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Niv. expérience : 1
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" Première bonne rencontre " est peut être un grand mot pour nommer notre découverte. Néanmoins, je ne me rappelle pas avoir jamais été autant soulagé que lors de notre découverte de cette camionnette blanche. Le véhicule, d'allure robuste, était maculé de sang et portait sur ses flancs la marque de nombreuses éraflures. Les deux portes étaient ouvertes, les vitres intactes, de même que l'arrière du véhicule. Un corps gisait allongé en travers du siège du conducteur,la gorge tranchée et la tête pendant faiblement vers l'extérieur. La lacération n'était pas l'œuvre de dents, l'entaille nette étant clairement due à un couteau. Mais pourquoi donc ? Dans quel but ? Par ailleurs, le fait que le cadavre n'ait pas été dévoré me laissait perplexe . C'était peut être l'œuvre de pillards ... mais pourquoi avoir laissé le véhicule? J'en fis le tour, constatant qu'il n'y avait plus rien à l'arrière. La camionnette était vide, sans aucun doute pillé. C'était une aubaine inespéré ! Enfin un abri ! Et peut être un moyen de transport, si il restait de l'essence. Mais cela aurait été surprenant, les pillards l'aurait sans doute emporté dans le cas contraire. Restait à se débarrasser du corps . Méfiant, je pris la précaution de lui lancer une pierre. Son absence de réaction m'enhardit, et je le tirais vivement hors du véhicule. Il tomba inerte sur le sol, et à mon grand soulagement, ne se releva pas. Une fouille rapide ne m'apporta qu'un couteau suisse, et l'inspection de son portefeuille ne m'apporta qu'un peu de monnaie, et l'identité du mort, un certain Louis Morrieres . La camionnette ne présentait aucune raison sociale, c'était sans doute son véhicule personnel. Amanda se tenait distante de quelques pas, m'observant et jetant des coups d'œil inquiets autour de nous, observant les quelques silhouettes qui s'approchaient lentement, de leur allure de pantins désarticulés. Je m'installais à l'avant de la camionnette, les clés étaient sur le contact. Le moteur s'alluma doucement lorsque je les tournais. Je rayonnais de joie au doux vrombissement . La jauge d'essence m'indiqua qu'il ne restait qu'un tiers, plus la réserve. Un vrai miracle, qui me laissa perplexe. Après tout, quelle importance ! Une camionnette ! De quoi peut être tenir la nuit en roulant, si on se ménageait et qu'on partait au dernier moment ? Il restait néanmoins une question de taille à régler ... Je coupais le contact, descendit de la camionnette et abordait Amanda. Dis moi ... tu ne saurais pas conduire, toi ? |
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