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Niv. expérience : 1
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<< Nous étions neuf scientifiques dans le bunker. Ça faisait plus de deux semaines que nous étions réduits au silence radio. Il nous fallait sortir, aller recueillir des données sur le terrain, a savoir ce qui s'était passé. On a délibéré plusieures heures. C'est finalement a la courte paille que ca c'est joué, nous savions tous qui allait sortir ... les dés étaient pipés ... Nous l'avons regardé préparer son matériel, enfiler sa tenue anti-radiations puis nous avons déverrouillé le sas et on l'a laissé sortir ... Plusieures heures plus tard, nous étions toujours sans nouvelles, la tension était palpable. Nous nous regardions de biais en sous-entendant *Avions-nous le choix ??*. Des coups a la porte du bunker... c'était lui, il était donc revenu indemne ... ou presque. De grandes entailles a la combinaison ... du sang, beaucoup de sang ... Il s'était fait attaqué par des créatures dites *mortes-vivantes* ... Nous l'avons mené a l'infirmerie, avons soigné ses plaies, nous lui avons même administré un calmant. Nous l'avons rassuré, mais entre-nous, silencieusement, nous connaissions pertinemment la suite... Dès qu'il fut endormi, nous l'avons déplacé dans une autre pièce, celle ou nous avions pour habitude d'effectuer nos recherches sur les animaux. >> Rapport de Vivisection Jour 1 de l'expérimentation, 6 heures post-trauma Premier stade d'infection << Le sujet a été sanglé a la table durant son sommeil. L'état avancé d'infection des plaies ne laisse rien présager de bon, elle s'infecte très rapidement et la propagation est inquiétante . Aucun médicament connu ne fait effet. Nous avons dénudé une partie de la peau du bras pour observer les effets de la maladie sur les muscles . Cas similaire a une fascite nécrosante avancée. Les chairs enflent et dégage une odeur nauséabonde, des cloques de pu apparaissent sur la peau au pourtour des plaies suintantes. Les tissus subissent une nécrose fulgurante. >> Suite a ces observations, nous avons décidés d'ouvrir la cage thoracique ainsi que l'abdomen pour étudier au niveau des organes internes les effets de la maladie. Jour 1 de l'expérimentation, 12 heures post-trauma Deuxième stade d'infection << Le sujet s'est réveillé. Nous avons pratiqué une sternotomie sans anesthésie, absence de réaction face a la douleur. Nous avons retiré une partie de la cage thoracique pour faciliter les examens. Les os sont fragiles et cassent facilement. Après examen, la densité osseuse est quasi nulle, la moelle s'est asséchée dans les os. L'odeur de putréfaction émanant du corps est écoeurante, certains collègues n'ont pu retenir une nausée. L'état des organes internes est pitoyable. Le coeur ressemble a un fruit pourri et difforme. Les poumons sont atrophiés, ils ne servent plus de toute évidence. Le foie est en décomposition sommaire, laissant la bile se déverser dans le corps. La rate et le pancréas se sont liquéfiés sous nos yeux en quelques heures. Les intestins ressemblent a une bouillie gélatineuse et nauséabonde. Seul l'estomac semble encore en fonction, mais après ouverture, l'acide gastrique semble avoir fait place a un liquide noir, épais et gluant de nature totalement inconnue. La vessie et les reins ne servent plus, atrophiés eux également. Les organes sont flasques et gélatineux au toucher, plus aucun tonus, plus aucune consistance. Il n'y a plus de *sang* a proprement parler dans les veines et les tissus, seulement le même liquide noir que dans l'estomac. >> L'absence de réactions du sujet nous a fait questionner sur les réactions chimiques encore présentes au cerveau. Nous allons donc procéder a une lobotomie. Jour 2 de l'expérimentation, 24 heures post-trauma Infection généralisée, mort clinique << Le sujet est dans un état végétatif. Plus aucune fonction vitale décelée, aucune électricité détectée au niveau du cerveau. Nous avons procédé a l'ouverture de la boîte crânienne, pour observer l'encéphale. Plus aucune réponse aux stimuli extérieurs sur les hémisphères. Nous avons du resserrer les sangles, car le sujet s'est débattu lors de la stimulation de la zone de l'hypothalamus. Les seules autres zones qui ont réagit sont le cervelet, le lobe occipital et une partie du lobe temporal. Suite a la mort clinique du a la maladie, les seules fonctions restantes sont donc une partie de la vue et de l'ouïe, la motricité primaire et le besoin de se nourrir. >> Nous avons mis le cadavre a la morgue et sommes tous retournés a nos quartiers. Nous aurions du faire brûler le corps ... auteur : Genny1506 |
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