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Niv. expérience : 1
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Des cris, des pleurs, des hurlements. Tels étaient les berceuses sur lesquelles s'endormaient les habitants de Wen-Kroy chaque soir, sans exception. Les supplications provenaient des villages avoisinants. Des gens mourraient déchiquetés et dévorés par une hordes de morts-vivants affamés. Pourtant, cette ville ne fut que très récemment bâtie : elle datait d'une petite semaine à peine. Mais elle succombait déjà sous les assauts continus et systématiques d'affreuses bêtes assoiffées de sang. De loin, le vigile de WK contemplait le spectacle désolant, apercevant au loin un enfant arraché des bras de sa mère. L'enfant pleurait, courait, cherchait à se cacher. Mais il ne fallu que quelques minutes pour que celui-ci ne se fasse attraper, et ne subisse le même sort qu'une bonne partie de la population ce soir là. Certains zombies vinrent gratter à la porte de WK, mais ils ne parvinrent pas à entrer. En effet, cette ville était réputée pour son impénétrable défense, pour son avancée technologique et pour sa population élitiste. Ce soir-là, la population put encore dormir sur ses deux oreilles. Tôt le lendemain, sur la place du village, l'affreux carnage de la veille était dans les bouches de tout-un-chacun. Carl, jeune homme d'une trentaine d'année participait aux spéculations des évènements. Mais dans la foule, une personne semblait connaitre les faits avec une plus grande précision que la plupart de ses camarades. Carl s'en approcha alors pour l'aborder. -Bonjour l'ami. Étiez vous entrain de parler de l'affreuse boucherie de la veille ? -Et bien oui. Mais figurez vous que personne ne crois en ma version des faits. Je jure pourtant sur le grand corbeau noir d'avoir vu cette silhouette ! -Une silhouette ? - Oui ! Immense ! Elle faisait plusieurs mètres de haut sur plusieurs mètres de large ! Persuadé de la véracité des faits, Carl se mis en tête de convaincre le village de l'existence de cette monstrueuse bête. Bien entendu, son discours ne lui attira que les moqueries de ses camarades. Ils s'amusèrent a l'humilier. En larmes, Carl s'en alla, la rage au ventre et le cœur serré. « Je leur prouverai l'existence de cette chose, je leur prouverai! » Telle était la phrase qu'il se répétait sans cesse pendant qu'il préparait ses affaires. Déterminé, il remplit sa besace de quelques provisions et de quelques livres, avant d'y déposer sa caméra. A la sortie de sa maison, les mains pleines, mais pourtant les poings serrés, il s'avança vers la sortie de la ville. Sa sortie fut hâtée par les coups de pelle de certaines personnes, ou encore par les morsures de petits chiens blancs à trois pattes. Une fois dehors, il garda la tête haute et avança droit devant. C'est après plusieurs kilomètres qu'il se posa sur un rocher, et examina une petite carte. Il définissait son plan d'action. Son objectif ? Ramener ce monstre en ville pour fermer leur clapet aux autres. Il se remis alors en route, une route qui fut longue. Il arriva alors dans une ville bien plus simple que la sienne. Les portes étaient grandes ouvertes et l'organisation ne semblait pas régner. Il entra et sortis sa caméra. Il avança quelques mètres mais ne vit personne. Pourtant, des petites tentes étaient établies un peu partout. Tout en filmant les alentours insalubres, il regarda la structure des bâtiments. Il n'aperçut que de vieux établissements. Une espèce de tour mal faite, un fossé très peu profonds, ou pire, des fixations sur les défenses qui n'étaient même pas bien fixées. Il se retourna alors pour sortir de cette ville où il ne se sentait pas à sa place. Il eu un haut-le-cœur en voyant le nombre de morts qui n'étaient même pas sortis. Il voulu prendre ses jambes à son cou pour fuir, mais une masse informe de gens se dirigeaient vers lui. Il se cacha alors derrière une machine très bruyante qui ressemblait à une pompe. Ensuite, il observa les personnages. « Des indigènes ! » C'était sa première phrase lors de la première vision des habitants. Leurs habits étaient troués et ils ne possédaient aucun objet personnel. Carl, en se regardant compris qu'il avait beaucoup de chance. Il possédait un bouclier anti-émeute et des habitants flambants neufs. Il filma quelques instants ses êtres sous développés qui le fascinait. Il approcha lentement de ceux-ci : il voulait les voir de plus près. Il approcha encore