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Niv. expérience : 1
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Le chaos, donc. Vous voyez j'imagine très nettement les scènes qui vous sont déjà arriver, à moins de dix en ville, et où tout le monde court dans tous les sens en hurlant et en essayant de piquer tout ce qui leur passe sous la main ? Bah imaginez ça non plus pour dix pauvres citoyens, mais à l'échelle d'une énorme ville de plusieurs dizaine de milliers d'habitants. Des incendies. Des émeutes. Des cris. Des affrontements. Un mec qui se défenestre en hurlant. Votre tête quand il heurte le sol, à quelques mètres de vous. Ça fait un drôle de bruit, un mec qui heurte le trottoir après une chute aussi énorme. Ça marque ce genre de choses, vous pouvez me croire. Et les zombies, dans tout ça ? c'était ça le plus drôle. Ils ne participaient pratiquement pas au chaos ambiant. Si lents ! Nul n'était besoin de se presser, en marchant on pouvait très largement les dépasser, avec de la marge encore ! J'avais omis de préciser que si mon bahut était en plein centre ville, moi, j'habitais en périphérie, à une heure de bus de là. Du coup, je me retrouvais avec une foule compacte devant mon bahut, en pleine apocalypse zombie, sans pouvoir retourner chez moi en courant. D'autres mecs de ma classe, aussi hagards que moi, étaient là aussi. Après deux trois minutes d'affolement, rapport aux incendies, au mec éclaté sur le trottoir et aux deux trois zombies qui venaient lentement vers nous,ils se sont dit qu'aller se réfugier dans la résidence universitaire d'à côté était un bon plan. Je ne les ai jamais revus. En fait, je ne suis jamais retomber sur qui que ce soit de ma classe. Parce que je ne les ai pas suivis. Faut dire que sur le coup, m'enfermer dans une résidence avec plein de mecs potentiellement déjà morts m'apparaissait comme une très mauvaise idée. Et puis aussi, je dois dire que j'étais pas vraiment apprécié comme type, et que personne ne m'a proposé de le suivre ... Sur le coup, là dans la rue, j'ai réaliser qu'aucun d'eux n'avait réfléchi plus loin que les 5 prochaines minutes. Alors qu'au final, rien ne pressait vraiment ! Avec des zombies aussi mous, le vrai soucis, c'était les milliers de fous furieux qui courraient partout. Il fallait s'organiser ! réfléchir un peu ! Comme je l'ai dit avant, j'étais fan de Romeroet je me suis alors mis à cogiter sur mes possibilités. Je me suis rapidement dit que rester en centre ville d'une ville peuplée de milliers de mecs était globalement suicidaire sur le long terme. Et qu'attendre le secours d'éventuels militaires impliquait qu'ils n'aient 1) Pas penser uniquement qu'a eux et 2) ne soient pas tous déjà morts. Deux conditions plus qu'improbables vu l'état de la ville . Direction la périphérie donc. Le truc, c'est je vous le donne en mille : Comment faire pour se barrer d'une ville en plein chaos avec tout ce que ça implique ? En même temps, le choix de mes possibilités étaient plutôt limité. Je n'avais ni permis, ni véhicules à portée de main. De toute manière avec tout les accidents ici , j'osais à peine imaginer la situation sur les routes qui quittaient la ville. Les transports en commun étaient hors de question. Et à pied, je mettrais des heures ... Et il était déjà plus de 16 h . L'idée de me retrouver dans la rue à la nuit tombée de n'enchantait absolument pas . Il ne me restait donc qu'un seul moyen logique ... |
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