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Niv. expérience : 1
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"Douce mort, gentille mort. J'accepte enfin que ma dernière heure soit venue et quelle dernière heure ? Finir comme ça c'est un choc, mais bon toute bonne chose a une fin. On dit souvent que lorsque l'on meurt, dans les derniers instant où l'issue de sa vie n'est plus qu'une certitude de sa mort, on revoit l'ensemble de ses actions défiler devant nos yeux. Certains prétendent que c'est pour mieux se connaitre avant le jugement divin, d'autre que toutes nos actions ont d'une manière ou d'une autre contribuées à nous amener là où nous sommes. Mais je n'ai rien vu. N'ai-je donc rien à me reprocher ? Rien à regretter ? Rien pour être jugé ? La mort, le temps, tout devient relatif lorsqu'on est plus qu'esprit. Depuis combien de temps n'avais-je pas pensé à tout cela ? En fait, qu'est-ce que la vie d'ailleurs ? Et pourquoi l'ai-je quittée ? Ha mémoire humaine, si faible et pourtant si riche, que n'arrives-je pas à me souvenir de ma vie passée ? Et pourquoi tout est si sombre, si froid, si bleu ? Bleu ? Rouge ? Mince je déraille là, je vois des couleurs danser devant mes yeux et il me semble sentir mon ancien corps encore. Certainement un autres aspect du syndrome du membre perdu, mais si ces gens amputés qui ont encore mal à leur membre manquant. Pas de quoi m'en faire. Bon première chose à faire, trouver pourquoi le temps n'avance pas, et surtout pourquoi personne n'est là pour m'expliquer quoi faire." Perdus dans ses pensés l'homme allongé sur une table en métal froide comme la mort ne pouvait entendre ce qui se passait à l'extérieur. Et pourtant sans aller chercher bien loin tout pouvait s'expliquer le plus rationnellement du monde. Un homme en blouse blanche s'approchait d'un mur couvert de tiroirs et actionnant un petit système de contrôle fit rapidement arriver le corps d'un homme sur une table d'opération. Il actionna un petit bouton sur le revers de son col et se mit à parler. "Sujet mâle de race blanche. Taille : 1 mètre 85, poids environ 55 kilo. Le sujet présente tous les signes d'une violente infection encore inconnue. Il pourrait bien être notre premier spécimen étudiable de ce fléau. Son poids reflète sa corpulence émaciée, bien que les rapports indiquent qu'il était un bon vivant, de son vivant. Je vais maintenant procédé à l'ouverture de son thorax pour commencer l'autopsie." L'homme en blanc approchait maintenant un scalpel effilé comme une lame de rasoir de la poitrine de l'homme étendu sur la table. Ce dernier, les yeux grands ouverts, ne pu que suivre la lame s'enfoncer dans ses chairs sans pour autant ressentir la moindre douleur. Et ne poussa pas le moindre cri non plus. |
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