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Niv. expérience : 1
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Les barricades étant faites, nous étions en sécurité pour l'instant, du moins nous avions un semblant de défense contre les macchabées. Je demanda aux villageois de se regrouper car il fallait que nous nous organisions. Les deux hommes qui étaient tombés dans les pommes s'étaient réveillés et m'écoutaient attentivement, tout le monde voulait survivre, mais certains étaient réticents à l'idée de devoir suivre les ordres de quelqu'un, qui plus est un jeune de 17 ans. Tout d'abord, il fallait instaurer un système de réserve commune, une banque en quelque sorte, où tout le monde pourrait se servir dans la limite du raisonnable. De toute façon, dans mon petit village, rien ne passe inaperçu. Nous décidâmes donc de placer cette banque commune dans la cabane de mon jardin car elle était assez grande. La plupart des gens avaient confiance en moi, il faut dire qu'un jeune à l'air sûr de lui inspire plus confiance qu'un homme d'âge moyen en train de bégayer et de trembler de tout son être. Nous mîmes tout de même en place un tour de garde et un carnet de prise/dépot d'objets pour éviter les fraudes. Nous avions donc entreposé tout nos objets ayant un intérêt quelconque pour notre survie. Sont arrivés les premiers toute l'eau et la nourriture, les bouteilles de gaz, l'alcool et les médicaments. Vinrent ensuite les outils et et tout les matériaux pouvant nous permettre de construire un tant soit peu de défense ou d'aménagements de confort. Nous avions décidé de laisser le reste chez nous, il y avait plus important à faire avant, comme désigner des responsables pour la ville. Je ne voulais pas rester chef sans l'avis de tout le monde, et avoir un ou deux subordonnés ne pouvait pas me faire de mal. Nous fîmes donc un vote à main levé pour savoir qui voulait que je reste le chef et qui voulait que je parte. La grande majorité des gens ont voté pour moi, en fait il n'y avait que deux personnes qui n'avaient pas voté pour moi, deux hommes d'un certain âge qui devaient penser que vu leur «expérience de vie» ils auraient du directement être chef, il y a toujours des mécontents, c'est un moindre mal qu'il n'y en ai eu que deux. Je choisis Murielle et Marcel comme "bras droits". Murielle s'y connaissait sans doute mieux que nous tous en médicaments et maladies, elle saurait nous soigner si le mal nous prenait. Quant à Marcel, c'est un ancien chef de chantier, un homme fort avec de gros bras et un cerveau capable de créer des bâtiments solides. Et puis si il y avait des râleurs... Mon gouvernement était fait et finalement je m'étais bien pris au jeu d'être le chef, ça avait quelque chose de plaisant. Être écouté de tout le monde, que ses ordres soit suivis à la lettre. Mais il fallait avant tout survivre, et nous ne connaissions rien de nos ennemis, que ce soit leur nombre, leur force, leur résistance au coups et leur espérance de vie. Je doute qu'un macchabée vivant ait une durée de vie très longue, L'avenir nous le dira... |
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