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Niv. expérience : 1
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Les citoyens m'accompagnant : Frank, Debseuch, Rashleb, Kentu, Glosh, Vry, Milgar, Henri, Phegoss, Lennox, Nombier, Alastor, Rufus, Gatling, Sabmonster, Kaleb et Lantyer. A propos, moi c'est Uranus, pour vous servir. On s'est tous réunis dans une petite maison au milieu du desert et on discutait sur ce que nous allions devenir. Nous étions un groupe de survivants ayant échapé aux milliers de zombies déferlant sur la Désolation abattue, fondée également sous ma banière. Mais dès à présent, nous étions dans une habitation pourrie démeublée, une couche de poussière de cinq centimètres et un cadavre en position assise par terre, la bouche grande ouverte et du sans coagulé sur le front, laissant deviner qu'on lui avait tiré dessus, ce qui était facile à croire en voyant la petite balle en plomb fichée dans le mur. Il avait le ventre ouvert avec ses tripes sanguinolantes étalées sur ses cuisses ayant rougi son pantalon. - Bon, lâcha Lantyer, qui était adossé contre le mur. On y a échappé. Et maintenant, on fait quoi ? Y'a pas âme qui vive à des kilomètres à la ronde et en plus, il va bientôt faire nuit. - Lantyer à raison, me dit Phegoss. On fait quoi, maintenant ? Je réfléchissait à toute vitesse, mais je ne trouvais rien. J'avais le crâne aussi vide qu'une citrouille d'Halloween. Tout le monde me regardait d'un air qui disait : "Tu trouve, merde ? On va pas y passer la nuit !", et c'était le genre de regard qui me rendait nerveux. Je me tournais les pouces en me disant à moi-même : "Arrêtez de me regarder comme ça ! Vous m'empêchez de me concentrer !" Je vis Rashleb sortir un cigarette de la poche de sa veste blanche abritant un gilet parre-balles et l'allumer d'une allumette qu'il avait frottée contre la mur etje pensais : "File-m'en une, par pitié". - Moi, de toutes manières, dit Henri, j'en ai ras-l'bol de voir vos sales geules en face de moi, je me casse ! Il se dirigea vers la porte sans vouloir entendre ce que lui disait Rufus. - T'es complètement barje, mon pote. Est-ce qu'au moins tu sais où tu vas ? Après qu'Henri ai claqué la porte, Rufus se tourna tout de suite vers moi. - Et toi, pourquoi que t'as rien dis, me dit-il sans crier mais avec un ton de fureur. C'est toi le chef ici ! C'est toi qui doit nous guider ! - Mais que voulez-vous que je vous dise, moi ? J'ai pas la moindre idée de ce qu'on peut faire ! j'ai pas de carte des villes sur moi ! - Puisque c'est comme ça, moi aussi je me casse, dit Vry. Je rejoins Henri. - Moi aussi, dit Frank. - Moi aussi, dit Kentu. - Moi aussi, dit Nombier. - Moi aussi, dit Alastor. Il sortirent tous les cinq en même temps. Jamais de ma vie je n'avais fait une telle perte. Trente-cinq pour cent de mon groupe s'est tiré en un coup. C'est comme si l'on m'annonçait que mon chat a été renversé par une voiture. Nous passâmes une heure dans le silence. Chacun s'était assoupi pendant que moi, je faisais les cent pas. |
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