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Récit : « La Horde des Infectés »

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Chapitre 4 : Les otages
Nous entrions hâtivement, brandissant notre neuronium comme un flambeau en criant :
- Stop !
Mais ce que vîmes nous frappa d'horreur. Des hommes ligotés et baillonés accrochés à des grandes croix dorées se tortillaient nerveusement en poussant des gémissements de détresse. Quinze croix sur chaque paroi de la galerie pour un total de trente croix, dont neuf seulement étaient occupées. Quelques vestiges de neuronium fichés dans le plafond indiquaient qu'il s'agissait d'un ancien gisement, mais les murs de pierre en étaient dépouillées.
- Ca me file la pétoche, tout ça, gémit Debseuch.
- Allez, fais pas ta chochotte, lui répondis-je fièrement. On va les libérer et ils vont peut-être nous dire qui sont-ils.
Je me dirigais vers l'un deux, occupant la quatrième croix de la paroi de droite. Voyant que les autres ne réagissaient pas, je leur intimaient de m'imiter d'un geste. Ils obéirent et nous nous mîmes à l'ouvrage.
Je sortis un canif de la poche arrière de mon pantalon et commença à lui découper le baillon, que je n'avais pas réussis à dénouer avec les mains. Une fois libre de se servir de sa bouche, il poussa un grognement aigu et me regarda d'un air sombre. Je me demandais ce que ce regard pouvait signifier...
Mais avant que je ne puisse achever mon travail, je vis des étoiles.

Et je me réveillais sur une table d'opération couvert d'une bâche piquetée de tâches rouges. Une table d'opération dans une pièce stérile, vide de tout mobilier, hormis une petite armoire accochée dans le mur, me faisant penser à une armoire à pharmacie, comme celle que j'avais dans ma maison avant le féau des zombies.
Peut-être même étais-ce là que j'étais. Dans un hôpital... Rien qu'une armoire à pharmacie pouvait être très significative. Et des chambres stériles, on n'en trouvait que dans les hôpitaux, pour les opération.
Mais alors, avais-je subi une opération ? Cette idée me donna la chair de poule. Mais pourquoi ? Et comment ? je ne me souvenais plus de rien. Je relevais mon T-shirt et vit des points de suture sur mon flanc gauche.
J'avais été opéré !

Une porte, je ne la voyait pas, s'ouvrit. J'essayais de la localiser, je regardais à droite, à gauche, encore à droite, derrière moi...
- Bonjour, monsieur, me fit une voix inconnue.
Je regardais à nouveau en face. Un homme en blouse de médecin était là, planté comme un piquet, devant mon lit, les bras croisés, un sthétoscope autour du cou. Je ne pris pas plus le temps de l'examiner, car je voulais être éclairci sur un point que vous devinez sûrement.
- Ah, monsieur, grinçai-je. Voilà une personne qui pourrait m'éclairci. Vous pouvez me dire ce que c'est que cette plaisanterie ? Où suis-je ? Comment je suis arrivé ici ? Où sont...
- Calmez-vous, monsieur, me répondit-il du ton le plus calme qui se pouvait en pareille situation.
- me calmer ? Je ne sais pas où je suis sauf sur une table d'opération, je découvre qu'on m'a fait une opération, je suis sparé de mes compagnons et vous voudriez que je me calme ?
- De grâce, monsieur, ne vous énervez pas. Je crois que vous avez droit à quelques explications...
- Tiens, la bonne idée ! lançais-je sur un air de défi.
- Tout d'abord, je vous demanderais de me suivre, s'il vous plaît.
Je me levais et le suivis jusqu'à la porte, qui se situais tout près. Il s'agissait d'une entrée camouflée avec de la peinture, que l'on ouvrait comme un poussoir. On la poussait un coup, puis elle s'ouvrait comme si on la tirais.
En pénétrant dans le couloir, je me retrouvais dans un hôpital grouillant d'activité, où je voyais des infirmières courrir par-ci par-là en direction des champbres sous leur responsabilités, des médecins remplissant des formulaire, un patient en fauteuil roulant qui vagabondait par les couloirs...
Hébété, je me laissais conduire aveuglément vers le bureau du médecin venu me chercher. Une fois arrivés, je pris place sur une chaise devant son bureau en cois poli, couvert de pots de crayons, un coupe-papier et de la paperasse. Il s'assit sur sa chaise.
- Pour commencer, vous devez vous demander comment vous êtes arrivé ici.
- Oui...
- D'après vous, comment êtes-vous arrivé ici ?
Je réfléchis un moment.
- Ben... J'étais devant des hommes attachés sur des croix... J'ai dû recevoir un coup sur le crâne... J'ai dû devenir comme saoûl, vous m'avez kidnappé et vous m'avez volé un rein...
Le médecin me dévisagea un instant et éclata de rire.
- Vous n'y êtes pas. En fait, on a dû employer la manière forte, et je m'en excuse. On vous a assomé et on vous a conduit jusqu'ici. Comme vous n'aliez pas tarder à vous réveiller, on a dû vous anesthésier et on vous a couché sur une table d'opération pour relever d'éventuelles traces d'infection dans votre organisme. Les résultats se sont montrés nuls, et on a donc décidé de vous laisser vous reposer. Vous vous êtes réveillé, et je suis venu vous chercher.
Je l'avais bien écouté, mais, inquiet, je me penchais sur un autre sujet.
- Mais les otages que j'ai vu en bas, qu'est-ce qu'ils font là ?

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