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Niv. expérience : 1
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Ce coup de feu venait de la maison de Mike, un vieil américain excentrique qui avait décidé de se faire construire une grande maison à deux kilomètres du village. J'étais déjà venu une fois chez lui pour réparer sa vieille voiture, ce tas de tôles partait en lambeau de toutes parts. Il a du tirer avec son vieux Calibre .12, il m'avait dit que ce fusil lui avait sauvé plusieurs fois la vie pendant la guerre, mais sur qui ou quoi pouvait-il tirer? L'avenir nous le dira. Tout le monde était attroupé autour du puits, se regardant avec effroi et inquiétude. J'ai donc proposé d'aller sur le toit de ma maison avec ma paire de jumelles pour voir ce qui se passait, le relief étant assez plat, cela ne devrait pas poser de problèmes. Tout le monde acquiesça et je partis à la recherche de la vieille échelle qui devait être posée au fond du jardin. Deux minutes plus tard, j'étais sur le toit et j'essayais de voir ce qui se passait, ce que je vis me glaça le sang dans les veines, c'était impossible, tout bonnement impossible... Ce genre de chose n'existe pas, ça brise toutes les lois de la vie et de la mort... Ce que j'ai vu? Il y avait deux corps en décomposition en train de manger, oui de manger ce pauvre Mike. Un troisième gisait sur le sol dans une mare de liquide putride. A la vue de cet horrible spectacle, je ne pus m'empêcher de vomir. Comment annoncer cela aux autres sans les effrayer... impossible... Je me tourna et les regarda tant bien que mal, ils étaient tous horrifiés à la vue du « jeune homme qui avait tout vu » qui avait pourtant vomi à la vue d'un spectacle qui dépassait leur imagination. Je leur expliqua donc, en pesant un maximum tout mes mots, que « des cadavres d'humains revenus à la vie avaient mangé ce bon vieux Mike » Le choc fut extrêmement brutal, ils se mirent entre autre à pleurer, à prier, à courir et deux tombèrent même dans les pommes. Je me mis alors à leur crier dessus un speech qui, en résumé, disait que si on ne se serrait pas les coudes on avait aucune chance de survivre et qu'il fallait s'entraider si on voulait arriver à résister. Sur ces bonnes paroles, je donna mes premiers ordres au village. Tout d'abord, il fallait transporter les deux inconscients chez eux pour leur éviter une insolation ou une déshydratation. Le soleil, ça tape. Ensuite il fallait bloquer les quatre entrées de la ville avec des barricades, les barrières délimitant les maisons suffiront à nous protéger des zombies pour le moment. Tout avait commencé, et je m'étais déjà auto-proclamé chef du village en quelque sortes, peut-être aurais-je mieux fait de crier et de m'enfuir à toute jambes, mais maintenant c'est trop tard. Une fois qu'on est entré dedans, on n'en ressortira que les deux pieds devant entre quatre planches pour finir six pieds sous terre à bouffer des pissenlits par la racine... |
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