pour faire plaisir à une raclure de ton espèce ? – Hey bien… En fait… Je croyais que mon offre pouvait vous intéresser, je… – Tu crois mal, Mister Hyde ! Et n’essais pas de manipuler Toutakou, il n’est pas dupe ! – Et bien, plutôt crever que d’endurer un égocentrique qui parle de lui-même à la troisième personne. – Enfin, on s’entend sur une chose : potence ! |
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