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Récit : « Le jeu des RPistes, RP de Mamiendos. »

SommaireChapitre 1Chapitre 2

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Chapitre 2 : Présence inquiétante.
Des bruits, des grognements, des pas, le silence.
Je sentais que je n'étais plus seul, il fallait donc que je me lève. Accompagné d'un cri plaintif, j'ai effectué un petit roulé-boulé afin de me retrouver sur le ventre. Utilisant le peu d'énergie que j'avais accumulé jusqu'à présent, je me suis levé en expirant bruyamment.

Cette action m'avait épuisé. J'ai soufflé quelques secondes avant d'entreprendre mon long chemin vers que sais-je destination. J'ai constaté que mon t-shirt était taché de sang et l'ai donc ôté par mesure d'hygiène : déjà que je ne semblais pas très propre à la base, il ne fallait surtout pas que je choppe une infection. En m'accoudant contre le mur, j'ai senti une sensation très douloureuse dans mon poignet gauche ; J'en conclu immédiatement que celui-ci était cassé mais, Dieu me bénisse, j'étais droitier.

Je fis un rapide état des lieux. Autour de moi, des parois rocheuses qui donneraient à un claustrophobe, une envie de suicide. En inclinant la tête vers la gauche, j'ai remarqué qu'une petite faille se trouvait dans le mur : comme si autrefois un nids y était installé. Dans l'autre coté, un tunnel d'ampleur plus importante qui s'enfonçait dans les ténèbres les plus profondes.
En levant la tête, j'ai aperçu un vieux pont de bois à une hauteur de plusieurs dizaines de mètres. Celui-ci semblait fort bancal. Peut-être étais-je tombé de là haut ? Impossible, je serais mort. Mais vu mon état, j'ai du jouer avec ma vie. Je ferme les yeux et inspire profondément avant de me lancer dans l'exploration de ce tunnel.

Des bruits, des grognements, des pas, le silence.

J'avais entendu quelque chose, surement quelqu'un. Timidement, j'ai tenté d'appeler à l'aide, mais personne ne répondit à ma requête.
Péniblement, j'avançais vers la pénombre quand soudain, des yeux blancs apparurent à mes yeux. Les yeux étaient dépourvus d'iris et de pupille. Ils avançaient lentement dans ma direction. J'ai reculé d'un pas sec afin d'imposer une distance de sécurité. Peu à peu, je parvins à distinguer les formes : des cadavres. Mon cœur s'emballa et je failli faire une crise cardiaque, mon pire cauchemar se réalisait.

Ils étaient six. Ils se ressemblaient tous et avaient sans doute le même but, se nourrir de ma chair. Les gémissements qu'ils émettaient étaient horribles à l'audition. Pris de panique, j'ai reculé puis fais demi tour assez rapidement pour me retrouver face à la réalité : les murs. Tâtonnant vainement les parois glaciales, je perdais peu à peu espoir. A quoi bon ? La tête dans les mains, je me laissais tomber sur le sol, pris de sanglots.
Ils se rapprochaient, je le savais, je le sentais.

Dans mes sanglots, je me perdis dans mes pensées. Pourquoi vivre si je ne sais même pas d'où je viens ? Quelle raison ais-je de continuer quand je pense que je me bats peut-être pour quelque chose qui n'en vaut pas la peine ? Je ne voyais pas l'utilité de continuer.
Soudain, un flash m'apparut. Dans ce flash, je voyais une femme dont la beauté surpassait de loin toutes les autres. Cette femme était vêtue d'une fine robe. Elle me tendait la main, a moi. Elle semblait triste. Une larme perlait sur son visage. La tête baissée elle m'a dit : N'abandonne pas, pas encore.

Cette phrase ô combien énigmatique me sortit de mes pensées. les putrides étaient maintenant à quelques mètres de moi. Mon instinct de survie me poussa à regarder à nouveau vers la gauche : la faille m'apparaissait telle la seule issue possible à ce cauchemar. Dans un élan de désespoir, je me suis jeté vers ce trou qui paraissait être mon ticket de survie.

A moitié recroquevillé dans ce petit trou, je mettais des coups-de-pieds aux putrides qui tentaient de passer par l'unique et étroite ouverture. Les grognements s'amplifiaient et de plus en plus de zombies approchaient d'un air menaçant. Comme ils étaient trop nombreux, j'ai reculé au fond du trou. C'était trop étroit pour qu'il passent à plusieurs : ils ne savaient donc pas m'atteindre. Je hurlais et pleurais en même temps.
La fatigue aidant, et les zombies ne lançant plus leurs multiples assauts, je sentais que je m'endormais doucement. Ils n'attaquaient plus, j'étais tranquille. Mes yeux se fermaient doucement, j'avais besoin de sommeil.
Ils ne pouvaient pas m'atteindre de toute façon. Non, j'étais inaccessible.
Je m'endors, je sens la fatigue l'emporter, je perds conscience...

Des bruits, des grognements, des pas, le silence.

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