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Niv. expérience : 1
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Souvent, je me suis demandé ce qu’était la vie, et encore plus souvent, je me suis répondu que la vie, c’était un pont qui n’était pas relié à de la terre à ses extrémités, mais quand je vis le corps de Chef tomber contre le sol, quand je vis le sang tâcher le sable, une autre question me vint à l’esprit. Quel est le but de la vie. Hé bien, voilà les deux possibilités de thèse que je me fis : -La vie a pour but de nous enseigner des choses et puis, à l’heure de notre dernier jugement, une sorte de teste examinera nos mémoires et les choses que nous avons tiré de nos expérience, et ceux qui auront bien appris auront une récompense. La vie serait donc une ‘’séance de révision’’, mais après ce teste, qu’est-ce qui vient ? Le paradis ou l’enfer ? La réincarnation ou l'errance ? Les possibilités étaient infinies, et chacune pouvait ramené à une autre. La thèse numéro 1 était donc très ‘’brouillon’’ ... -La vie n’a pas de but. C’est peut-être la réponse la plus évidente. Nous avons été créés sur une erreur, et notre vie n’a aucun intérêt. Mais je suis un homme comme tout les autres. J’ai besoin d’un but, je me voile donc la face, j’oublie, ou en tout cas j’essaie, et je refuse l’idée du néant... comme tout le monde. L’homme est bien bête, voilà ce que je pense après cette réflexion, mais une troisième possibilité, une bien plus convaincante, qui plaît à tout le monde, m'apparaît. -Le but de notre vie ne sera révélé qu’à la fin de celle-ci. Simple, mais extrêmement plausible. Je secouai la tête, l’heure n’était plus à la pensé. Je pris les jambes de Chef, cria : -Sengriff, aide moi à le porter, les autres, poussez la porte, nous pouvons y arriver !!! Sengriff vint m’assister, et mes compagnons se précipitèrent contre la porte. Il mirent toutes leurs force à l'effort, mais le temps les rattrapaient, les immortelles approchaient... Soudain, notre scène devient flamme, une dizaine, une vingtaine, une centaine de mort-vivant courent vers nous, nous allons être submergé. Ils trébuchent, se cassent des jambes, mais courent toujours. La douleur n’existe plus chez eux, tant ils sont près, je sens leur odeur, tant ils sont près, je vois leurs yeux, tant ils sont près, je sens l’un de leur croc... Je sentis la morsure à travers tout mon corps,alors que mes yeux se rétractaient et je sentais une paralysie embaumer mon mollet. Je fis reculé le mort-vivant, d’un coup de poing ridicule, mais au moins, j’avais gagné du temps. Bien que ma jambe alla de mal en pis, je ne cédis pas, et continua d’avancer, le corps de Chef dans les bras. Gandalf cria : -On a ouvert la porte, courrez !!! Je ne lâcha pas le corps de chef, et le ramena en ville, à cloche-pied. Gerik avait massacré à coup de pioche le zombie qui s’en était pris à moi. Les portes furent fermés rapidement, et les putrides se heurtèrent aux murailles de la cité. Nous étions en vie... quoique... -NOOOOOOOOOOONNNNNN !!! criai-je Chef n’était plus dans mes bras... |
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