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Récit : « Le Grimoire Dépérit Vol.1 »

SommaireChapitre 1Chapitre 2Chapitre 3Chapitre 4Chapitre 5Chapitre 6

Chapitre 7Chapitre 8Chapitre 9Chapitre 10Chapitre 11Chapitre 12Chapitre 13

Chapitre 14Chapitre 15Chapitre 16Chapitre 17

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Chapitre 4 : Les post-its de LeGardienDesAmes

Midi. Le soleil tape. La soif vous brûle la gorge alors que vous avancez dans le désert. La chaleur est étouffante... Alors que vous vous affalez dans le sable, vos yeux se posent sur ce qui semble être un petit carnet.
Vous vous en emparez et le feuilletez fébrilement. Il s’agit d’un paquet de post-it sur lesquels sont écrites des lignes et des lignes de texte d’une écriture fine.
Ce livret semble avoir quelques mois à peine. N’arrivant plus à mettre un pied devant l’autre, vous vous trainez à l’abri d’un rocher et commencez à lire.
La lecture de ce qui se révèle être un journal vous fait oublier jusqu’à la faim qui vous tenaille le ventre...

P.II
Bonjours à vous qui me lisez.
Cela fait trois jours que j’ai trouvé ce paquet de post-it, et je me suis enfin décidé à narrer mes (més)aventures.
Ca fait maintenant dix-huit jours que je me traine dans ce désert sans fin à la recherche désespérée d’une ville.
Les zombies sont toujours plus nombreux, le voyage tous les jours plus dur.
Je ne sais pas si je tiendrai encore longtemps comme ça…

P.II
Il est tard. Je viens de m’enterrer. Je n’ai jamais vu autant de putrides dans une zone aussi restreinte. J’ai creusé sur près d’un mètre de profondeur et me suis protégé avec des planches, mais je doute que ce soit suffisant. J’entends déjà les pas des morts-vivants se rapprocher.
Qui vivra verra comme on disait.
P.III
Miracle ! Mes planches ont tenues, je suis toujours en vie.
Plus tôt dans la journée, j’ai aperçut des empreintes de souliers à intervalles réguliers. Peut-être d’autres survivants…

P.IV J.0
Une ville ! Enfin une ville ! Le retour à la civilisation !
Nous sommes 40 citoyens entassés entre quatre murs. Le chaos règne, les habitants se sont tous mis le plus loin possible des portes. Je ne sais pas si ce sera suffisant en cas d’entrée, mais ca ne coûte rien d’essayer non ?

P.V J.1
Un semblant d’organisation semble apparaitre au milieu de cet enfer. Mon âge plus avancé m’a mis dans une position de leader qui me plait déjà.
Nous avons commencé à construire un mur digne de ce nom tôt le matin, mais nous manquons de ressources. Il va falloir penser à organiser des sorties...

P.VI J.2
Aujourd’hui j’ai eu l’occasion de mieux connaitre certains lors de notre expédition.
Legrand costaud, c’est John. Le petit à lunettes, c’est Val. Il a l’air intelligent. Je vais sûrement avoir besoin de son aide pour gérer les chantiers. L’autre là-bas, avec sa pelle, c’est Kévin. Il est un peu bête, mais pas foncièrement méchant. Il y a aussi une fille, Jenny. Je n’ai jamais vu quelqu’un creuser aussi vite !

P.VII J.3
Jenny, la fille dont je vous ai parlé, nous a ramené des outils. Une scie, des marteaux et autres. On va finalement pouvoir continuer le mur d’enceinte.
Val nous a proposé de construire une tour. Il dit qu’on aura plus facile à préparer nos sorties. J’avais raison, il nous sera utile si on lui trouve du papier pour faire ces plans.

