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Niv. expérience : 1
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Tout avait été pourtant si bien élaboré dans notre organisation, si bien planifié… Nous avions pensé à tout, nous avions essayé de tout anticiper, de penser au moindre grain de sable qui aurait pu enrayer notre engrenage si parfaitement conçu... Un véritable modèle d’organisation à faire pâlir d'envie les gestionnaires des goulags de l'ex-union soviétique. Et pourtant... La gestion de l’eau avait été l’un des points clés de notre plan. Nous ne disposions pas de réserves nécessaires pour permettre à tout le monde de boire tous les jours alors nous avions décidé d’un commun accord que seuls ceux qui sortiraient nous chercher des ressources à l’extérieur pourraient boire…Ceux qui resteraient en ville à assurer les chantiers devraient se contenter de ne boire qu’un jour sur deux. Même si les journées paraissaient longues pour ceux qui ne devaient pas boire, nous faisions abstraction de notre confort personnel pour le bien de la ville. Côté nourriture les restrictions étaient moins drastiques…nous avions réussi à établir un potager de fortune qui nous permettaient d’obtenir des rations assez régulièrement. Sans compter que nos explorateurs nous ramenaient souvent des restes de nourritures provenant d’une ancienne épicerie dénichée non loin de la ville. Quant à l’organisation des chantiers, je n’étais pas peu fier de la manière avec laquelle je gérais la situation. Je mettais au point des constructions audacieuses qui nous permettaient maintenant depuis plusieurs dizaines de jours de repousser les hordes ennemies. Quelles que soient les ressources que nous récupérions dans le désert j’arrivais toujours à aménager un projet qui renforçait nos défenses, jour après jour. L’implication de tous nous nous stimulait mutuellement, nous formions une véritable association, forte et courageuse contre laquelle les zombies ne pouvaient rien faire. Et pourtant…à l’heure où j’écris ces dernières lignes avec l’espoir impossible de conserver ce qu'il me reste de dignité, c’est moi qu’ils ont désigné pour étrenner le seul chantier que je n’avais pas dirigé…une potence. Quelle injustice ! Oui hier j’ai mis le benjamin de notre communauté aux portes de la ville alors que les hordes arrivaient. Oui je savais qu’il en mourrait mais après tout il mettait la ville en danger en ne respectant pas mes consignes, ces consignes dans lesquelles j’avais mis tant de détermination et d’énergie… Alors il fallait bien que je nous débarrasse de cet intrus. Il mettait notre survie en danger. Et tant pis pour eux, ils ne comprennent pas mon geste mais ils regretteront bien lorsqu’ils verront que je viens de mettre le feu au stock de bois du fond de la ville…près de la palissade en bois qui formait les remparts de la ville… auteur : Sanndra |
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