et encore, jusqu'à se retrouver à quelques dizaines de mètres, puis quelques mètres seulement. Il en était aussi proche que jamais. Soudain, il entendis une voix derrière s'exclamant : « Carl ! » Il se retourna et aperçut une jolie femme aux cheveux blonds. Elle était magnifique. Malheureusement, il n'eut pas le temps de la contempler longuement, avant de se retrouver assommé, suite à un coup derrière la tête. Cette femme était une éclaireuse, il en était sur. Il ne pouvait avoir aucun doute la dessus. Il l'avait déja vu, ça aussi c'était certain. Carl ouvrit les yeux péniblement. Il avait pieds et poings liés avec une corde assez solide. Il observa les alentours : il était accroché au dessus de la tour de guet. Il leva la tête et observa les étoiles. Selon la position des astres, il sut que minuit approchait, et pour la première fois, il tremblait. Il était loin de sa ville si bien fortifiée, au fossé sans fonds et aux barrières puissantes. Au loin, la horde approchait. Des milliers de créatures venaient à toute vitesse vers la ville. Après quelques minutes, on vit ceux-ci s'empaler sur les pieux des grands fossés ou tomber dans des oubliettes. Et le silence recommença. Contrairement à ce qu'il s'attendait, c'est a dire une vive joie, il n'en fut rien. Les citoyens s'attelèrent à un autre projet. En effet, une énorme catapulte fut déployée juste devant la ville. Carl n'en voyait pas l'intérêt. Alors pendant, ce temps, il chercha sa caméra. Chance, ils l'avaient laissés près de lui ! Il tenta alors de défaire ses liens pour pouvoir attraper sa caméra. Il parvins à délier ses mains, mais pas les pieds. Il fit alors quelques pirouettes et acrobaties avant d'être à quelques centimètres de ladite caméra. Soudain, un cris retentit. Carl regarda : il était la. Le fameux monstre. Cette bête énorme de plusieurs mètres cube. Elle approchait, toujours plus près, mais les habitants ne firent rien. Le zombie poilu approcha de la catapulte. Il renifla son contenu. Dedans, l'héroïne de tout à l'heure s'y trouvait ! Il cria de toute ses forces quand il comprit ce qui l'attendait. Mais d'un coup, la catapulte se mit en marche et l'éclaireuse vola a plusieurs kilomètres. Le zombie fit alors demi tour, et alla la chercher. Un sacrifice de héros... Carl cria à la vue du spectacle, et fit un faux mouvement qui fit tomber sa caméra. Il hurla alors une deuxième fois, et vit les citoyens se diriger vers lui. Il tenta de s'enfuir, avant de ce dire bêtement : « Ha, bah oui... » Et Carl disparut d'un seul coup, et réapparut à WK quelques instants plus tard. Il occupa toute sa journée à établir des plans d'attaque. Des plans stratégiques pour arrêter cette monstruosité. Et il fut fin prêt au soir. Il avait perdu sa caméra. Il ne pouvait donc par prouver l'existence de toute cette civilisation, et surtout, de ce monstre aux autres. Même pas la peine de retourner a WK sans les preuves. Le soir même, l'attaque habituelle suivit et le monstre avec. Carl lança son attaque vers lui. Juste avant de lui lancer un fameux uppercut d'une sauvagerie sans nom, il remarqua quelque chose sur son épaule. Oui. C'était l'éclaireuse ! Carl eut donc un mouvement de recul. Il grimpa après moult efforts sur la bête. Une fois sur son épaule, il remarqua que seuls les restes et ossements de l'héroïne restaient. Carl entra alors dans une énorme colère, et par on ne sait quel prodige, captura la bête. Il fut accueilli tel un héros a W-K. Les autres héros n'en croyaient pas leurs yeux. Jamais ils n'auraient imaginés voir un jour une telle masse de muscle déchiqueté. Ils l'accrochèrent à la tour de guet et firent une petite fête en l'honneur de Carl. Des jeux furent organisés, des dés lancés et des cartes jouées. Mais surtout, le stock de debout-les-morts y passa. Dans l'euphorie du moment, et l'alcool aidant, l'un des héros décida de détacher le monstre pour voir si il était toujours vivant. Il ne fallu alors que quelques instants à celui-ci pour se relever et envoyer les héros vers une mort atroce. Carl fuyait, et sa cacha sous les décombres de ce qui était anciennement leur grand scrutateur. Il regarda sur sa droite, et vit un citoyen, rigolant. Celui-ci se retourna et s'éclipsa. Carl regarda alors en direction du monstre, qui déchiqueta Carl en un coup de patte. Que dire ? C'est malheureux, mais en définitive, ce ne sont pas toujours les meilleurs qui gagnent. |
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