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Niv. expérience : 1
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Enfin arrivé :Je suis parti à l'arrière boutique, et j'ai pioché dans le congélateur aux limonades 4 bouteilles en verre, les petites de 1/2 L. 2 dans chaque main. Ensuite, je me suis accoudé sur la fenêtre, et j'ai lancé les bouteilles sur les putrides, qui explosaient sur le sol, ou sur les zombies eux-même. Ils se liquéfiaient à vue d'oeil. Des éclats de verre se plantaient aussi parfois sur quelques zombies. Après avoir répété les aller-retours 2 ou 3 fois, la victoire me semblait acquise. Je sortis donc par la porte, et j'évitais les morceaux de verre et les cadavres de putrides. En revenant à l'angle de la rue, je vis un autre groupe de zombies, escaladant tant bien que mal le cimetière de voitures du carrefour. Je pris mes jambes à mon cou, et je m'enfuis vers la ruelle menant au Mall. Lorsque le crépuscule s'approcha, et que le ciel devenait rose orangé, j'étais enfin arrivé au Hartford Mall. J'étais dans une situation difficile. Les Hordes attaquaient en masse la nuit, et le centre commercial est le seul lieu sûr du quartier. Mais, je ne savais pas encore si des zombies ont élu domicile dans ce bâtiment. J'avais deux choix : Ou je prenais le risque de dormir dans un immeuble autre que le Mall, ou je dormais au Mall. J'ai choisi le Mall. Le HartFord Mall était tout simplement gigantesque, comparé aux autres endroits où j'ai dû dormir. Le 1e, le 2e , le 3e étage ... Le RDC, aussi. Il faudrait visiter tout cela. Mais pour l'instant, j'irais au 3e étage, le plus haut. Je m'aménagerais un petit fort dans le magasin le plus adapté pour mes travaux, et je monterais la garde la 1e heure juste après la fin des travaux. (citation) - Et, donc, si je survis, je resterais dans le Mall 3 jours, pour ensuite quitter la ville et aller autre part, en suivant l'autoroute la plus proche d'ici. La nuit est tombée, il faut se presser. Je prends les escalators abandonnés, et je réussis à arriver au 3e étage ... Coup de poker :Le soleil était déjà couché depuis belle lurette. Après avoir repéré un magasin de bricolage, situé à l’extrême Gauche du 3e étage, je me mis en devoir de trouver du matériel, des planches, des clous et un marteau et une scie. Le marteau et la scie étaient déjà prêts à être utilisés, dans le magasin de bricolage. Les clous, je n’en avais pas assez, et je n’avais encore trouvé aucune planche. Je descendis par les escalators jusqu’au Rez-de-chaussée, puis je pris un escalier menant au Sous-sol. Il s'étendait sur quasiment toute la surface construite du centre commercial, et des poutres étaient visibles d'ici par dizaines à perte de vue. Mieux ne valait pas s'éloigner de l'escalier. Le sous-sol était assez rempli, et je pus apercevoir adossés sur un mur, plusieurs planches, des cartons, et des caddies, aussi. Complètement rouillés. Il me faudra donc plusieurs voyages, pour prendre tout cela. Je pris 5 planches des plus saines, et je repartis au RDC, pour ensuite remonter et déposer tout cela au 3e. Après 2-3 allers retours, j'avais accumulé une quinzaine de planches, dont quelques unes tordues, des cartons, 2 caddies, et une boîte de clous, récupérés au 1e. Je me suis lancé à l'ouvrage. Quelques dizaines de minutes après, ma boîte de clous était finie, pour le quart du renforcement prévu du magasin. Je n'étais pas vraiment à l'aise avec le bricolage. Dommage, je devrais me débrouiller avec cela, pour cette nuit. Les vitres tiendront-elles ? Espérons le. Je me suis mit à 4 pattes, pour passer par la petite porte d'un demi mètre de hauteur que je m'étais fabriquée. Une fois à l'intérieur, je pris une planche, et je la reposai sur la porte, pour ensuite poser derrière les cartons. Je remplis les caddies avec le matériel restant. Je me mis derrière le comptoir, puis je m'allongeais sur le tapis rongé du sol, tout en fermant les yeux lentement. Tenez bon !Quelques heures après avoir terminé ma besogne, j'entendis une sonnerie. Elle provenait du comptoir. Je me levai, puis je fouillai les tiroirs. En ouvrant le 4e, la sonnerie se fit plus forte. C'était une montre. Elle avait perdu ses couleurs, et aucun nombre ne paraissait sur son petit écran digital. En appuyant fébrilement sur un bouton de la montre, elle s'arrêta. Ensuite, 4 Zéros apparurent sur l'écran, avant de s'éteindre entièrement. Il était minuit. Des bruits de pas du RDC firent écho jusqu'ici. C'était eux. Mais comment diable sentaient-ils mon odeur à 500 m à la ronde ? Pas grave, je m'étais préparé soigneusement pour cette attaque. Ils monteraient par les escalators du 1e, qui étaient parallèles à ceux du 2e, qui eux-mêmes étaient parallèles à ceux du 3e. En soi, une parfaite rampe de lancement. Je me précipitais dehors, en poussant vite fait les caddies et en enlevant la planche de la porte. Arrivé aux escalators, des cartons reposaient là, qui avaient été jugés inutiles dans le renforcement du magasin. Je me suis positionné derrière eux, et j'ai commencé à scruter du regard en bas, en attendant que les putrides prennent l'escalator du RDC. Dès que la plupart y montèrent, je lançais tous les cartons du 1e côté, le côté censé être le montant, dans une vie antérieure. Ils dévalèrent rapidement les marches du 3e, pour reprendre sur les escalators du 2e, et ainsi se fracasser à toute allure sur les premiers zombies du lot. Suite ... |
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