Progression : 0/100
Niv. expérience : 1
Niv. expérience : 1
|
Je plaçai ma première main contre le trou qu’avait laissé la balle et caressai ses cheveux ensanglantés de l’autre. je pleurais toutes les larmes de mon coeur sous les nuages de balles semés au vent. J’entendais la pierre du muret qui nous protégeait éclater, j’entendais les cris, et les ordres du groupe, j’entendais les hurlements barbares de Gerik qui était assoiffé de sang et de vengeance. Mon coeur battait plus fort que la mitraillette mortelle. Ma tristesse et ma rage s’étaient mélangées et je sentais l’envie de tuer qu’ont les dangereux criminels. Tant de personnes méritent de mourir, tous ces menteurs, tous ces tricheurs, tous ses assassins. Le monde entier aurait du mourir, et l'apocalypse est une bénédiction. je n’arrivais pas à me calmer, mes pensés restaient sombre. Je pris mon arme, un simple revolver, vérifiai les balles. Six en tout.J’embrassai les lèvres rougies de Zora qui n’avait toujours donnée aucun signe de vie. -Je t’aime... Lui chuchotai-je. Je sortis de la planque, flingue en main, tête imprégnée de rage, adrénaline au maximum. Dès que je fus levé, je commençais à avancer rapidement. Je courrais. Dans ma haine, je criais. Je fonçais droit vers Gerik. Les balles me passaient à coté. La peur avait disparu, la colère avait tout pris. Je levais le bras fréquemment. Je tirai une première balle. Manqué. Gerik était à une bonne centaine de mètres. Je sentais le bruit lent des balles souffler dans mes oreilles. Impossible de revenir en arrière. La machine était lancée. Je tirai une deuxième fois. Je sentis le recule de l’arme, mais continuai d’avancer. Manqué à nouveaux. Je voyais déjà les yeux noirs de Gerik. Je levai à nouveau le canon du revolver. Un nouveau tire fusa. Je ne le touchais pas. L'espoir m’abandonnait mais je continuais car je n’avais rien à perdre. Il m’avait pris Zora. Je n’avançais plus aussi vite qu’avant. Une balle m’avait transpercée la jambe. J’avait déjà utilisé la moitié de mes munitions. Je voyais maintenant le sourire de Gerik. je tirai à nouveau, puis encore une fois. Je n’avais plus qu’une seule balle. Je n’étais plus qu’à cinquante mètres de Gerik. Il semblait commencer à être à cours de munitions. Il s'arrêta de tirer. Il était à sec. Je pointai le canon, mais ne tirai pas. Il voyait que j’étais armé. Son arme tomba à ses pieds. Il se mit à genoux. -Alors c’est maintenant qu’on se retrouve. Tout les deux, l’arme à la main avec une dernière balle de ton coté. Je présume que tu vas me tuer maintenant ? J’espère que tu auras les couilles de le faire, toi qui a jamais tué quelqu’un. Tu verras, la première fois, c’est douloureux, mais plus tard, ça passe tout seul... Me chuchota Gerik. Je lui répondis : Et si jamais ce n’est pas moi qui te tuais ? Stingers s’avança vers nous deux. Il sortit le Glock de son père. Tu as essayé de me buter. Ce n’est que justice de te faire ça. Il pointa l’arme sur la tempe de Gerik, attendit une dizaines de secondes, puis tira, simplement. le sang gicla hors de sa tête. Il était mort. Je lâchai mon revolver et courrai vers Zora. Je criai à Chef de venir. Etait-elle encore en vie ?... Les espoirs étaient trop maigres pour être plausibles. |
0 