P.VIII J.5
Hier, nous avons eu des morts. Deux expéditeurs se sont perdus dehors. Une triste fin qui nous a tous empêchés de dormir.
Greg, un autre cerveau de la bande a eu une idée de génie : une antenne de fer montée sur la tour reliée à un ordi nous permet désormais de détecter les tempêtes !
Tout irait bien si l’eau ne commençait pas à manquer…

P.IX J.6
Des vestiges de l’ancienne civilisation ont étés découverts à l’ouest. Ils renfermaient des bonnes surprises : des tranchoirs, des vives, des ressources diverses et pleins d’autres encore !
J’y ai trouvé un énorme pistolet qui fonctionne avec des piles. Je l’ai appelé Devastator. Mais il y manque des pièces malheureusement…

P.X J.8
La tension est palpable en ville. Kévin, l’ado pas très futé, n’a rien trouvé de mieux à faire que de se construire un abri en bois avec les planches manquantes pour réparer la porte. Ce soir, la défense se fera à grands renforts de pistolets à eau et de lances-piles.Ca ne sera pas de tout repos…

P.XI J.9
La sanction est tombée : Kévin est banni. On a démonté sa baraque et réparer la portes avec les planches récupérées. L’attaque se passera sans problèmes ce soir, nous pourrons enfin tenter de nous reposer...

P.XII J.12
Les trois jours précédents furent forts mouvementés : le nombre de revenants dehors n’a cessé de croître !
Cependant, le problème de l’eau est résolu : un moteur bricolé avec les restes des expéditeurs malchanceux sert à pomper plus profond dans le sol.
Val c’est aussi inspiré des pistolets à eau pour fabriquer de puissantes lances qui éclaircissent efficacement les rangs d’assaillants à minuit.

P.XIII J.13
Je n’aurais pas du monter ce Devastator. Les ressources que j’ai utilisées étaient soi-disant « importantes »… Et bien tant-pis ! Une petite modification dans les prévisions de l’attaque devrait me permettre de me faire oublier de certains rancuniers. Sinon, il parait que Kévin a trouvé une fiole de poison, mais ne suis pas sûr que ça règlera vraiment mes problèmes…

P.XIV J.18
Finalement, je n’ai pas eu besoin du poison. J’ai « simplement » sauvé trois explorateurs perdus. Trois piles, deux giclées de flotte et pas mal de coups de machettes et nous voilà sauvés. Un jeu d’enfant !... Ou pas quoi…
Ce soir là, j’ai enfin trouvé un loisir : le massacre de zombies !

P.XV J.19
Hier j’ai explosé vingt et un zombies à grands coups de machine à lavée. La boucherie devient un besoin maladif on dirait…
Maintenant, on doit faire des tours de gardes pour défendre la ville. Les défenses ne suivent plus, les habitants parlent de partir.
Mais cette fois moi je ne partirai pas. J’en ai marre de partir, de fuir. Je veux combattre.


P.XVI J.21
Je pense que nous voici arrivé au terme de notre (trop) courte coexistence. Hier déjà une trentaine de putrides sont entrés. Nous fûmes rapides, mais pas assez. Val est mort. Jenny aussi. Et Max. Et Jean. Kévin est même sortit de son fort pour prêter main forte.
Ce soir, je les attends, un pistolet à eau dans chaque main, mon Dévastator dans le dos et deux machettes sur les cuisses.
J’entends les portes grincer. Les gonds vont bientôt lâcher… Je vais devoir vous laisser…

P.XVII J.22
Je suis seul en ville. Après les treize morts d’hier, tous les autres ont préféré aller camper. Mais moi, je reste. Last Man Standing comme on dit. Ce soir, le sang va couler. Le mien, mais aussi celui de tous les putrides qui tapent sur les quatre planches qui servent d’entrée aux ruines qui furent autrefois appelées « Collines de la désolation ».
Adieu lecteur que je n’ai jamais connu. Certains prétendent qu’il y a une vie après la mort. Je ne sais pas. Peut-être… Mais peut-être que non…


Le journal s’arrête là. Tout aussi brusquement qu’il a commencé. Bonjour, adieu.
Le temps que vous dévoriez les dix-sept post-it, le soleil est tombé. Il doit être quinze heure environ. Il va bientôt falloir penser à trouver une planque.
Vous mettez le journal en poche et vous mettez en marche, lentement.
Après plusieurs heures de randonnée, vous apercevez une ombre à l’horizon. Vous vous y précipitez. A votre arrivée, quelqu’un vous accueil. Il porte un Dévastator dans le dos et a deux coupes-coupes accrochés aux cuisses.
« - Salut, moi c’est Axel, et toi ? »

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