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Niv. expérience : 1
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Un énorme coup de massue en pleine tête. C'est l'équivalent de ce qui m'a frapper quand je me suis rendu compte de ce que j'avais fait . Je venais de descendre un enfant. Et l'apocalypse datait seulement d'hier . Qui pourrait dire ce que je serais amener à faire dans un futur proche ? Un gosse, je venais de dessouder un gosse ! Par erreur d'accord, mais je lui avais quand même ... J'en étais là de mes réflexions, complètement " out " , en dehors du monde réel, à contempler la fleur de sang qui se répandait doucement sur le gosse et qui tachait le tapis goutte à goutte, quand la fille, dont il fallait décidément vraiment que je demande son nom, émergea . Pour m'insulter copieusement. Je dois reconnaître qu'elle ne manquait pas de vocabulaire, ni d'imagination, je n'avais pour ainsi dire jamais entendu la moitié des termes fleuris qu'elle utilisa. Puis, quand elle nota mon air hébété, elle se dit que les mots ne suffisaient sans doute pas et se mit purement et simplement à me gifler. La première gifle fit mal. La seconde me fit revenir à moi. je décidai immédiatement de deux choses : Il fallait tout de suite faire quelque chose pour le gosse, et cette idiote avait infiniment mieux à faire que me frapper, il fallait qu'elle s'en rende compte . La prise de conscience pris la forme d'une bonne paire de beignes. Il faut me comprendre, je n'aime pas spécialement frapper les femmes. Ni n'importe qui d'autre d'ailleurs. Mais il fallait qu'elle passe à la vitesse supérieure, et par ailleurs, le fait qu'elle ai commencer, et ma joue douloureuse, m'incitaient à ne pas être doux. Tendre l'autre joue n'avait jamais été mon truc. Elle n'avait pas du tout l'air de s'attendre à ça, et me fixait, l'air étonné . Je ne me rappelle pas exactement ce que je lui dit, ou plutôt hurlais, sur la situation actuelle, son comportement complètement inutile et entre autre la necessité de sauver le gosse par terre, mais l'effet fut immédiat. Elle se rua vers la cuisine, et revint tout de suite avec une trousse rouge, la trousse de soin. J'avais tout juste les bases en secourisme, et appuyait donc sur la plaie, pendant qu'elle sortait de quoi la panser et stopper le flot de sang, mais bien vite nos efforts apparurent inutiles. Le gosse que je tenais contre moi, après quelques instants, expira, en me regardant droit dans les yeux. Je me souviendrais de son regard tout étonné et innocent jusqu'à ma mort. Un gosse ... que j'avais tué . Je crus que j'allais avoir droit à une autre crise de folie, mais elle se tint plutôt calme, se contentant de pleurer et de me fixer d'un air horrifié. C'était tout à fait compréhensible. J'étais donc désormais un assassin. Pas volontairement, d'accord, mais les faits étaient là. Je me sentais totalement détaché. J'analysais, complètement froid la situation. J'étais dans un endroit acceptable pour passer la nuit, à condition de prendre les mesures nécessaires. Je me relevais, essorait un peu le sang qui avait coulé sur moi, et m'adressait à la fille."Écoute moi. Ce que j'ai fait n'est absolument pas différent de ce que TOI tu a fait.Tu m'a tiré dessus sans avoir aucune certitude, et t'a failli m'avoir. Quelques centimètres de plus, et c'est MOI qui serait étendu ici, là, à la place de ce gosse. Et tu l'aurais eu mauvaise, d'accord ? Parce que moi, je suis pas un gosse inutile que t'aura à traîner. Alors arrête de penser à ça, et aide moi à préparer cette baraque pour ce soir, ok ? Je regrette vraiment, mais je ne pouvais pas savoir, j'ai tiré à l'instinct, comme toi. Et c'était nécessaire ok ? parce que sinon, on aurait pu avoir les tripes à l''air, comme ces deux là. Alors oui j'ai buté ce gosse, et oui je regrette, mais c'était nécessaire. Et si tu compte survivre, tu va devoir faire plein d'autres trucs nécessaires de cet ordre là. D'accord ? et comment tu t'appelle ? Elle me regarda d'un air dur,et me répondit d'un ton froid.Amanda.Et ca n'excuse absolument pas ce que tu viens de faire. Et ne me prend pas non plus pour une incapable, c'est moi qui ai eu celle là, tu te rappelle ? Et maintenant, c'est quoi le plan ?Elle avait apparemment repris vite le dessus. C'était excellent, il n'était absolument pas question que je joue le rôle du chevalier protecteur, si elle voulait rester en vie, il allait falloir qu'elle se débrouille.On commence par balancer ceux là dehors. On les enterrera demain, on a pas le temps avant la nuit, et il est pas question de mettre le nez dehors à la nuit tombée. Après ça, on fait le tour du proprio, on ferme tout, et on prie pour que personne vienne faire un tour par ici. Allez, au boulot.J'avais pris un ton dur, ironique. Juste pour masquer ma peur et mon dégoût de moi même. |
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