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Niv. expérience : 1
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Avez-vous déjà tenté de mener une escadrille de guerrier pour renverser un tyran ? Et bien je ne vous conseil pas d’essayer. Des cris, des pleures, des problèmes, quoi de plus compliqué qu’un homme désireux de sang ? Et bien huit hommes désireux de sang ! Les faire s’entendre était aussi difficile que de rendre ami un mouton avec un loup. Je les séparais perpétuellement, mais rien de suffisait. Le plan avait, lui au moins, été choisi d’un avis commun. Simple, mais efficace : nous entrions dans sa maison, nous le capturions, et nous le pendions. La vengeance est un plat qui se mange cru, mais rien ne se passa comme prévu.... Bref, reprenons depuis le début de notre tentative... Takkeo commença par vérifier les rues. À vingt-et-une heures, personne, pas un chat ne traînait. Gerik s’avança alors vers la demeure, une énorme masse à la main, les yeux perçants et la bouche saillante. Gandalf le suivit, il fit sauter le cadenas. La partie commença. Sorgs ouvrit le chemin. Il poussa lentement la porte qui grinça. Un lumière était allumé au milieu de l’unique salle que comportait la demeure faite de boue séchée et plus longue que large. Au fond, Ron était assis sur une chaise, dos à nous, tourné vers un bureau étroit aux allures vieillis. Ron ne bougeait pas, concentré sur un bouquin. Sorgs s’approche, se prépare à l'assommer avec sa petite masse, lève le bras, mais coupe son geste : Il a entendu quelque chose, se retourne, et voit Furen entrer dans la salle. Ses yeux s'exorbitent. Furen fait bien trop de bruit, et va tout gâcher. Là, la chose se corse, Ron entend aussi le bruit et se retourne, voit Sorgs et celui-ci lui met un gros coup dans la tête. Ron s’abat sur le sol, une longue traînée de sang par terre. Il gémit, puis s’évanouit. Gerik explosa de colère. Furen avait faillit tout gâcher. Gerik chuchota dans sa colère -Connard de Furen, t’as fait foirer la première partie, y a du sang partout bordel, si quelqu’un entre, on va se faire choper comme pas deux !... -On va arranger ça, lui dis-je, Takkeo, aides moi à nettoyer le sang, Darckness, ligotes Furen pour qu’il ne fasse plus de bêtise, et Sorgs, toi, lies les mains de Ron, puis amène le à l'extérieur de la ville. Aucun ne contredit mes ordres, pour une fois. Le sang nettoyé, on se rejoignit aux portes de la ville. Tous étions là, Gandalf était impatient de le tuer, mais pas autant que Chef qui venait chuchoter des insultes à l’oreille de Ron bien qu’il soit évanouit. On tira le futur-cadavre à l'extérieur, puis on mit une corde à son coup, et nous trouvâmes un arbre de la parfaite hauteur, mais Chef arrêta notre tentative pour lancer l’autre extrémité de la corde au dessus d’une branche. Il nous dit : -J’ai une bien meilleur idée pour sa mort, mais il me faut trois hommes forts. Gerik, Takkeo et Stingers se proposèrent. -Non Stingers, pas toi, ce spectacle n’est pas pour toi. Je ne veux pas que tu fasses ça, tu es trop jeune. Je le ferais à ta place. Retourne dans la ville. La rage de Stingers monta d’un coup. Trop jeune ?! Il se sentait sous-estimé, et hésita à sortir son arme, mais ne fit rien. Il rentra dans la ville en mettant des coups de pied dans le sable. -Bien, enchaînez Ron avec la corde contre l’arbre en laissant 5 mètres de corde dépasser, puis nous allons tirer cette corde, et sous la pression, son corps va tout simplement se couper en deux, voir même exploser... Et n’oubliez surtout pas de le réveiller avant toute chose... Nous dit Chef. Je frissonnai. Quel horrible idée... Gerik prit soin de réanimer Ron après l’avoir ligoté. Ron cria -Putain mais laissez moi repartir, je vous donnerai tout ce que vous voulez ! Merde quoi ?! Saloperie de cordes, je vous tuerai tous si vous me libérez pas !... Ho, mais qu’est-ce que vous foutez, arrêtez !!! ça seeeeeerrrrrrreeeeeee... Et le reste de ses paroles devinrent incompréhensible, Gerik, Takkeo et Chef tirèrent la corde de toute leur force et elle devenait une étreinte mortelle. Ron suppliait, et au bout de trente minutes, ses cotes se brisèrent, une par une, il n’en pouvait plus, la douleur était infâme, il pleurait toutes les larmes de son corps, et tant le spectacle était sordide, Gandalf et moi pleurions avec lui. J’aurais voulut tout arrêter, mais je n’y arrivais pas, la machine était déjà lancée... Et soudainement, le corps de Ron se craquela, il cria, et explosa, tout simplement... Je mis les genoux à terre, les bras tombant. Je n’en pouvait plus. Je ne voulais plus continuer. Chef vint vers moi -C’est finit, ne t’inquiètes pas... Il me ramena aux portes, lentement. Mais sans raison, nous vîmes les portes se fermer à notre venue, et du haut d’un bâtiment visible depuis l'extérieur, nous vîmes Stingers, fou de rage. Il nous hurla : Alors comme ça je suis trop jeune pour voir mourir quelqu’un, bande de salaud, je suis tout aussi fort que vous ! Je mérite tout autant, je vous ai sauvé la vie, et c’est comme ça que vous me remerciez ?! Les portes étaient maintenant entièrement fermées. -Vous finirez bouffé par les zombies ce soir, bande de merdeux, reprit-il, et moi, je resterai là à vous regarder !... On tenta en vain de le résonner, mais rien, il ne saillit pas. Les zombies commençaient à arriver, on le supplia d’ouvrir. Toujours rien. Ils courraient maintenant vers nous. Chef hurla : -C’est moi qui t’es empêché de voir ça, alors tu ne peux t’en prendre qu’à moi, laisse rentrer les autres, petit con ! Une balle fusa, et toucha Chef à la poitrine. Stingers lui avait tiré dessus.Chef se mit à genoux et du sang sortit de sa bouche et vint salir sa barbe. Plus un bruit. -Je fais ce que je veux !!! Tu n’es pas mon père, connard !... et Chef murmura,suffisamment fort pour que tout le monde entendent, durant ses dernières secondes : -Si, justement... |
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